Publié le 1/02/12 10:55 -- mis à jour le 00/00/00 00:00

Le Conseil municipal de Nantes a voté vendredi dernier pour le projet d'adhésion de la Ville à la charte Ya d'ar Brezhoneg (Oui à la langue bretonne). Seulement une partie de la majorité socialiste et des écologistes à voté pour, les chevènementistes, le nouveau centre et l' UMP ayant voté contre.
Les cinq actions retenues sont :
le développement de l'enseignement bilingue ;
l'acquisition d'ouvrages en breton dans les médiathèques ;
l'implantation de panneaux bilingues aux entrées de la ville (existent déjà) ;
une programmation culturelle bilingue ;
l'autorisation de cérémonies de mariage en français ou en breton ou les deux.
Bien sûr les contrats resteront écrits en français uniquement.
Jean-Louis Jossic, membre du célèbre groupe "Tri Yann" et adjoint pour la culture au conseil municipal de l'ancienne capitale de la Bretagne, a présenté et fait adopter le projet. (Voir aussi son interview dans Le Télégramme d'aujourd'hui).
Philippe Argouarch
Philippe Argouarch
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- Le Diocèse de Vannes a signé la charte YA D'AR BREZHONEG par Ar Gedour Mag le 11/09/2013
- Karta Ya d'ar brezhoneg, Produet e Breizh : ha ma yafe pelloc'h an traoù ? par Taol Kurun le 21/08/2013
- Ya d'ar brezhoneg niveau 2 pour Keleier.info par SARL Keleier.info le 17/09/2012
- Charte Ya d'ar brezhoneg : niveau 2 pour Quimperlé par Fanny Chauffin le 06/05/2012
- Karta Ya d'ar brezhoneg : Kemperle e touez ar re wellañ e Breizh par Fanny Chauffin le 06/05/2012
- Signature de la Charte Ya d'ar Brezhoneg par la Communauté de communes du Pays d'Iroise et les communes de Lanildut et Porspoder par Office de la Langue Bretonne 44 le 21/09/2010

Ce ne sont pas ces gens dont le candidat a permis la présence du FN au second tour de la présidentielle de 2002, puis l'élection de Chirac... Candidat qui bénéficie d'un logement à loyer préférentiel à Paris, alors que 300 000 Français sont mal logés ?
Bonne nouvelle, il se retire de la compétition présidentielle, il n'y avait pas assez de pèlerins pour le suivre.
Hag ar brezhoneg e Kêr Naoned, yezh hor ouenn, yezh hor broad ! Normal eo e vefe sinet "Ya d'ar brezhoneg" ganti !
A ce propos, le panneau d'entrée de ville situé au Rond-Point des Châtaigniers (près l'école Diwan) a besoin d'être remis d'équerre (suite à un vandalisme qui date de plusieurs mois déjà). Cela nécessite juste une intervention de services municipaux.
Toujours à propos de panneaux bilingues, peut-être aurons-nous à l'avenir des panneaux bilingues standard (analogues à ceux de Saint-Herblain, par exemple), comme l'on trouve (presque) partout dans la signalétique bilingue de Bretagne.
A propos, comment dit-on "Réunification" en breton? Ne serait-ce pas "adunvaniezh"? Tiens, un mot à glisser dans le glossaire pratique...joint au dossier. : - )
Diwallit mat !
Geriadur an Armerzh, ar C'henwerzh hag an Arc'hant :
> "réunification adunvanidigezh b. (-adur, &) ; (pays) adunanidigezh b."
> "réunifier (réconcilier) adunvaniñ ; (un pays) adunaniñ"
Geriadur Roparz Hemon :
> "adunanidigezh f. -ioù réunification"
> "adunaniñ v. réunifier"
> "adunvaniñ v. réconcilier, réunir"
> "adunvanidigezh f. -ioù réconciliation"
Geriadur René Le Gléau :
> "réunification f. adunanidigezh f."
> "réunifier v. tr. adunaniñ"
fascinaient, et donc choisi Nantes.,Et adopté le roman puis le franc comme langue, PAS le breton! Naoned à l'entrée de la ville de Nantes , c'est insultant pour les Nantais, car cela nie leur véritable identité, de langue d'oil!, gallèse, potevine, angevine. "Un peuple, une langue, un territoire", voilà la volonté dangereuse de ce lobby bas-breton nationaliste, désireuse d'imposer une langue, la langue bretonne, de Brest à Vitré et Clisson!
Bon, une fois que l'on a dit cela, il reste un problème: comment fait-on pour discuter avec des gens qui sont en plein fantasme? J'avoue que je ne sais pas trop...
@torr-e-revr
Cela me fait penser que le vocable français de "Réunification" porte à la fois l'idée de l'action (1) et celle du résultat de l'action (2). Je pensais seulement au résultat (cas 2) d'où l'emploi du terme "adunvaniezh". Ce n'était pas une erreur, c'était se projeter directement dans la situation visée.
Ha re pismigañ eo komz pe brederiañ e-giz-se? Ur yezh resis eo ar brezhoneg... ivez! Est-ce trop chicaner que de réfléchir ainsi. Le breton aussi est une langue précise!
Le breton n'a jamais été parlé que par des immigrés qui étaient considérés comme tel par les Nantais (c'est à dire étrangers).
Cette tendance lourde à réécrire l'histoire, à s'inventer des mythes m'inquiète. D'autant plus que ceux qui font preuve de cet impérialisme lingusitique sont les mêmes qui reprochent la politique linguisitque française. Un peu de cohérence !
Oui, la langue bretonne est en pleine expansion. Et alors, en quoi cela vous gêne t\'il, vous qui êtes soit-disant pour le métissage. N\'est ce pas là une richesse supplémentaire pour Nantes la bretonne ? Prenez-le comme cela, n\'en faite pas un ulcère !
Après, parler d'impérialisme pour une langue qui est classée "en situation critique" par l'unesco (le stade suivant étant "langue éteinte"), je pense que ce doit être de l'humour, non ?
