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- Communiqué de presse -
Langues régionales : l'UDB Kreiz Breizh demande à Nicolas Sarkozy de répondre favorablement à la demande de droit à l'expérimentation exprimée par Jean-Yves Le Drian

Le 7 mai 2008 s'est tenu à l'Assemblée nationale un débat au sujet des langues régionales, l'UDB tient à remercier le petit nombre de députés présents, dont des élus bretons, qui sont intervenus pour défendre les droits des «langues régionales».

Nil Caouissin pour UDB le 9/05/08 21:25

Le 7 mai 2008 s'est tenu à l'Assemblée nationale un débat au sujet des langues régionales, l'UDB tient à remercier le petit nombre de députés présents, dont des élus bretons, qui sont intervenus pour défendre les droits des « langues régionales ».

Nous devions assister à une journée historique ! Monsieur Marc Le Fur, député des Côtes d'Armor et Madame Christine Albanel ministre de la Culture nous assurent qu'une loi sera votée pour protéger les « langues régionales ». Cette loi ne pourra, hélas, qu'être une coquille vide, tant que l'article 2 de la constitution n'aura pas été modifié, un recours possible devant le Conseil Constitutionnel bloquant toute avancée significative pour le développement et la reconnaissance des droits de nos langues.

Pour l'UDB, c'est aux Bretons de s'occuper de l'avenir de leur langue. En conséquence nous demandons à Mesdames et Messieurs les députés de Bretagne d'appuyer Jean-Yves Le Drian, président du Conseil régional de Bretagne, dans sa demande « … de droit à l'expérimentation inscrit dans la Constitution afin de développer et mettre en œuvre le “plan de politique linguistique” que le Conseil Régional a voté à l'unanimité en décembre 2004,...pour une politique linguistique en adéquation avec les attentes des Bretons. »

Pour l'UDB Kreiz Breizh, ce n'est pas au recteur d'académie de décider tout seul du nombre de postes alloués à l'enseignement bilingue lors des rentrées scolaires, pas plus que du nombre de professeurs bilingues accueillis en formation à l'IUFM chaque année. Ce sont les Bretons et leurs élus qui doivent décider de ces choix, l'État doit répondre à ces demandes et financer ces différentes actions.

Nous demandons, également la dissolution du CALR, qui se réunit deux fois l'année, selon le bon vouloir de Monsieur le recteur d'Académie. Les membres du CALR n'ont aucun pouvoir, le recteur est seul à prendre les décisions. À sa place, nous demandons que soit mis en place un EPCC pour gérer la carte scolaire de l'enseignement bilingue et la formation des professeurs bilingues. Des élus du Conseil régional, des 5 départements bretons, des représentants des associations qui s'occupent de l'enseignement bilingue ainsi que des représentants des employés de ces associations siègeraient dans son Comité d'Administration. L'Office de la langue bretonne pourrait prendre en charge l'organisation de cet EPCC. Les représentants de l'Établissement Public négocieraient directement avec l'État le nombre de classes bilingues à ouvrir à chaque rentrée scolaire en fonction de la demande exprimée par les parents d'élèves.

Tout cela, dans l'attente du transfert de compétences de l'État vers la Bretagne, comme le demandent le Conseil régional et son président Jean-Yves Le Drian, pour qu'enfin les conseillers régionaux puissent mener à bien le « plan de politique linguistique » qu'ils ont voté en 2004.

Nous savons que ce n'est pas demain que sera modifié l'article 2 de la constitution, aussi c'est aux Bretons et à leurs élus, de se mobiliser, au quotidien, en Bretagne pour sauver notre langue… « Un ober a dalv kant lavar. » : « Une action vaut cent paroles. »

Pour l'UDB Kreiz Breizh : Herve Ar Gall

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