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Jean-Yves Le Drian, ancien Président du Conseil régional de la Bretagne administrative et Ministre des Affaires étrangères.
- Dépêche -
Quand Le Drian prenait parti contre la francisation des noms de lieu en Bretagne
Dans un reportage réalisé par France 3, Jean-Yves Le Drian invoque la reconnaissance des langues régionales dans la Constitution et menace de saisir la justice.
Par La rédaction pour ABP le 21/06/19 9:39
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Sous la pression de la Poste qui se plaint des apostrophes de certains mots bretons comportant la lettre c'h qui ne serait pas reconnue par leurs machines décodeuses d'adresses, de nombreux maires bretons choisissent de baptiser des nouvelles rues avec des noms bien français comme "rue des goélands" ou "rue des ajoncs" et ceci dans des zones rurales où la toponymie est massivement en breton depuis la nuit des temps. Selon la qualification d'un responsable de la poste, l'apostrophe dans la lettre bretonne c'h est un "parasite". Dans un reportage réalisé par France 3 Bretagne en janvier 2009, Jean-Yves Le Drian, alors président de la région administrative, invoquait la reconnaissance des langues régionales dans la Constitution et menace de saisir la justice si les pressions continuent.

modifié le 22/06/2019 à 10:15

Cet article a fait l'objet de 2449 lectures.
Vos 20 commentaires
Klaod an Duigou Le Vendredi 21 juin 2019 10:08
C'est lassant... J'ai récemment fait un changement d'adresse: mon employeur (Education Nationale), la MGEN, les Finances Publiques et La Banque Populaire peuvent traduire "straed" en "rue", mais n'acceptent pas de garder "straed". Changement d'adresse à La Poste: l'agent qui me reçoit est désolé, mais son logiciel n'admet pas "straed". Bon point à l'assureur AXA: aucun problème. Merci aussi aux postiers qui me font parvenir mon courrier avec "straed" et "An Oriant".
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G Kerouanton Le Vendredi 21 juin 2019 10:34
Bravo Mr Le Drian !
On compte sur vous pour poursuivre: retour de la Loire Atlantique; enseignement du breton dans toutes les écoles; chaîne télé publique bilingue ; mathématiques en breton au bac.
On passera à autre chose quand tout cela aura été réalisé.....
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Yannig Baron Le Vendredi 21 juin 2019 11:15
Il y a peu un grand journal parisien m'a renvoyé mon chèque de réabonnement car il était rédigé en breton. Je le leur ai réexpédié en disant que s'ils n'en voulaient pas cela leur ferai un abonné de moins. Du coup ils l'ont encaissé. Yannig BARON
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Ar Vran Le Vendredi 21 juin 2019 11:18
Encore une fois rejeter la faute sur la machine que l'on ne peut pas écrire en breton est commode. Or qu'est ce qu'une machine, si ce n'est qu'un automate qui se contente d'appliquer les ordres qui lui ont été transmis par un logiciel.
Si le logiciel ne permet pas de prendre en compte la richesse de la langue bretonne, il faut par conséquent le changer. Ce n'est pas à l'humain de s'adapter à la machine mais l'inverse.
Fait intéressant évoqué par Klaod an Duigou, c'est que pour une société privée comme AXA, cela ne pose pas de problème en revanche de sociétés dites publiques - La Poste, Les Finances Publiques, les banques publiques...c'est l'inverse ! Cela démontre bien qu'il y a bien autre chose qu'une simple question de logiciel mais encore une mise en ordre sournoise venant de l'administration française.
J'espère que nos chers députés de Bretagne vont se saisir de ce problème et le faire remonter à nos gouvernants.
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SCHAEFER Pierre Le Vendredi 21 juin 2019 11:33
Dans mon Village de HOLTZHEIM (67810), plus d'une vingtaine de rues ont, en sus de leur nom français, leur nom en Alsacien. Exemple : Rue d'Entzheim s'appelle également Antzemer Stross. L'Administration française est parfaitement étanche à tout entendement relatif aux particularismes Régionaux (Langue, Culture, Traditions,...). Je dis un grand "Bravo" à Monsieur LE DRIAN, Ministre de la Défense émérite, sur qui la Bretagne peut compter pour …. défendre ses intérêts culturels. L'Alsace et la Bretagne sont très proches : elles ne sont séparées que par la France :)
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Caroline Le Douarin Le Vendredi 21 juin 2019 15:02
Dans le temps il y a eu des Bretons moins vigilants, c'était quand le breton était interdit à l'école et que les parents croyaient que le français était la langue du progrès, et donc ils n'avaient même pas le droit à la parole. Et c'est comme ça que le Kroas Hent de nos Carrefours importants est devenu Le Croissant ! Hélas !
Et aussi parce que les employés chargés de la voirie étaient des Français, imperméables à la langue bretonne, ou parce qu'ils étaient soudoyés pour ces actions - et sans machines à l'époque...
