
Le Parti Breton avait été la première formation politique bretonne a présenté une liste autonome aux élections européennes en juin 2009. Conduite par Emile Granville, elle avait obtenu 32 710
Le Parti Breton avait été la première formation politique bretonne à présenter une liste autonome aux élections européennes en juin 2009. Conduite par Emile Granville, elle avait obtenu 32 710 voix et 2,45% des suffrages dans les 5 départements bretons, sur lesquels s'était limitée sa campagne. Dans la continuité de cet engagement, le Parti Breton a annoncé en octobre 2013 sa volonté de participer une nouvelle fois à l'élection européenne pour demander aux Bretons de décider de la place de la Bretagne en Europe.
Pour le Parti Breton, l'élection européenne doit être un moyen de toucher l'ensemble des Bretonnes et des Bretons et de leur soumettre un projet novateur sortant du cadre traditionnel de la propagande des partis hexagonaux. Pour cela il est nécessaire que s'opère un rassemblement des différentes forces bretonnes, seule manière de toucher les différentes sensibilités politiques.
Le contexte actuel se prête à une initiative de ce genre, c'est pour cela que le Parti Breton a contacté les différentes forces politiques bretonnes pour engager des discussions sur la constitution d'une liste d'union. Il ne s'agit pas de gommer les différences politiques existantes, qui sont bien réelles, pour mettre en place une unité artificielle, mais de créer une dynamique permettant de se rassembler autour de quelques axes essentiels pour la Bretagne et les Bretons.
Le Bureau Politique du Parti Breton
Commentaires (16)
Ca va faire ridicule.
Le moment est au renouveau par l'union.
Elle doit dépasser les clivages, les divergences voire les sensibilités.
Il ne s'agit pas d'une déclaration d'intention, mais d'une réalité humaine, culturelle, sociale, qu'il convient de réaliser au jour le jour.
De toute évidence, chaque fois qu'elle a manqué, la Bretagne en a payé le prix fort. De juillet 44 à Scrignac jusqu'à Nantes, le 22 février dernier, que de combats fratricides.
Ne peut on garder à l'esprit ce qui nous rassemble, plutôt que de mettre en avant, avec combien de maladresse, ce qui nous divise.
Combien se sont réjouis de la désastreuse manifestation à Nantes du 22/02, alors que la population locale, bretonne, en a tant souffert.
Que de passion et de calculs politiques, d'effets d'annonce et de positionnement douteux pour un clivage envenimé par de nombreuses ambitions, bien souvent irresponsables.
La Bretagne doit gagner en maturité politique. Cela ne sera possible sans un regain du RESPECT - respect des élus, respect de toutes les populations quelque soit leur spécificité, respect du dialogue social, de nos biens et de notre terre, de nos langues, respect de tous les acteurs sociaux et économiques de notre beau pays, et enfin le respect des opinions, des générations, des genres, des confessions, dans leur entière diversité.
Tout ça n'est pas qu'affaire de parti, de mouvement, ou d'ambition. C'est avant tout l'affaire de tout à chacun - en famille à table ou devant la TV, entre amis à l'apéro ou ailleurs, avec ses voisins, qu'ils soient CRS ou policiers, animateurs ou médecins, au travail, dans la vie associative, politique, et même dans les rues de Nantes!
Doit-on encore s'entre-déchirer en évoquant le souvenir de l'abbé Perrot, doit-on se haïr encore en abordant le projet d'aéroport NDDL. Est ce bien raisonnable tout cela? Va t'on construire l'avenir de notre bien aimée Bretagne sur un tel socle de haine et d'irrespect?
Définitivement NON.
Fraternellement,
Exact que tout cela,nous sommes beaucoup à demander,exiger celà.
Il n'y aura pas de Bretagne s'en retrouver cette communion d'un peuple dans le juste milieu des choses.
Dr LE MEE
Il n'y aura jamais d'union.....l'union fait partie de l'utopie constructive et même celle là n'a rien de constructif.....ainsi va la connerie politique bretonne.
Moi, breton ,j'en rigole.
La seule union est celle d'une "sovietisation"à la socialiste de type français".
Tout rassemblement se fait à base de gauche et assimilés
Est ce ça la Bretagne.....mais rigolons!
Un Ronan Dantec....grand sénateur devant l'éternel
UN Paul Mollac....grand député devant l'espoir breton...et la défense d'une culture et d'une langue (il est sûrement trilingue )...et bien d'autres.
Mais où sont les bretons "blancs"?
Tout breton PARLANT au nom de son pays doit s'afficher...hors de ses sensibilités françaises...la seule chose que j'admets est l'étiquette d'humaniste....cela est un juste milieu.
Voilà notre péché!
- Le Parti Breton n'a pas su developper les arguments , les raisons du Combat Breton .Il n'a pas su convaincre . Simple .
- Le Peuple Breton s'en fout . Il n'est pas interesse .Les combats de l'interessent pas . La formule "DEmain on rasera gratis a tout son support , car on ne lui demande aucun effort .Les Partis francais lui demandent de voter utile , alors il le croit . Le FN , lui dit que les difficultes qui nous empechent de vivre comme avant , viennent de l'immigration et de l'Europe , alors il le croit.
Simple .
L'Union n'est, à ce jour, pas le véritable problème. Le problème c'est le manque d'ancrage politique et d'indépendance des Partis bretons.
Dans la plupart des villes où il n'y a qu'une liste bretonne, elle dépasse rarement les 3-4 %. Par contre si il y avait eu plusieurs listes bretonnes, ayant chacune un ancrage politique clair, je pense que le score cumulé serait supérieur (7-8 % disons), ce qui gênerait les Partis parisiens.
Vivement Dimanche ( ET Lundi comme d'habitude je pleurerai )