Lors de la dernière session du Conseil Economique et Social de Bretagne, lundi 28 janvier , M. Alan Monnier, représentant de l'Institut Culturel de Bretagne et du Conseil Culturel de Bretagne, a pu évoquer le cas de l'Abbaye Notre-Dame de la Joie à Hennebont à l'occasion de la discussion sur le programme 622 du Conseil régional dédié à la valorisation du patrimoine culturel, artistique et architectural , en ces termes :
Intervention d'Alain Monnier, représentant de Kuzul Sevenadurel Breizh/Conseil Culturel de Bretagne et Skol-Uhel ar Vro/Institut Culturel de Bretagne
Monsieur le Président, Cher(e)s Collègues,
Concernant l'avenir des bâtiments de l'ancienne abbaye de la Joie à Hennebont, l'émotion suscitée par le risque de voir une partie du patrimoine breton être vendue en l'absence de projet alternatif a légitimement touché les membres de la « Commission Cadre de vie, culture et solidarités » du Conseil Economique et Social de Bretagne . Sur place, la mobilisation a conduit les élus en charge ou qui peuvent le devenir à prendre plus concrètement position sur ce dossier. La presse locale s'en est fait l'écho : OF « Les élus sont tous d'accord », Le Télégramme « L'unanimité pour l'abbaye de la Joye ». Les Bretonnes et les Bretons attendent maintenant que les mesures visées par le programme 622 permettent au Conseil régional de jouer son rôle, au côté des autres collectivités, pour ce genre d'opérations conservatoires, sans qu'à l'avenir il soit besoin de mener celles-ci in extremis.
Pour Mieux Vivre au Pays de Lorient, cette intervention doit encourager les différents partenaires à explorer toutes les pistes, y compris auprès du Conseil régional de la Bretagne administrative, pour trouver une solution au bénéfice de l'ensemble de la population d'Hennebont, du Pays de Lorient et au-delà .
Enfin, lors de ses vœux, samedi dernier, le président de Cap L'Orient, a souhaité souligner que Cap L'Orient avait « sauvé » les haras d'Hennebont en investissant dans l'espace « cheval breton » et en créant le syndicat mixte : pour MVPL, il n'a jamais été question de remettre en cause ces actions de Cap L'Orient en faveur du site des Haras d'Hennebont mais en revanche, MVPL souhaite savoir quand, par qui et pour quelles raisons le bâtiment de l'abbaye a été mis hors du rayon d'action du syndicat mixte, le laissant ainsi à la merci de promoteurs immobiliers . Connaître ces éléments permettrait, pour le moins, de mieux comprendre ce dossier qui, jusqu'à présent, n'a pas brillé par la transparence de sa gestion.
Pour MVPL, Le président, Jacques-Yves Le Touze