Allez savoir comment ça se passait exactement dans les coulisses de cette débretonnisation générale programmée depuis longtemps, et pas seulement en Loire-Atlantique ?
Monsieur Le Drian vous nous faites une bonne surprise avec cette action. Je crois que vous en aurez d'autres, du coup !
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Burban xavier Le Vendredi 21 juin 2019 19:07
Il est grand temps de se rendre compte de la sape organisée de nombre d'élu(e)s "Breton" sur leur commune , le cadastre fait foi , il suffit de s'y référer : en 56 à Ploeren : lieu dit " Ti Guen " traduit "Maison Blanche" face à la mairie en dépit de nombreuses interventions des habitants , Ploemeur 56 lotissement "Grand Pré " au lieu de "st Tual ou Tugdual " verra le jour , récemment Telgruc 29 montre l'ampleur de débretonisation en Bretagne ....
Si aucun d'entre-nous ne réagissait nous aurions des Evelys 56 , des Beaussaine 22 et autre artificialisation des nombre de communes . Quelle dommage créé à notre culture ?
Je propose si Paris fusionne avec le 92 l'usage moderne et créatif de Sénanville ou Francilie ou Nombrilie !
C'est à rire , mais sous la Révolution la créativité n'avait pas de limites pour désigner un département alors que tous les citoyens sont égaux en principe : Loire-Inférieure (pour Loire-Atlantique ) , Seine Inférieure (pour Seine Maritime) , Basse -Alpes (Alpes de Hautes Provence ) ....
Heureusement Jean -Yves Le Drian va réparer les erreurs de la dernière réforme territoriales de 2014 en restituant la Loire-Atlantique à la Bretagne pour aider ses ami(e)s Mmes Johanna Rolland , Nathalie Appéré ,Mrs Maille , Métairie à corriger la carte actuelle ......
"Et en meme temps "créer un statut pour la langue bretonne qui nous fait défaut depuis 1981 ...".Le mouvement progressiste breton" va surement déposer une motion ou une résolution à ce sujet !
C'est pitoyable , les régionales approchant "il va falloir ratisser large " parmi l'électorat !
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Trébor Leskeul Le Vendredi 21 juin 2019 21:25
Merci Jean Yves ....Mais vite ramenez nous Nantes au pays . C est le premier problème ! Tant d hommes politiques ont promis et berné les bretons . Il faut un acte fort ayez ce courage
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Didier Lebars Le Samedi 22 juin 2019 03:01
Très forte la remarque 0:33 sur les "signes parasites". Le code postal, norme internationale est ignoré par ses machines ?
Le français inclut infiniment plus de "signes parasites", accents, circonflex, cédilles, tirets, L apostrophe ...
Quel est le plus simple pour une machine ? "Rue d'Entzheim" ou "Antzemer Stross". Sur google map, pour aller plus vite on commence logiquement par le nom "Antzemer" (rue, boulevard, allée .. inutile et le chiffre est logiquement à la fin dans une recherche, illogisme du français)
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Yvon ollivier Le Samedi 22 juin 2019 07:09
Quand donc comprendrons nous que la debretonisation .n est que le produit logique d un système de pouvoir auquel appartient le Drian ? Rien ne changera jamais si nous n arrivons pas à changer de système..
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Jean-Luc SIRARD Le Samedi 22 juin 2019 09:26
L'informatique on lui fait faire ce que l'on a décidé de lui faire faire.
Le logiciel ne saurait pas reconnaitre l'apostrophe entre le c et le h et saurait le reconnaitre quand c'est "rue de l'étang"?
Un logiciel n'a d'intelligence que celle que veut bien lui donner le programmeur ; programmeur qui suit les directives du donneur d'ordres.
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Philippe LR Le Samedi 22 juin 2019 12:32
Bravo M. Le Drian ?? ça date de 2009, évidemment sous Sarkozy quand il était en Bretagne.
"Merci Jean Yves ....Mais vite ramenez nous Nantes au pays"
La naiveté, syndrome du baffé qui tend l'autre joue, ou encore syndrome de Stockholm, tout cela n'est pas du tout prêt à disparaitre dans nos contrées. Désespérant.
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Trébor Leskeul Le Samedi 22 juin 2019 13:24
Naïveté? Non! Plutôt un pied de nez incrédule. Pourtant çà aurait de la gueule d.accueillir les 10500 pétitions par l un ou l autre de nos ministres -si bond défenseurs de cette cause . Mais c était avant ...