Le terme "étranger" est totalement inapproprié d'autant que le breton dans sa version guérandaise (nantaise ?) est une langue endogène du pays nantais.
@ Naunnt
"Cohérence", vous êtes pas mal cohérent tous les deux!
La langue bretonne n'aurait rien à faire dans la capitale bretonne?
Comme le français à Paris, c'est vrai, on y parle aussi l'arabe, nombre de langues africaines et même le breton! Alors on pourrait aussi dire que le français est à Paris, d'un impérialisme/colonialisme insoutenable, n'est-ce pas!
A Copenhague (Danemark), presque plus personne ne parlait le danois au milieu du 19ème siècle et encore moins chez les personnes instruites.
Bizarre, mais aujourd'hui même la reine Margrethe II le parle, et cela en moins d'un siècle!
Mon Dieu, les danois devraient avoir honte de parler danois au sein même de leur capitale! ;-)
Et ben non, ils en sont fiers!!!
Pourquoi la langue bretonne ne devrait-elle pas dépasser la ligne orientale du IX siècle si des bretons à l’est de cette ligne le souhaitent aujourd’hui ?
L'argument "on a jamais parlé breton à Nantes sauf quelques émigrés", vrai ou pas vrai, est d’abord et avant tout totalement hors de propos.
On parle breton à Nantes maintenant (et demain de plus en plus), tout comme on peut manger un kig ha farz à Leroux-Bottereau et boire du Muscadet à Ploudalmézeau et c'est ça qui compte : ici et maintenant, le monde qu’on veut et qu’on fait (du moins qu’on tente de faire).
Le monde change, il n'est pas figé, on retrouve cela partout en France ; des pratiques, des recettes, des usages bien spécifiques, encore dans les années 50 60, à des terroirs, des vallées, etc. se sont toutes étendues aux terroirs ou vallées voisines (si elles n’ont pas disparues !). Cela renforce la diversité culturelle, nos expériences, notre bonheur dans l’instant vécu...
On ne peut plus affirmer qu 'à Nantes on n'a jamais parler Breton!
Peut on imaginer Nantes capitale de Bretagne ou personne ne parlait Breton?
Je savais bien que votre 1er commentaire me disait qqch. Mais pourquoi changer de nom entre 2 sites?
Vous vous appeliez Yves Lobel ici :
(voir le site)
...et maintenant Henri Cogrel. Schizophrénie, paranoïa ou simple copié-collé d'une tierce personne, toujours est-il que votre commentaire m'avait motivé pour participer à cet échange. Je vais donc à mon tour copier coller ma propre réponse, mais de mon côté toujours en signant du même nom.
A+ dans le bus.
Francois M. (Nantes), le mardi 31 janvier 2012
Avis
C'est sidérant comment quelques mots dans une autre langue que le français peuvent susciter comme délires paranoïaques chez certains; alors même que cela se fait tout naturellement ailleurs en Europe.
Nantes effectivement n'est pas en Basse-Bretagne et à ce titre ne fait pas partie de la zone traditionnellement de langue bretonne. So what? Les brittophones ont bien le droit d'être accueillis en langue bretonne dans la plus grande ville de Bretagne, comme d'ailleurs à Rennes, Saint-Malo ou Vannes.
A quand les panneaux de rues bilingues? (français dessus, breton dessous - l'inverse en Basse-Bretagne) Et en gallo dans les communes de Hte-Bretagne qui en sont les héritières?
Que les défenseurs (qui rarement voyagent) du monolinguisme franco-français se rassurent, leur idéologie d'un autre âge a encore de beaux siècles devant elle.
Et pour prendre un (autre) exemple à l'étranger, je citerai le cas de la Finlande qui possède 2 langues officielles: finnois et suédois.
Les grandes villes du pays, même lorsqu'elles ne sont pas situées dans la zone traditionnellement suédophone, présentent leurs panneaux d'entrée ainsi que les noms des rues dans les deux langues. L'Etat considère en effet que les tailles de ces villes les amènent à recevoir les deux types de population, et qu'il est donc normal de les accueillir dans leur langue maternelle.
Naturellement, le suédois (un peu moins de 6% de locuteurs dans le pays) étant langue officielle, les services publics sont tenus de fournir leurs services également dans cette langue.
Qqs autres éléments:
- 3 ans de suédois obligatoire pour tous les écoliers
- Il existe un taux (de mémoire 8% de la population de la commune) à partir duquel une commune est considérée bilingue et doit donc mettre à jour ses différents panneaux.
Bien sûr, tout n'est pas qu'une question de panneaux, mais comme nous n'en sommes à Nantes qu'à la 1ère étape de la charte, inutile de développer plus en avant pour l'instant.. :p
(voir le site)
bara
gwin
doir
kick
follideck
ony
gwinagere
oinge
pisket
haelen
mat
...
ja
....
Dematio
Gwalget mar rochet !
Du breton recueilli à Nantes en 1499.
Pages originales :
(voir le site)
Il faudrait faire connaître ce document largemement. S'aurait été bien d'en parler au moment de la signature de la Charte à Nantes (Ca a peut-être été fait ?)
Berr-ha-berr, n'eo ket a-walc'h unvaniñ An Naoned da Vreizh evel ma voent unvanet gwezhall, red eo dimp degas sevenadur Breizh da Naonediz dre ar brezhoneg ivez. Ha neuze, gant ar sinadur-se e prepar An Naoned an adunvanidigezh. Un dra vat eo ! Ul labour a-feson kaset a-benn gant ar gwir Vrezhoned a'n Naoned !
Met labour zo c'hoazh rak panelloù divyezhek n'int ket a-walc'h evit advreizhekaat Bro An Naoned ha kas a rafe an dra-se ar mil da bemp kant ma chomfe politikerezh An Naoned a-sav war se...Da skouer, pegoulz e vo savet ur radio holl-vrezhonek en Naoned hag a skignfe e Breizh-Uhel a-bezh ?
Tud varrek, ampart ha maout zo en Naoned evit hen ober a dra sur...
