« Le 22 mai, l'Assemblée nationale introduisait les Langues régionales dans la Constitution » rappelle Marc Le Fur, député des Côtes-d'Armor. « Aujourd'hui, le Sénat, que je croyais être l'assemblée des régions et des collectivités, l'institution la plus étrangère au jacobinisme et la plus éloignée du parisianisme, supprime, en soutenant l'amendement proposé par les sénateurs, Jean-Luc Mélenchon et Michel Charasse, une initiative qu'avait prise l'Assemblée nationale à la quasi l'unanimité » . continue-t-il. « L'amendement Mélenchon-Charasse constitue un recul anachronique pour la cause des langues régionales » , ajoute Marc Le Fur. « Nous remettrons donc dès demain l'ouvrage sur le métier pour convaincre les sénateurs que les langues de France sont celles des régions dont ils sont les élus. J'invite tous les défenseurs des langues de France a faire savoir leur désappointement à leur sénateur » conclut le député des Côtes-d'Armor.
Mercredi 18 juin 2008