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Dans un reportage réalisé par France 3, Jean-Yves Le Drian invoque la reconnaissance des langues régionales dans la Constitution et menace de saisir la justice.
Sous la pression de la Poste qui se plaint des apostrophes de certains mots bretons comportant la lettre c'h qui ne serait pas reconnue par leurs machines décodeuses d'adresses, de nombreux maires bretons choisissent de baptiser des nouvelles rues avec des noms bien français comme "rue des goélands" ou "rue des ajoncs" et ceci dans des zones rurales où la toponymie est massivement en breton depuis la nuit des temps. Selon la qualification d'un responsable de la poste, l'apostrophe dans la lettre bretonne c'h est un "parasite". Dans un reportage réalisé par France 3 Bretagne en janvier 2009, Jean-Yves Le Drian, alors président de la région administrative, invoquait la reconnaissance des langues régionales dans la Constitution et menace de saisir la justice si les pressions continuent.
modifié le 22/06/2019 à 10:15
Commentaires (20)
On compte sur vous pour poursuivre: retour de la Loire Atlantique; enseignement du breton dans toutes les écoles; chaîne télé publique bilingue ; mathématiques en breton au bac.
On passera à autre chose quand tout cela aura été réalisé.....
Si le logiciel ne permet pas de prendre en compte la richesse de la langue bretonne, il faut par conséquent le changer. Ce n'est pas à l'humain de s'adapter à la machine mais l'inverse.
Fait intéressant évoqué par Klaod an Duigou, c'est que pour une société privée comme AXA, cela ne pose pas de problème en revanche de sociétés dites publiques - La Poste, Les Finances Publiques, les banques publiques...c'est l'inverse ! Cela démontre bien qu'il y a bien autre chose qu'une simple question de logiciel mais encore une mise en ordre sournoise venant de l'administration française.
J'espère que nos chers députés de Bretagne vont se saisir de ce problème et le faire remonter à nos gouvernants.
Et aussi parce que les employés chargés de la voirie étaient des Français, imperméables à la langue bretonne, ou parce qu'ils étaient soudoyés pour ces actions - et sans machines à l'époque...
Allez savoir comment ça se passait exactement dans les coulisses de cette débretonnisation générale programmée depuis longtemps, et pas seulement en Loire-Atlantique ?
Monsieur Le Drian vous nous faites une bonne surprise avec cette action. Je crois que vous en aurez d'autres, du coup !
Si aucun d'entre-nous ne réagissait nous aurions des Evelys 56 , des Beaussaine 22 et autre artificialisation des nombre de communes . Quelle dommage créé à notre culture ?
Je propose si Paris fusionne avec le 92 l'usage moderne et créatif de Sénanville ou Francilie ou Nombrilie !
C'est à rire , mais sous la Révolution la créativité n'avait pas de limites pour désigner un département alors que tous les citoyens sont égaux en principe : Loire-Inférieure (pour Loire-Atlantique ) , Seine Inférieure (pour Seine Maritime) , Basse -Alpes (Alpes de Hautes Provence ) ....
Heureusement Jean -Yves Le Drian va réparer les erreurs de la dernière réforme territoriales de 2014 en restituant la Loire-Atlantique à la Bretagne pour aider ses ami(e)s Mmes Johanna Rolland , Nathalie Appéré ,Mrs Maille , Métairie à corriger la carte actuelle ......
"Et en meme temps "créer un statut pour la langue bretonne qui nous fait défaut depuis 1981 ...".Le mouvement progressiste breton" va surement déposer une motion ou une résolution à ce sujet !
C'est pitoyable , les régionales approchant "il va falloir ratisser large " parmi l'électorat !
Le français inclut infiniment plus de "signes parasites", accents, circonflex, cédilles, tirets, L apostrophe ...
Quel est le plus simple pour une machine ? "Rue d'Entzheim" ou "Antzemer Stross". Sur google map, pour aller plus vite on commence logiquement par le nom "Antzemer" (rue, boulevard, allée .. inutile et le chiffre est logiquement à la fin dans une recherche, illogisme du français)
Le logiciel ne saurait pas reconnaitre l'apostrophe entre le c et le h et saurait le reconnaitre quand c'est "rue de l'étang"?
Un logiciel n'a d'intelligence que celle que veut bien lui donner le programmeur ; programmeur qui suit les directives du donneur d'ordres.
"Merci Jean Yves ....Mais vite ramenez nous Nantes au pays"
La naiveté, syndrome du baffé qui tend l'autre joue, ou encore syndrome de Stockholm, tout cela n'est pas du tout prêt à disparaitre dans nos contrées. Désespérant.
A ce sujet, il faudrait quand même une mémoire de poisson rouge pour effacer en nous le découpage régional autocratique de 2015 et les navrantes capitulations qui laissent toujours - sans un mot - notre Bretagne amputée d'un de ses membres.
Par chance, Herou n'est pas un barbarisme : d'après le dictionnaire des noms de lieux d'Albert Deshayes, page 348, c'est le diminutif de Her (nom de baptême breton qui signifie "hardi"). Il y a donc finalement francisation de roc'h en roc. Je ne sais pas si cette normalisation a effectivement eu lieu, n'habitant pas cette commune.
Ceux qui ont accès à son site internet, ont pu constater récemment, que la Poste avait – discrètement et sans trop le dire - rattrapé son retard face à la concurrence (affichage en temps réel des transferts demandés par le client).Ce qui n’a pu être fait que par une programmation de type nouvelles technologies. Résultat apparemment simple et sans anicroche, mais qui, à l’évidence, a demandé une somme de travail considérable.
Alors de qui se moque tel ou tel responsable lorsqu’il communique (et surtout agit) comme si le c’h breton lui faisait mal au ventre ou mal aux dents (on ne sait plus). En bon français, cela s’appelle se foutre du monde !
Et si le c’h se rencontrait dans l’orthographe française, La poste observerait-elle la même attitude ? Bien sûr que non. Soyons clair, si l’accusation est avérée, alors nous avons là un acte de «racisme institutionnel » caractérisé. Aucune excuse.
Alors où est le bug ? Neuze, pelec’h emañ ar fazi pe al loen lous?
Merci à Le Drian d'agir au plus haut niveau. Le c'h fait partie de l'esthétique de notre langue .Par lui nos panneaux nous disent, au quotidien, que nous sommes en Bretagne. Spécifiquement. Na pegen brav eo ar c'h!