Un dra all. Dre ma kresk soñj an unvanidigezh e penn an dud kalonek e welomp muioc'h-mui a istrogelled hag a sav a-du gant ar Jakobined a eneb ar gultur c'hallaouek ouzh sevenadur Breizh...An trec'hioù war ar bed ne c'hellont ket lakaat ac'hanomp da ankounac'haat anezhañ hag hon enebourion a vev ennañ ivez memes mod...Da ziwall zo, da chom war evezh zo...
G.S. evit ar vrezhonegerien : komzit brezhoneg, fidamdoue !
Puten c'hast ! Ma yezh vamm en Naoned ! Me ne ouien dare ! N'eus ket da dortal, aet eo pell war-raok al labour louz a "zekulturasion" hon eus gouzañvet gant ar Republik diwar levezon e jakobined vrein. Piv a oar kement-se hiriv-an-deiz ? Pas kalz a dud, me bari !
Gant-se, ha kuit deomp da vont da get e-giz pobl, n'eus ken 'met un diskoulm : Breizh digabestr !
PS : Ne parlant pas breton, les bretonnants pourraient-ils à l\'avenir traduire leurs commentaires en Français ? Cela permettra à un grand nombre d\'entre nous ne parlant pas breton de comprendre, de répondre en conséquence et également d\'apprendre quelques mots de vocabulaire et des tournures de phrases (Merci d\'avance)
N\'oublions pas que nos têtes couronnées ont vite abandonné l\'usage du breton (la duchesse Anne ne le parlait pas, au mieux en comprenait quelques mots!). L\'administration ducale bretonne a utilisé le français avant même que celui-ci soit officialisé dans l\'administration du royaume de France, dans un soucis d\'efficacité commerciale et diplomatique.
Attention à ne pas lire QUE ce que vous voulez dans les textes anciens : le dit Von Harff donne-t-il des exemples linguistiques ? le \"breton\" qu\'il a entendu n\'est il pas du gallo, une langue d\'oïl que lui n\'arrive pas à comprendre (et il la qualifie de \"breton\" car il est en Bretagne)? a-t-il été ailleurs en Bretagne pour pouvoir comparer ou affirmer que cette langue entendue à Nantes est bien du breton ?
Travaillons avec méthodologie et cohérence, pour ne pas réécrire l\'histoire, déformer les faits, les interpréter pour aller dans le sens que l\'on veut, et peu importe le camp !
Ville gauloise, bien évidemment, où est venu se placer une langue d\'oïl / romane, mais où il y a toujours eu des bretonnants (activité commerciale oblige), qu\'ils soient de Basse-Bretagne, du sud Vannetais, du pays Guérandais...Etc...mais de moins en moins avec le temps, et ne représentant qu\'une petite communauté (tant mieux si elle existe toujours).
Quant à la politique de \"conquête\" linguistique, c\'est simple : pour un état breton uni, il faut une langue unie, d\'où le breton \"peurunvan\", et donc une politique linguistique globale revendicative et un ensemble néo-bretonnant plein de néologismes incompréhensibles pour les Anciens, souvent mal construits, mais dont le but est d\'hisser le breton à la hauteur du français : toujours cette idée en fond que la langue bretonne serait plouc, dépassée, et qu\'il faut la \"mettre à jour\". Comme si elle ne se suffisait pas à elle-même dans son état actuel (je ne parle pas du nombre de locuteurs, là)
Arabat adskrivañ an istor gant sotonioù, gant traoù ijinet, pe lennet a-dreuz (ha komprenet a-dreuz, adlavaret a-dreuz). Perak atao prechañ eus ur mare ijinet, ur vro hag ur sevenadur ijinet, ha n\'oa ket bet morse ? Dao eo taput ar fedoù, hep ijinañ netra, ha sell war-zu an dazont ! Ar stourm eo a-enep ar republik gall, ket etre pobloù Breizh, diwar traouigoù an istor !
Ur vro unanet, dieub, gant ur yezh kentañ, ha yezhoù all !
Pour etre complet, je vous informe que nos deux élus du MoDem 44( Isabelle Loirat et Benoit Blineau) ont également voté pour, ajoutant pour l'occasion, une demande de liaison ferroviaire directe entre Nantes et Rennes. Une sorte de réunification par le rail.
P.S: ne parlant pas le francais, les "françonnants" pourraient-ils à l'avenir traduire leurs commentaires en la langue de Molière? cela permettra à un grand nombre d'entre nous ne parlant pas le français de comprendre, de répondre en conséquence et également d'apprendre quelques mots de vocabulaire et de tournures de phrases (trugarez bras). (pour écrire ceci j'ai bien sûr, dû employé mon -fidèle- traducteur prété par Monsieur Waldeck Rousseau).
Car, finalement, tout est là : le breton n'a pas seulement pour fonction d'être figé sur de beaux panneaux à Nantes ou ailleurs. Il est surtout fait pour vivre, par lui même et pour lui même, sans devoir passer sous le joug d'une autre langue, particulièrement le français.
Il existe suffisamment de méthodes d'apprentissage et de cours de breton pour que tu t'initie à cette langue. Fais l'effort de t'y mettre, tu ne le regrettera pas.
Il s'agira pour toi, dans tous les cas, d'un enrichissement et d'une ouverture pour l'esprit. Un exemple, un seul : bilingue français-breton, je me passionne pour le cinéma anglo-saxon en V.O... depuis que je maîtrise bien le breton. Le fait d'approfondir mes connaissances en breton m'a pour ainsi dire ouvert de nouvelles perspectives, m'a ouvert à la différence, à l'autre.
A toi donc, si tu le veux, de te défaire de ce carcan franco-français qui limite tellement ton champs de vision... comme le désirent tant ce qui tentent, depuis 1789, de limiter l'influence des parlers autres que celui, officiel, de la République, intérieurs comme extérieurs : comme moi, tu as du sortir du système scolaire après 7 années d'étude de l'anglais... sans être capable de le parler ni de comprendre un locuteur de naissance ! Belle efficacité, neketa ?