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Boned ruz Le Samedi 22 juin 2019 16:11
Par les temps qui courent; il vaut mieux un vrai breton et plus jeune s'il vous plaît ( place à une autre mentalité il est temps )... P MOLAC par exemple qui mouille sa chemise depuis qu'il a quitté LRM ( cette expérience l'a peut-être convaincu définitivement que la politique peut se construire sur de véritables convictions...des convictions qui peuvent représenter le peuple Breton mais aussi défendre l'intérêt général des autres régions, des convictions qui s'inscrivent dans une autre voie très différente du seul avenir que l'on prétend nous faire avaler... On remarque que ses interventions sont bien plus ciblées et engagées...Une prise de risque politique face au pouvoir qu'aucun politique breton ne fait en Bretagne...Ou alors dites moi qui? Alors... en président de région il serait d'une efficacité sans commune mesure avec ses prédécesseurs pour ce qui est de donner un sens véritable à la Bretagne et peut-être permettre aux Bretons de reconstruire leur identités...
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Kerloc'h Per Vari Le Dimanche 23 juin 2019 19:24
De qui se moque t on ? Les parents du petit Fañch sont devant la justice comme des malfaiteurs ou des terroristes à cause de l'acharnement du Parquet pour un problème d'orthographe des noms bretons. Quelqu' un a entendu JY Le Drian dire quelque chose ? Cela n'intéresse pas les " progressistes" ?
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Lucien Le Mahre Le Lundi 24 juin 2019 11:52
Qu’y aurait-il donc de si enthousiasmant dans l’intérêt subit de ce grand serviteur de l’Etat pour une cause vieille de dix ans dont nous n’avons pas beaucoup vu les effets depuis, car elle n’est qu’une conséquence des options jacobines qu’il continue à soutenir sans les mettre en question.
A ce sujet, il faudrait quand même une mémoire de poisson rouge pour effacer en nous le découpage régional autocratique de 2015 et les navrantes capitulations qui laissent toujours - sans un mot - notre Bretagne amputée d'un de ses membres.
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Anne Merrien Le Lundi 24 juin 2019 18:47
J'ai retrouvé un article paru dans le Télégramme, daté du 27 novembre 2017, traitant de la nouvelle numérotation postale à Guiclan. On y apprend que "les apostrophes devront (sic) être supprimées et seront remplacées par un espace". L'article se garde bien de préciser que pour les L' et D', il n'y a pas de problème et que seul le C'H est dans le collimateur de la Poste. C'est ainsi que Roc'herou va devenir Roc Herou...
Par chance, Herou n'est pas un barbarisme : d'après le dictionnaire des noms de lieux d'Albert Deshayes, page 348, c'est le diminutif de Her (nom de baptême breton qui signifie "hardi"). Il y a donc finalement francisation de roc'h en roc. Je ne sais pas si cette normalisation a effectivement eu lieu, n'habitant pas cette commune.
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Naon-e-dad Le Mardi 25 juin 2019 10:27
La Poste est connue pour avoir fait évoluer toute une génération de professionnels de l’informatique classique vers les nouvelles technologies, ce qui indique un projet stratégique d’adaptation, une volonté managériale (gestion RH) et des financements
Ceux qui ont accès à son site internet, ont pu constater récemment, que la Poste avait – discrètement et sans trop le dire - rattrapé son retard face à la concurrence (affichage en temps réel des transferts demandés par le client).Ce qui n’a pu être fait que par une programmation de type nouvelles technologies. Résultat apparemment simple et sans anicroche, mais qui, à l’évidence, a demandé une somme de travail considérable.
Alors de qui se moque tel ou tel responsable lorsqu’il communique (et surtout agit) comme si le c’h breton lui faisait mal au ventre ou mal aux dents (on ne sait plus). En bon français, cela s’appelle se foutre du monde !
Et si le c’h se rencontrait dans l’orthographe française, La poste observerait-elle la même attitude ? Bien sûr que non. Soyons clair, si l’accusation est avérée, alors nous avons là un acte de «racisme institutionnel » caractérisé. Aucune excuse.
Alors où est le bug ? Neuze, pelec’h emañ ar fazi pe al loen lous?
Merci à Le Drian d'agir au plus haut niveau. Le c'h fait partie de l'esthétique de notre langue .Par lui nos panneaux nous disent, au quotidien, que nous sommes en Bretagne. Spécifiquement. Na pegen brav eo ar c'h!
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P. Argouarch Le Mardi 25 juin 2019 10:32
Merci de bien noter que la prise de position de Jean-Yves Le Drian date de 2009, il y a 10 ans donc. L'article et le titre ont d'ailleurs été modifiés.
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Sebgi35 Le Mardi 25 juin 2019 19:38
Monsieur Le Drian fait de la communication et de la politique pour lui et son mouvement, il n'a rien fait pour la Bretagne car il suit les directives de Paris et de son mouvement politique. Pour obtenir quelque chose de Paris il faut montrer les dents comme les Corses dont la Bretagne doit s'inspirer en matière de stratégie politique. Les bretons doivent s'engager beaucoup plus dans les structures politiques de leur pays et se présenter tout d'abord localement lors des municipales pour faire changer la mentalité de la population. C'est par cet échelon que l'on touche la population. Cela tombe bien les élections sont en 2020.
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