Le collectif des Bonnets rouges de Guérande s'est créé ce vendredi 30 janvier 2014

Les membres du futur comité local du Collectif Vivre, décider et travailler en Bretagne se sont réunis à Guérande

C'est dans l'une des nombreuses salles municipales de Guérande, celle du Léchet, que se sont réunis les membres du futur comité local du Collectif Vivre, décider et travailler en Bretagne (VDTB) ou des Bonnets rouges de Guérande. Sont venues dix-sept personnes, dont un jeune de 21 ans qui a fait savoir que 5 ou 6 autres jeunes désiraient participer à la réunion, mais n'ont pu venir en raison de leur emploi du temps. Après un tour de table où chaque participant s'est présenté (1), Arnaud Courjal lit et commente le contenu de la Charte des Bonnets Rouges. Une discussion s'en est suivie pour le cahier des doléances.

Les démarches proposées

- distribution de la Charte des Bonnets Rouges et de feuilles de cahier de doléances (2) sur le marché de Guérande, le samedi 1er février (3). Dans ce but, un tirage de 300 imprimés est réalisé ; - dans un deuxième temps, des affiches seront proposées aux commerçants et des prospectus déposés dans les boîtes aux lettres ; - une autre réunion sera fixée bientôt pour décider d'autres actions à mettre en oeuvre.

Le Bureau

Arnaud Courjal propose l'élection d'un bureau : Ont été élus à l'unanimité : - porte-parole : Arnaud Courjal 06 07 47 62 76 ; - administrateur facebook et média : Pierre Noblet, leur jeune, 06 78 26 93 94 ; - secrétaire : Alfred Le Blevec 06 16 44 03 31. Pour toute correspondance bonnetsrougesdeguerande@gmail.com

Notes

(1) Ils sont d'horizons différents. On trouve parmi eux des paludiers – quoi de plus normal au pays du sel breton – des marins, enseignants, chômeurs, des retraités... (2) feuilles de cahier de doléances : en vue des États Généraux de Bretagne le 8 mars à Morlaix. (3) Suite à la distribution sur le marché de Guérande, ce matin samedi 1er février, un membre du comité a confié à ABP " Nous avons été généralement bien perçus et accueillis. Certains ont pris le temps d'échanger avec nous. Malheureusement, quelques-unes des personnes rencontrées nous voient encore comme des fascistes, faisant l'amalgame avec les violences du 11 novembre à Paris, largement médiatisées... ".