Mais ne compte pas sur moi, certainement pas, pour te macher le travail. Prends toi en main, tout simplement. Et tu accèdera peut-être à cette universalité dont les défenseurs de la JaKKKobinie nous rabachent tellement les oreilles... en prenant toutefois bien soin de cadenasser les chaines de ton carcan.
Comme le chante si bien Jean-Louis, à toi, l'age venu,la découverte ou l'ignorance. Cordialement
Chacun est libre d'apprendre la langue qu'il veut en plus de sa langue maternelle. L'éternel argument de l'ouverture d'esprit ne tien pas puisque vous affirmez que vous ne traduirez pas vos écrits en français pour les pauvres idiots qui ne le parlent pas. Bel exemple d'ouverture d'esprit. L'apprentissage est relève du choix et de l'intérêt du breton. Je n'ai pas eu besoin d'apprendre le breton pour m'intéresser aux films anglais ou allemand en VO, ni pour apprendre un peu de danois et commencer des cours de chinois.
En tous cas, la politesse veut, dans un groupe de personne, que l'on parle la langue que tout le monde puisse comprendre.
@ Gaël
Je ne suis pas d'accord avec vous. Ma langue maternelle est le breton et pourtant, je dois me la réaproprier.
Pourquoi? Parce que bien qu'étant ma langue maternelle (langue de ma mère), c'est en français qu'elle m'a parlé.
Beaucoup de bretons sont dans cette situation.
Le breton n'est pas une langue étrangère, ou optionnelle, ou une langue d'ouverture d'esprit... Non, le breton est NOTRE langue et qui nous a été volé! (je ne rentre pas dans le débat sur la raison de ce vol, ni sur les responsabilités).
Le breton a donc toute sa place sur ABP, et pas nécessairement dans un apartheid réservé!
Je ne comprends pas tout, pas encore, mais MOI, cela me fait IMMENSEMENT PLAISIR de voir ma langue être utilisé!
Désolé, mais le breton est la langue de la Bretagne!
Si vous voulez vous plaindre, écrivez aux responsables qui nous ont oté notre bilinguisme et fait de vous, de moi, des handicapés linguistiques!
Et faite apprendre le breton à vos enfants pour qu'il ne soit pas dans la même situation que vous et moi!
C'est à se demander si la signature de cette charte ne va pas aboutir à plus de tensions.
Le problème ce n'est pas de dire quelques mots en breton pour un mariage de bretonnants. Je trouve ça bien, à condition que toutes les communautés de Nantes, toutes les autres langues de France, et du monde, à commencer par le parler d'oil des campagnes autour de Nantes, qui N'EST PAS le breton, je le rappelle, y aient droit. C'est une question de respect et d'accueil pour les mariés!
Le problème, c'est la signature d'une charte en breton dans une ville non bretonnante et qui a envie de le rester! C'est de se servir de la langue bretonne comme ARME politique et revendicatrice sur un territoire qui n'a jamais utilisé cette langue! Cette charte est à différents niveaux, la prochaine étape, c'est la bretonnisation de tous les lieux publics de Nantes,
l'obligation pour les employés des services publics(mairie,...) d'apprendre le breton etc...etc... Bref d'en faire une langue officielle, une langue NATIONALE, dans une Bretagne UNE et indivisible d'Ancenis à Brest !! Croyez-moi, ce sont bien leurs intentions, sous leur faux prétextes de défendre la diversité. La langue, ils n'en n'ont rien à cirer! Voir comment ils traitent les beaux parlers bretons populaires, et le gallo! Ce qu'ils préparent, c'est le GRAND jour de la Bretagne INDEPENDANTE!, dans l'irrespect total et le mépris des populations!
1) "N'oublions pas que nos têtes couronnées ont vite abandonné l'usage du breton (la duchesse Anne ne le parlait pas, au mieux en comprenait quelques mots!)."
Il faut arrêter avec ce stéréotype. Il fût une époque ou TOUTES les têtes couronnées d'Europe parlait français.
Jusqu'à Napoléon, TOUTE la noblesse britannique parlait français.
Au 19ème siècle, les souverains du Danemark, comme toute leur noblesse n'entendaient RIEN au danois (ils parlaient allemand).
Alors jetter ce reproche à la figure d'Anna Vreizh, sous forme d'accusation et sans tenir compte des usages en la matière en Europe, c'est proprement injuste! Et cela n'a pas de sens!
2)"a-t-il ( Le chevalier Arnold Von Haff) été ailleurs en Bretagne pour pouvoir comparer ou affirmer que cette langue entendue à Nantes est bien du breton?
Allez sur la page Wiki, il est présenté une page manuscrite de sa main en breton et bas-allemand. Il est aussi indiqué que cette personne était passionnée de cultures de de langues.
Ce n'était visiblement pas le premier imbécile venu (linguistiquement parlant), ni un touriste du genre "club med"!
Sur un site britannique, son ininéraire :
(voir le site)
Travaillons avec méthodologie et cohérence, pour ne pas réécrire l'histoire, déformer les faits, les interpréter pour aller dans le sens que l'on veut, et peu importe le camp !"
Hiro
Pour le coup c'est vous qui avez envie de réécrire l'histoire, comme tous ceux qui affirment qu'on n'a jamais parlé breton à Nantes.
Cela vous gêne manifestement qu'Arnold Von Harff ait découvert en 1499 du breton à Nantes, et vous voudriez que ce soit du gallo. J'ai pourtant donner une liste de mots, dans l'orthographe même d'Arnold Von Harff : bara, gwin, kick, pisket, haelen, mat ...
En voici d'autres : Nosmat, golo, gorwet, hifit, dribit ...
Et des phrases :
Me vel tin paia (= Me a fell din paiañ)
Gwalget mar rochet ! (= Gwalc'hit ma roched !)
Madin nent la renis ? (= E-men emañ an hent etrezek Roazhon ?) Où est la route pour Rennes ?
