Notre interrogation est double :
Premièrement, cette nouvelle structure se superpose à celle, déjà en place, du Pays de Cornouaille, même si cette dernière existe peu. La prolifération et le cumul engendrent la confusion ainsi qu’une concurrence néfaste et une mauvaise lisibilité aux yeux de la population.
Deuxièmement, la nomination d’un expert et d’un chef d’entreprise, aussi dynamiques soient ils, avant tout débat contradictoire au sein de Quimper-Communauté sur l’objectif recherché, témoigne plus d’une médiatisation que d’une vision politique clairement défini. Nous regrettons, de manière générale, le manque de débats au sein de Quimper-Communauté.
Aussi, nous nous demandons si cette initiative intempestive ne répond pas à une injonction gouvernementale de recadrer les collectivités locales. Les déclarations de M. Hortefeux, ministre des collectivités locales, exprimant ses doutes sur la pertinence des Pays vont dans ce sens. De même, les futures contractualisations avec les Pays, mise en place par le Conseil Régional de Bretagne apparaissent sapées.
A l’approche des secondes assises territoriales organisées par la Région le 5 Novembre à St Brieuc, Quimper-Communauté ne sert pas l’intérêt commun à l’ensemble des Cornouaillais.