Troisième de notre websérie sur les webmédias, nous nous penchons sur 7seizh. Fondé en février 2012 par 5 personnes : Fabien Lecuyer, Romain Bily, Jacques-Yves Le Touze, Kevin Jezequel sur une initiative de Laurence Desneaux alias Melize Danet, alias Melize Erre, alias Marie duvell. Ces noms figurent sur le wiki breton https://br.wikipedia.org/wiki/7seizh .
Ce webmédia ne semble plus n'avoir qu'un rédacteur Philippe Parisse et une administratrice, Mme Laurence Desneaux, dont le nom est sur la fiche d'information du site comme administratrice et responsable technique du domaine comme on pouvait le voir sur un des sites américains de vérifications des noms de domaines où il suffisait d'entrer 7seizh.info pour avoir tous les détails https://www.whois.net/ . Depuis ces infos ont été cachées. La loi américaine exige des déclarations exactes mais elles peuvent être cachées. Le propriétaire du domaine, Mme Laurence Desneaux, est donc légalement le propriétaire du site web.
Tous les fondateurs ont quitté le navire sauf Mme Desneaux, qui reste donc la propriétaire. Un contributeur, qui a fourni du contenu pendant plusieurs années, Philippe Parisse, semble moins actif ces derniers temps. Pour préciser, M. Parisse avait fait une demande d'accréditation pour écrire dans ABP en mars 2008, nous l'avions acceptée. La première chose que Philippe Parisse a publiée dans ABP est un communiqué de l'AFP intégral avec le risque majeur d'une amende de 5000 euros pour ABP. Comme chacun sait il faut avoir un abonnement AFP pour republier ses contenus. Une fourberie qui ne peut s'expliquer que par la volonté de couler l'ABP et en dit long sur le niveau journalistique du personnage et ses intentions véritables. Seulement deux personnes ont osé publier des communiqués AFP sur ABP en 14 ans d'existence : Philippe Parisse et Claude Guillemain. Philippe Parisse a donc été désaccrédité de l'ABP en 2008 pour faute grave.
Pour rappel, le 30 décembre 2015, le tribunal de Quimper a condamné pour diffamation 7seizh qui s'en était pris violemment à une des dirigeantes de Diwan de l'époque, madame Eliane Kerjouant. Comme si les adversaires de la Bretagne étaient les écoles Diwan !
Mme Desneaux, qui effectivement est passée brièvement à ABP fin 2011 a été remerciée en janvier 2012 suite à son refus de dévoiler sa véritable identité et son lieu de résidence. Non seulement les pseudos sont interdits sur ABP mais elle était en passe de devenir la rédactrice en chef du média alors que personne ne savait d'où elle venait, qui elle était, ni même où elle habitait !
Madame Desneaux est connue sous de nombreux pseudonymes. Elle était Marie Duvell quand elle était rédactrice et webmaster du site d'extrême droite Novopress et aussi sous ce nom quand elle militait au parti breton d'extrême droite Adsav. Elle a été Melize Danet, ou juste Melize, lors de son bref passage à ABP. Elle est Melize Danet sur les réseaux sociaux. Melize Erre , puis redaction ? sur 7seizh.
Grâce à ses connaissances du système de gestion de contenu ou CMS wordpress, Madame Desneaux a aussi été choisie pour administrer le site web de l'association Bretagne Réunie en avril 2015 contre l'avis de l'ABP qui avait créé le site ce cette asso en 2003.
Selon les rumeurs circulant au sein du mouvement breton, Madame Desneaux serait en relation active avec des services de renseignements (*) de l' état. Cependant, aucun élément tangible et probant ne permet de le prouver à ce jour. Il reste l'étonnement face à son intrusion rapide dans l'univers militant breton d'une composante à une autre, sa tendance à se porter aux responsabilités, à vouloir tout savoir sur tout et partout sous couvert d'activités de presse... qui ne finissent presque jamais en articles. Et que dire de cette propension à l'usage de pseudonymes ? Ils génèrent la défiance des militants qui ont eu à la côtoyée. Un autre fait suspect pour beaucoup est d'avoir organisé une pétition pour l'indépendance de la Bretagne sur le site 7seizh. Certains y ont vu un un procédé judicieux de fichage des indépendantistes bretons.
Si le mystère reste entier, la question que tout le monde se pose est pourquoi une personne qui est plutôt à gauche pour ceux qui la connaissent et pour ceux qui lisent 7seizh, a-t-elle été mêlée à des groupes d'extrême droite si ce n'est pour les infiltrer ? ABP était présent en tant que presse pour filmer le testament politique de Per Le Moine lors de l'Assemblée Générale du parti ADSAV en 2011. Madame Desneaux y était aussi en tant que responsable de la communication de ce parti. Nous en sommes les témoins. En ce qui concerne le média Novopress qu'elle a cofondé avec Fabrice Robert sous le nom de Marie Duvell, tous ses écrits ont été effacés. Il ne reste plus comme preuve qu'une interview radio de radio courtoisie où elle y est présentée comme telle.
7seizh webmédia comptait se financer grâce aux dons des lecteurs mais là encore la générosité des militants ou des sympathisants se fit attendre. Quant à la publicité sur internet, elle n'est pas rentable pour un webmédia en dessous de 5000 sessions par jour et ce site se situerait en-dessous des 500 selon notre estimation.
7seizh a voulu se présenter comme un média participatif mais le concept a malheureusement migré au même moment vers les réseaux sociaux. Les deux immenses médias que sont devenus Facebook et Twitter sont aujourd'hui les deux pôles de la participation citoyenne à l'information. Les informations y sont partagées, disséquées, analysées, commentées et même complétées et Facebook travaillerait avec les plus grands titres pour obtenir bientôt du contenu exclusif et devenir le premier média au monde.
Le contenu de 7seizh se résume de plus en plus à la publication de communiqués du monde associatif breton et des partis politiques dits "régionalistes" . Il vient se situer par là directement sur les plates-bandes de l'ABP car la publication de communiqués du monde associatif et des partis bretons est un des piliers de l'ABP depuis 14 ans.
Le problème des petits médias c'est que moins il y a de contenu, moins c'est diversifié et plus on se pose des questions sur des choix éditoriaux qui finissent par n'apparaître que comme du remplissage bon marché. Les lecteurs ne sont pas dupes indéfiniment.
ABP n'est pas contre le fait d'avoir des concurrents, d'ailleurs nous en faisons la promotion dans la nouvelle revue de presse bretonne lancée par ABP cet été. Par contre nous nous battrons toujours contre l'opacité, la duplicité, l'anonymat, le vol de la propriété intellectuelle, et la manipulation.