Il est rare d'avoir des documents écrits en breton à cette époque. Et ces informations d'Arnold Von Harff sont précieuses et passionnantes. C'est un voyageur allemand qui a parcouru beaucoup de pays, et à chaque fois il s'est intéressé aux langues qu'il rencontrait. En voici la liste : le breton, le slovène, le turc, le biscayen (le basque), l'hébreu, le « sarrazin » (l'arabe), l'albanais, le hongrois, le syrien, l'« éthiopien » (l'amharique), l'arménien.
«Arnold von Harff (1471 in Castell Harff, Bedburg - January 1505) was a German traveler from the XVth century, from Köln. Von Hariff went on pilgrimage to many countries, collecting both languages and cultural information. He wrote about several languages during his travels (1496-1499) : Breton, Slovenian language, Turkish, Basque language, Hebrew language, Arabic, Albanian language, Hungarian language, Syriac language, Amharic language, and Armenian language.»
Wikipedia
Il est allé à Saint-Jacques de Compostelle, a traversé le Pays Basque, est remonté, passé par Nantes, puis Rennes, pour se rendre au Mont Saint-Michel.
"En tous cas, la politesse veut, dans un groupe de personne, que l'on parle la langue que tout le monde puisse comprendre."
La politesse veut que l'on s'adresse à quelqu'un dans la langue qu'il comprend. Mais sur internet, lorque l'on commente un article de presse, on ne s'adresse pas à une personne en particulier.
Si on veut aller vers une société plurilingue, ce n'est pas en demandant systématiquement de traduire que l'on y arrivera. La traduction se faisant en plus toujours de la langue dominée vers la langue dominante.
A partir du moment où un commentaire ne s'adresse à personne en particulier, mais seulement à ceux qui ont envie de le lire, c'est à ceux qui ont envie de le lire de faire l'effort d'apprendre la langue dans laquelle le texte est écrit. Sinon, c'est la langue dominante, ici le français, qui s'impose au détriment des langues minoritaires.
Le jacobin qui accuse de jacobinerie.... Toujours un délice!
Merci d'avoir mis le panneau "ATTENTION DANGER".
Mais rassurez-vous, même sans ça on s'aperçoit sans difficulté de la dangerosité de vos idées!
"Bref d'en faire une langue officielle, une langue NATIONALE, dans une Bretagne UNE et indivisible d'Ancenis à Brest !!"
J'ai cru un moment que vous parliez de la France ?!
Digarez, paotr, met war lec'hienn ABP emaout aze ! N'eo ket na war hini ar C'h/K.K.K, na war hini ar "Soñj Dieub". Ha me 'gav dit, ga' prepojoù 'giz da re, emañ nebeutoc'h da lec'h amañ eget hini Paul Emily.
Oui vous avez raison, le but final c\'est l\'indépendance de la Bretagne, Nantes inclus bien sûr, et nous sommes sur le bon chemin.
Malgré tout, je n\'arrive pas à croire que vous pensez ce que vous écrivez,à moins que vous ne soyez un barbouze de la piscine...
Mes remarques étaient pour amener à argumenter sur le sujet : cela a été fait et c\'est très bien.
Mais peut on dire qu\'il a été \"en Bretagne\", n\'ayant fait qu\'un passage entre Nantes le Mt St Michel via Rennes ? ya, me a oar : klask a ran spazañ laoù !
Mais le tout est d\'argumenter sur ce qu\'on avance, afin d\'être le plus pertinent possible.
Et je vous remercie d\'avoir été dans ce sens.
Quant aux têtes couronnées, non représentatives des peuples qu\'elles dirigent, il était nécessaire de souligner leur pratique du français et leur méconnaissance du breton, afin d\'éviter les clichés sur le sujet, que l\'on lit trop souvent.
En Histoire, il est nécessaire de prendre du recul pour analyser les faits, sans passions.
"il est nécessaire de prendre du recul pour analyser les faits, sans passions. "
Oui, mais il faut aussi savoir remettre les faits dans leur contexte pour les comprendre. (Ne pas reprocher aux souverains bretons ce que l'on ne reproche pas aux autres souverains d'Europe).
"Mais peut on dire qu'il a été «en Bretagne», n'ayant fait qu'un passage entre Nantes le Mt St Michel via Rennes ?"
Peux-t-on dire d'un américain qui vient à Paris qu'il est venu en France?
Peux-t-on dire d'un Français ou d'un Breton qui vient à Londres, qu'il est venu en Grande-Bretagne???!!!
Ben oui, et non, mais néanmoins oui!
Je ne comprenais pas vraiment le but de votre message. J'avais donné dans mon post des mots et phrases en breton, tels que relevée par le voyageur Von Harff, et vous vous demandez si en fait ce ne serait pas du ... gallo. Avec les liens internet il était en outre facile de vérifier la justesse de l'information.
"Mais peut on dire qu'il a été «en Bretagne», n'ayant fait qu'un passage entre Nantes le Mt St Michel via Rennes ? ya, me a oar : klask a ran spazañ laoù !"
Là encore, je ne comprends pas. Si aller à Nantes et à Rennes, ce n'est pas aller en Bretagne, alors, c'est allé où ? En PaysdeLoire ? Je crois qu'à l'époque, en 1499, Les PaysdeLoire n'avait pas encore germé dans le cerveau de ses concepteurs !
Pour un voyageur allemand, Nantes, en 1499, c'est en Bretagne ! Et pour tout le monde. L'idéologie "ligérienne" n'existait pas alors. Etonnant, non ??
\"vous affirmez que vous ne traduirez pas vos écrits en français pour les pauvres idiots qui ne le parlent pas\", \"regarder de haut\", etc... Jamais je n\'ai employé de tels propos méprisants. Je considère simplement que la langue bretonne a au moins autant de légitimité que le français en Bretagne, voire davantage.
«Il existe une version bretonne d\'ABP, les personnes qui veulent écrire en breton devraient aller sur cette partie du site et éviter de regarder de haut les non bretonnants comme le fait M. Paul Emily.» :je voudrais simplement signaler que même en Afrique du Sud, l\'Apartheid appartient au passé depuis pas mal d\'années.
