La contre-expertise demandée par le région Bretagne semble confirmer celle de la SNCF : un coût trop élevé pour l'utilisation du TGV pendulaire entre Rennes et Brest/ Quimper. Gérard Lahellec, vice-président du conseil régional de Bretagne, déclare qu' « il va falloir envisager un plan B ». En effet, l'objectif de mettre Brest et Quimper à 3 heures de Paris n'est plus réalisable. Le plan B consisterait donc à régénérer la ligne existante entre Connerré et Brest/ Quimper et d'y faire circuler des TGV pendulaire à partir de Paris.
L'alternative à la Ligne à Grande Vitesse défendue par ALTO depuis 1997 rejoint donc les intérêts des bretons : c'est la seule façon pour que la Bretagne puisse bénéficier de la grande vitesse à part entière. Le coût élevé du matériel roulant (TGV pendulaire) serait ainsi supporté par l'ensemble du projet et financé par l'économie réalisée par la non réalisation de la Ligne à Grande Vitesse (3 milliards d'euros). Rappelons, par ailleurs que cette alternative permet la suppression des passages à niveau, l'amélioration des dessertes TER ainsi que du FRET, ce qui va également dans le sens du Grenelle de l'environnement.
Suite au rapport de la cour des comptes au rapport du Sénat et au projet de loi relatif au Grenelle de l'environnement la fédération ALTO se réjouit du regain d'intérêt pour le TGV pendulaire