
Dedpés qheqes années de temp, le mouvement galo chanjent. V'éz-ti souvenance des recllâmances de Dou galo su les paniaos du 2 du moué d'octobr 2010 ? Le jou-la, du monde
Dedpés qheqes années de temp, le mouvement galo chanjent. V'éz-ti souvenance des recllâmances de "Dou galo su les paniaos" du 2 du moué d'octobr 2010 ? Le jou-la, du monde taent a demanier lou paniaos o lou noms de qemunes d'ecrit dessus su le pllaci de qheqes mereries de Haote-Bertaigne. Long la hucherie "Bretagne en résistance", le 18 du moué de juin, su Naontes, n'i avaet ene couée de galozous vra vioches qi marqitent a s'epicâiller pa'la. Ste samedi 8 dou moué d'octobr, la fai-la, a fut des pâssouz de galo, des consortouz d'agherouées qhi defendent e parlevent la langue e du monde des partis politiqes bertons qi se reterouirent su Moula (Molac/Moulleg), den le Morbihan, azurfin qe de chaer d'ensembl su les perchaines pâssées fortes e d'amarer un consortaije de recllâmance du galo . Permier, les devizeries taent entour la perchaine verdée de "Dou galo su les paniaos". Les pâssouz de galo sont en deciz de comuniqer o ene piqherie de paniaos en galo su des routes e des vâes de l'erie de Bertaigne (vaes vértes, rotes, chapéles e d'aotrs de méme) su maintiuns moués. Les bertons vont don nen véir se choumer un petit partout. De ça, les consortouz se chevirent d'ecllerci les recllâmances entour le galo. "Ste recllâmances sont aotant pour le monde politiqe qe pour les consorteries bertounes. Diq'à anet, les pâssouz savaent pouint gros coument mener lou brutées pour dire vra. O les 9 pouints, les pouvouérs forains e les partis politiqes saront mézë qhi qe je voulons pour qe la langue retreuje sa pllace den le monde berton." qe dizit le Mickael Genevée, e qi vint lu ilë reperzenter l'Andon dou Galo.
Vaici les 9 pouints : 1. Aleter un prechou en langue galèze pour les ecoles su chaqe qemunetë de qemune de Haote-Bertaigne ; 2. Crayer ene pllace d'ensercherie universitére pour la langue galèze ; 3. Aguerier le galo den les formézons des ecoliers a veni qi sont a sieudr un Mastér. 4. Perzenter le galo den les medias bertons (ouayerie-vaerie e radios), coume i n'ét mension deden la charte de 1977 ; 5. Musser le galo su les ensegnes routieres su toute la Haote-Bertaigne. 6. Métr de choumant un Buré de la langue galèze ; 7. Doner ben pu pour la qerouézon en galo ; 8. Nen fini o le maodit separ enter la Leire-Atlantiqe e le reste de la Bertaigne. Ao jou d'anet, n'i a pouint yene leçon de galo den les ecoles (ebluçoteries, colèjes, licës) su la Leire-Atlantiqe ; 9. Métr d'a reng, pour de vra la fai la, le galo e le berton a la consortée rejiona e les consortées jeneraos, terjou su la qartée galèze de la Bertaigne.
Pour le darain pouint-la, i a taet etout mension de la hucherie du 31 du moué de mars 2012, su Qhimpér (Quimper, Kemper), eyou qe les pâssouz de galo devraent veni pu fo de monde, a vu la siene de Naontes.
Avair choumë la consorterie de recllâmance galèze ét ene vra boune chaoze pour tout le mouvement berton. Le vaici mézë grayë d'un nouviao amain en Haote-Bertaine. Merqez ben qe des consorteries galèzes e d'aotrs agherouées politiqes bertounes qhi purent pouint se nen chevi de veni raport a lou canepin montrirent bel e ben lou gout pour la maniere de sonjer e l'aobiche-la.
F. Lecuyer (Tournë en galo o Galoromaen).
Commentaires (4)
Tout au plus une langue de Bretagne. Et encore...c'est aussi un patois parler en Anjou et dans la Sarthe. Le gallo est en fait l'argument qui autorise à penser le Grand Ouest sous un plan culturel. Voire d'ailleurs cette option que soutient l'animateur du forum "Bretagne Passion" Backstabber (il porte bien son surnom, lui !).
Ne nous laissons pas avoir, nous bretonnants ! Si les Gallos veulent développer leur langue, qu'ils se démerdent mais qu'ils arrêtent de squatter le peu d'espace médiatique donné à notre langue nationale, le breton, en parasitant Ya! ou l'Institut Culturel !
Marvent ar C'Hallaoued !
Mais bon, si certains veulent le défendre, pourquoi pas. Mais voyez-vous, moi, je suis un emsaver et vois plus loin que le conservatisme qui consiste à vouloir tout garder dans le formol. Et le jour où le gallo et le breton seraient parlés par tous sur leur territoire respectif, verrait-on des intégristes des parlers bigouden, fañch, pourlet et les partisans du patois de la Méné se faire la guerre ? Oui, bien sûr, car le conservatisme confine souvent à la psychopathie de ceux qui ne font jamais le deuil.
Le breton est notre langue nationale, il est le seule à pouvoir grandir l'homme breton dans un projet d'envergure celtique, porteur d'une vision du monde radicalement différente de la vision française c'est pourquoi il nous faut nous battre pour l'emploi du breton sur tout le territoire breton. Vous qui vous appelez SPERED DIEUB, quelle libération nationale et spirituelle peut-on espérer du gallo ? De plus vous dites que le gallo conserve la mémoire des institutions ducales : c'est beau mais encore faut-il le prouver car à part quelques notes éparses, il n'y a aucune littérature gallèse antérieure à ces trente dernières années.
Quand je lis "Perzenter le galo den les medias bertons (ouayerie-vaerie e radios), coume i n'ét mension deden la charte de 1977", je me dis qu'il y a anguille sous roche car ceux qui écoutent Arvorig FM, Radio Kerne, Radio Kreiz Breizh ou Radio Bro Gwened ne le font pas pour le gallo. Concernant ces deux dernières, il est honteux d'y entendre du français. Plutôt que de demander la partition sur les radios bretonnes, les Gallos devraient développer la leur propre comme c'est un peu le cas avec Plum' FM et surtout il est plus que temps que nous ayons une radio bretonne en breton couvrant toute la Haute-Bretagne.
Bref, breton d'abord !