Il est particulièrement choquant que ce genre de propos se retrouvent sur le site de l\'ABP, revendiqués par un prénommé \"Gaël\", prénom celtique s\'il en est. J\'en déduit que, hélas, le processus de déculturation en Bretagne est réellement très avancé et a fait de gros trous dans les cervelles.
Ne serait-ce que pour cette raison, je maintiens l\'ensemble des propos de mon premier commentaire,sans en retrancher un mot.
Pour les moins fainéants des francisants (voire des fascisants), je conclurais par un proverbe: \"gwelloc\'h deskiñ mabig bihan eget dastum madoù dezhañ\", soit plus ou moins l\'équivalent armoricain du confuciusien \"Quand un homme a faim, mieux vaut lui apprendre à pêcher que de lui donner un poisson.\" Mais encore faut-il que l\'homme ou le petit-fils en question veuille bien se donner la peine de \"crocher dedans\", comme on dit (aussi) chez nous.
Et là, je ne peux rien pour vous. C\'est par la volonté, le goût de l\'effort, le travail et la passion pour son pays et sa culture que l\'on parvient à se dépasser : pas par la charité ou l\' aumone. C\'est là une leçon de mon père goémonier, bretonnant, du temps où, malade comme un chien, il devait aller à la grève pour gagner sa croute. Car pas d\'allocations. Une vie dure, des hommes durs... la sélection naturelle, en quelque sorte, et non pas une société d\'assistés. Et oui, c\'est mon côté \"homme de Droite\". Cela plaira sans doute à \"paotr an Apartheid\". Emphatie, quand tu nous tient. Et puis, finalement, je peux être méchant, tiens ! Ha kenderc\'hel \'rin da ober g\'ar brezhoneg amañ, \'lec\'h all ha \'lec\'h ma karin, hiriv, warc\'hoazh ha da viken ! Bevet Breizh !
.1 dans le rétroviseur
L’Histoire est alors figée, momifiée. Comme par une sorte d’arrêt sur image généralisé, l’Histoire est enfermée dans une armoire qui sent la naphtaline. Et dont les portes sont fermées à double-tour, afin de ne pas contaminer le présent. Le passé est prié de rester à sa place et de ne pas interférer avec aujourd’hui. Car aujourd’hui est autrement plus sérieux. Aujourd’hui est calme, lumineux, et civilisé quand le flot historique est plein de fureur, de tumultes, d’obscurités, et de barbarie. Tu parles ! Les siècles passés devraient donc être lus à travers une grille d’analyse d’aujourd’hui . Et l’on aperçoit bien que cela sert certains intérêts contemporains.
Ce petit jeu du rétroviseur sied manifestement aux promoteurs de la Pédéhélie. Des historiens, bien en cour, se démènent pour nous expliquer que la Bretagne n’a jamais vraiment existé comme entité politique pour la simple raison qu’elle n’a pas d’existence reconnue aujourd’hui. On se croirait dans un mauvais film policier. En gros, la victime n’a jamais été vivante ou en bonne santé puisque je constate aujourd’hui qu’elle est décédée ou sérieusement blessée. Voilà leur raisonnement, ou plutôt la fable qu’ils nous content. Malgré des précautions parfois pitoyables, ils ne parviennent guère à masquer à quel point ils sont inféodés – intellectuellement, mais sans doute pas seulement – à un pouvoir, dont ils défendent l’ «écrasante » logique « jacobine » maint fois dénoncée ici. Ces gens-là sont droits dans leur bottes (modèle 1941).
.2 en marche avant.
L’Histoire est alors cette passerelle, établie sur le fugace ou aérien présent, qui prend pied sur les rives du passé pour nous projeter vers l’avenir, lointain ou déjà palpable, mais en continuité vitale, avec ce qui a été. L’Histoire respecte les précessions. C’est là un truisme qui semble échapper à certains. Tout déploiement, toute action se tisse dans l’espace (la géographie, qui parfois atteint au sublime, ainsi avec la péninsule bretonne) et dans le temps (l’épaisseur historique, un lest qui bien souvent en Europe, et singulièrement en Bretagne, s’évalue sur une durée plus que séculaire, millénaire).
Cette Histoire vivante, qui dit – pour qui veut bien en lire les traces multiples (pierre, papier, langue, musique et autres formes culturelles filtrées au tribunal du temps, etc…) – qu’elle vient de quelque part, affleure au présent et se fait promesse d’avenir. Elle ne masque pas les conflits et le sang lorsqu’il a coulé, elle prodigue fierté et confiance…et invite à accueillir la nouveauté dans la vigilance. Cette Histoire, pour nous en ce débat, est bretonne. Elle dit que la Bretagne, qui s’est construite à la faveur de plusieurs siècles de migrations bretonnes trans-Manche en continuité avec l’Armorique celtique et romaine, a manifesté la force d’exister face au danger maritime (la menace viking, écartée) comme face au danger continental (la menace franque, victorieuse). Et la Bretagne, qui se sait européenne depuis toujours, veut continuer à être ce qu’elle est, un promontoire avancé, ouvert aux vents du large et des échanges, commerciaux mais pas seulement. Rappelez vous : les Grecs (Uxisama est le premier nom connu d’Ouessant, l’ile la plus haute), les Romains (leurs galères, mais aussi leurs bateaux marchands qui naviguaient en Manche), les courants du Christianisme antique (portés jusqu’aux iles britanniques, puis vers la péninsule continentale à nouveau, par effet boomerang), tout cela s’est rencontré en terre de Celtie. Alors oui, la Bretagne qui respire l’air du large, aspire à une liberté que l’on nous dit aller de pair avec la démocratie. Seulement, voilà, un certain impérialisme remue encore, et rugit et piaffe sporadiquement, sous l’habillage de la république (à la française). Le vent tourne. Le (prin)temps arrive. Il me semble que la Bretagnerajeunit.
