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Paul Molac
Paul Molac
- Communiqué de presse -
Le communiqué des offices publics des langues régionales

Position des présidences des Offices publics des langues basque, bretonne, catalane et occitane suite au recours contre la loi Molac sur les langues régionales Nous, Présidentes et Président des Offices publics des langues basque, bretonne, catalane et occitane, tenons à exprimer collectivement notre déception, notre incompréhension et notre mécontentement devant la saisine du Conseil Constitutionnel sur la loi Molac relative à la protection des langues régionales et à leur promotion. Depuis de nombreuses années, la construction des politiques publiques en faveur des langues régionales et l’action des acteurs de terrain se heurtent à un cadre juridique insuffisamment abouti et à des obstacles et entraves nombreux et récurrents dans divers domaines. Face à cela, la loi Molac est venue apporter un cadre légal permettant de sécuriser des pratiques largement répandues sur nos territoires et d’aller vers un développement facilité et pérenne. Elle a été écrite et portée dans un esprit de construction d’un large

La rédaction pour ABP le 28/04/21 7:26

Position des présidences des Offices publics des langues basque, bretonne, catalane et occitane suite au recours contre la loi Molac sur les langues régionales :

Nous, Présidentes et Président des Offices publics des langues basque, bretonne, catalane et occitane, tenons à exprimer collectivement notre déception, notre incompréhension et notre mécontentement devant la saisine du Conseil Constitutionnel sur la loi Molac relative à la protection des langues régionales et à leur promotion.

Depuis de nombreuses années, la construction des politiques publiques en faveur des langues régionales et l’action des acteurs de terrain se heurtent à un cadre juridique insuffisamment abouti et à des obstacles et entraves nombreux et récurrents dans divers domaines.

Face à cela, la loi Molac est venue apporter un cadre légal permettant de sécuriser des pratiques largement répandues sur nos territoires et d’aller vers un développement facilité et pérenne. Elle a été écrite et portée dans un esprit de construction d’un large consensus que le vote majoritaire du 8 avril dernier a clairement confirmé.

Le recours devant le Conseil Constitutionnel effectué par 61 députés ce 22 avril, va à l’encontre de ce consensus, nous le regrettons et le déplorons.

Nous espérons une issue positive, et restons déterminés à œuvrer pour faire aboutir un cadre légal facilitateur et sécurisant, qui permette le déploiement d’une politique publique volontariste répondant à une demande sociale et à un consensus sociétal, politique et institutionnel que nous continuerons à susciter et accompagner.

Antton CURUTCHARRY

Président de l’Office public de la langue basque

Vice–président de la Communauté d’agglomération Pays–Basque

Lena LOUARN

Présidente de l’Office public de la langue bretonne

Vice–Présidente de la Région Bretagne

Carole DELGA

Présidente de l’Office public de la langue catalane

Présidente de la Région Occitanie Pyrénées–Méditerranée

Charline CLAVEAU

Présidente de l’Office public de la langue occitane

Conseillère régionale déléguée de Nouvelle–Aquitaine

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Vos 3 commentaires
  Jean-Paul Touzalin
  le Mercredi 28 avril 2021 19:20
« Depuis de nombreuses années, la construction des politiques publiques en faveur des langues régionales et l’action des acteurs de terrain se heurtent à un cadre juridique insuffisamment abouti et à des obstacles et entraves nombreux et récurrents dans divers domaines.»
Cette phrase des auteurs se justifie pleinement par la saisine des 61 contestataires ... une entrave de plus de la part de jacobins bornés!
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  Hervé
  le Jeudi 29 avril 2021 12:40
Si Blanquer et ses 60 députés saisissent le conseil constitutionnel, on peut imaginer que le ministre de l éducation aura vérifié en amont auprès de ses petits copains énarques du conseil constitutionnel que sa demande d abrogation est recevable dans la conception peu démocratique du conseil...Face à cette confiscation de la démocratie il faut donc se preparer dès maintenant au coup d après qui est la saisie de la cours européenne des droits de l homme avec parallèlement des actions fortes de désobéissance civique dans nos régions !
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  jakez Lheritier de St Nazer
  le Vendredi 30 avril 2021 11:24
Les deux commentaires de jean Paul Touzalin et d'Hervé....?et leurs propositions sont pertinentes.
Un plan de démarches et d'actions est à dresser dès maintenant avant les élections de Juin.
.A proposer lors de la Festimanif de Redon entr'autres.
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