Meur a zoare zo da sellout ouzh an Istor. War-gile ha war-aok. An eil o vezañ hini renerien rannvro velestradurel Pedehell, pa vez eben hini ar Vretoned. Seul vui e brederian seul vui e soñjan e dleo da Vreizh bezañ doujañs outi.
Et quelle idée ai-je eu d'oser "critiquer" la sacro-sainte duchesse Anne ! que les foudres des dieux s'abattent sur moi !
Bien sûr que la plupart des royautés d'Europe utilisaient le français à une époque ! d'où mon rappel pour bien remettre les choses à leurs places, et qu'on arrête avec les idées reçues bien loin de la réalité historique sur des personnages comme la Duchesse Anne.
C'est en laissant derrière nous tous ces clichés, et en appréhendant l'histoire avec un regard neuf, que l'on pourra avancer.
Votre considération sur l\' Histoire m\'est apparue particulièrement intéressante. J\'adhérais déjà à cette vision des choses que vous avez fort bien formulée, et vous sais gré de l\'avoir ainsi mise en ligne.
N\'oublions pas, effectivement, que l\'\"on vit vit en avant et on comprend en arrière\". Le printemps que vous annoncez réchauffera le coeur de bien de vos concitoyens (j\'allais dire :\"compatriotes\", mais sans doute m\'avancai-je...)
Dre-se 'rankan anzav on dipitet-kenañ gant an tabutoù, dibaot betek re m'eo ar vrezhonegerien a oar kemer perzh enno, memes pa vez kaoz eus o yezh.
Ma talc'h ar jeu da vont e-mod-se ne vo ket pell e vo en em gavet hor yezh e renk Paotred-ar-Sabat du-mañ : traoù hag a vez klevet anv diwarbenno,bep an amzer, hep kaout tro d'o c'hlevet james.
'Fin, un dra vat 'vo pa vo sinet ar garta "Ya d'ar Brezhoneg" gant kuzul-kêr an Naoned. Ur paz war-raok ouzhpenn evit ar Brezhoneg. Gloar d'an Ofis, a gustum, daoust d'ar skoilhoù diniver (ar Jakobined sod ha drouk, lod bretoned laosk...) lakaat an traoù da vont war-zu an tu mat. Peadra eo da gaout spi en dazont. Gourc'hemennoù ha dalc'hit peg !
Sur ces jolis plans on y voit la toujours sémillante vice-présidente. Elle est attablée, tailleur-chemisier, le stylo est en main, le sourire est figé, c\'est pour les torches du cru. La charte c\'est un texte imbitable (heureusement traduit en français) que les élus paraphent avec empressement :
allez mettons le niveau 1 ça ira pour ce coup-ci, c\'est à dire des ronds points en brezhoneg, après il ne sera pas dit que....
Les élus du petit peuple devront s\'attendre à recevoir de temps à autres un coup de fil d\'un ayatollah du peurunvan, orthographe rémunérée par la région, le préposé à la surveillance du territoire neo brezhoneK s\'emportera volontiers pour un maudit toponyme orthographié en skolveuriek ou en interdialectale (manque un skrab da reorig ou un -hash après le Zed, ben oui nondedie zorro n\'a pas sa place en Bretagne). Entre les tulipes et les jonquilles ça fait tâche, même si aucun paroissien n\'y prétera la plus petite attention qui soit. Souvent d\'ailleurs si le paroissien lit le breton, il a une préférence pour l\'orthographe de kantik ar baradoz, étonnant non ?
Il se murmure que nombre de communes restent coincés sur le live unan et refusent de passer au niveau mac2 vitsse supérieure, c\'est à dire celui des privezhioù, sprotsva, vodkava et arsellva bevoniezh (si si ça existe).
Plus c\'est gros plus ça passe, pendant un temps, puis cette esbrouffe se tasse, ça fait pshitt et ça se rétame la gueule dans un coin de bureau. Cette charte c\'est rien de mieux qu\'une charretée de 5 ans. La date de péremption est sur l\'emballage, c\'est marqué, après on remballe. Alors bien sûr seuls les jacobins ferraillent contre l\'ofis, cela n\'empêche pas un bon nombre de gens plus neutres et plus sages d\'y réfléchir à deux fois et de se dire: ne vim ket paket diw wech, ga\'d ar vèz.
Ret eo krediñ, ha strivañ, strivañ dreist-holl, ha klask gouzout : "petra a ran-me evit ar brezhoneg ?" Hag kement-se 'c'hell bezañ nebeut a dra, evel skrivañ un nebeut frazennoù brezhonek dister war al lec'hienn-mañ... Krediñ, strivañ, ha pa vefe en un doare munut ... ha paouez da bismigañ. Ya ! Paouez da glask pemp troad d'ar maout ! Gourc'hemennoù da dud an Ofis evit o labour. Gant ma kendalc'hint ganti, betek an trec'h !
Met petra 'ginnigit-c'hwi dre-just ? "Ramplasiñ" ar banell "arsellva bevoniezh" gant unan all, skolveuriek an tamm anezhi ha kuit a "neolojism", 'giz "observatouar a violoji". un taol kaer, avat ! Peotramant laoskel ar brezhoneg de greviñ a-nebeudoù ? Ah Ya ! N'eo ket fall "dutout", sell ! Klap, klap, klap, brav-tre, aotroù.
Ma. Trawalc'h gant ar c'honirioù : petra 'ginnigit-c'hwi ?
La charte ne fait pas de miracles, est-elle inefficace ? Je ne pense pas, et je suppose qu'à l'Office public .. on peut en mesurer les résultats. Je crois qu'une telle charte exise au Pays Basque, si même elle n'a pas inspiré la charte bretonne.
La charte est un outil pour essayer de faire bouger les choses dans chaque commune, sinon, rien ne se passerait. Mais seule une généralisation de l'enseignement bilingue permettra de faire des progrès substanciel, et d'ici là la charte s'emblera n'avoir que des résultats modestes.
Présentation de la charte sur wikipedia, avec les signatiares :
(voir le site)
Spastik Lullaby, alias envazao, alias pochik, alias ... ne semble pas prêt d'avoir une vue un minimum objective des choses, ni de changer de style, reconnaissable sous la multiplicité des pseudos.
Tant qu'il ne se montre pas trop aggressif.
... pa lavarez divez kaer : \"petra a ran-me evit ar brezhoneg ?\" (skoutegoh n\'us ket war an douar)
... peotramant CheGevaregez war an Ti Shirt (roched T): \"betek an treh...\".
Gwelloh din-me ha d\'eur c\'hlaz all (muioh eged ma soñjit) peuri langach va zadou koz eged lakad ginaouien da gredi e tlarou an trede emsav eet da EMSAV XXI...
amen ! prest bepred !
Deskiñ a reer kalz traoù digant ar Skouted.
Klask bezañ an efedusañ ar gwellañ, da skouer.
Gant hoc\'h emzalc\'h n\'eus ket ezhomm eus Jokobined dizesk war hor sevenadur hag hor yezhoù evit freuzañ stalig ar brezhoneg : boulc\'het-kaer eo an erv ganeoc\'h.
Pismigañ, kavout abeg, klask pemp troad d\'ar maout : setu hoc\'h obererezhioù. Kinnig ebet, emlusk a-bouez ebet: setu ho disoc\'hoù.
Neuze, ya : ur mod da skivañ nemetken, ur mod ober urzhiet-kaer abalamour da vezañ efedus, setu aze traoù hag a oar reiñ frouezh, e-giz ma vez gallet lenn er pennad-skrid-mañ.
Evit a sell ouzh ma \"lugan muiañ-karet\", kavout a ra din eo koulz hag ho \"peuri langach va zadou koz\". Ar saout an hini eo a gustum peuriñ (penaos ? Ha c\'hwi ken tost eus ar bopl, \"sañsetamant\", n\'ouzoc\'h ket se ?). Kendalc\'hit neuze da zaskiriat en ho korn, \"margarit\" pe mar karit, m\'emaoc\'h brav en ho jeu e-giz-se.
Met da ziwall zo memes tra. Gant a-vec\'h 200 000 komzer emañ kontell ar boser o tostaat ouzhomp-ni holl. Peadra da lakaat an den da brederiañ, n\'eo ket \'ta ? Kenavo kentañ tro e-barzh ar buorzh !
Grotesquement campé sur son front de squelette,
Qu'un diadème affreux sentant le carnaval.
Sans éperons, sans fouet, il essouffle un cheval,
Fantôme comme lui, rosse apocalyptique
Qui bave des naseaux comme un épileptique.
Au travers de l'espace ils s'enfoncent tous deux,
Et foulent l'infini d'un sabot hasardeux.
Le cavalier promène un sabre qui flamboie
Sur les foules sans nom que sa monture broie,
Et parcourt, comme un prince inspectant sa maison,
Le cimetière immense et froid, sans horizon,
Où gisent, aux lueurs d'un soleil blanc et terne,
Les peuples de l'histoire ancienne et moderne
C.Baudelaire
"Pep den a dle heuilh e donkadur.
Honnezh eo lezenn ar bed-mañ.
Gwasket 'voe va c'halon a-dra-sur,
Met 'gare ket pezh a garan.
Dezhañ pinvidigezh, enorioù,
Din-me paourentez ha dispriz.
Met 'drokfen ket evit teñzorioù
Va Bro, va Yezh ha va Frankiz"
Anjela Duval.
Je crois à l'émotion et aux sentiments! Je crois...
Ä la puissance des moyens!
J'aime mon pays...Et vous savez lequel? Hag ar "Frankiz" au dessus de tout!A us da...
Je ne veux de "Fitna" en quelque domaine que ce soit, qui puisse réduire toujours et encore la Bretagne!!!!
Il est des débats, des combats de Bretons, qui sont pour l'AVENIR!
N'euzh forhz ma gomzomp bremañ, eus ar pezh a c'hoarvezo en un dazont ijinet en o speredoù, met ret eo ober evel ma c'hoarvezo warc'hoazh, buan, an davoud -se...
Vous déviez du sujet.
La personne en question est allé à Rennes et Nantes et à fait la connaissance avec une langue qui n'est pas la sienne mais qu'il a identifié comme du breton, et ses écrits le prouve.
Si vous allez à Berlin, certes vous ne connaissez certainement pas toute l'Allemagne mais vous êtes néanmoins capable d'identifier que la langue parlé dans cette ville est de l'allemand.
Faut pas prendre les gens pour plus bêtes qu'ils ne le sont, mais pour une homme vivant il y a 5 siècle!
La "sacro-sainte duchesse Anne", encore une attaque gratuite.
Désolé, mais c'est vous qui avez laissé entendre que cette duchesse ne parlait pas breton (d'une manière accusatoire) en omettant de placer le fait dans son contexte, c'est à dire de mentionner que beaucoups de souverains européens ne parlait pas, ou mal, leur langue.
Vous êtes profs d'histoire, désolé de vous le dire, mais présenter un fait en le sortant de son contexte n'est pas très professionnel!
Et c'est ça que je n'apprécie pas! Car en sortant un fait de son contexte, on peut tout faire dire à l'histoire!
D'une certaines façon, on profite de l'ignorance des gens!
Mais je ne dis pas que c'était votre intention.
A part cela rien de change sur le fond.
Durant la seconde moitié du XIVe siècle, le « Chastel de la Tour Neuve » est agrandi par Jean IV de B??????, qui fait bâtir plusieurs tours polygonales en granit. En 1466, François II de B????? décide de reconstruire le château. À la mort de François II en 1488, sa fille, Anne de B??????, qui sera reine de France de 1491 à 1514. En 1532, l'édifice devient propriété royale à l'occasion de l'union de la B?????? à la France.
Sous les ducs Claude de France, François III et Henri, François Ier de France est usufruitier du duché. Sous son impulsion et au cours des XVIe et XVIIe siècles, le château est choisi comme résidence b????? des rois de France.Le duc de Mercœur, gouverneur de B??????, renforce les défenses du château.