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- Dépêche -
La loi sur la décentralisation sera présentée au gouvernement au mois de mars
Au cours du Conseil des Ministres qui s'est tenu aujourd'hui 3 janvier, on a appris que la Loi Lebranchu ne serait présentée qu'au mois de mars. http://www.acteurspublics.com/2013/01/03/la-feuille-de-route-du-gouvernement-pour-2013 du compte rendu
Philippe Argouarch pour ABP le 3/01/13 17:47

Au cours du Conseil des Ministres qui s'est tenu aujourd'hui 3 janvier, on a appris que la Loi Lebranchu ne serait présentée qu'au mois de mars.

(voir le site) du compte rendu, qui, en ce qui nous concerne, déclare ceci : "La loi de décentralisation permettra d'instaurer “un véritable partenariat entre l'État et les collectivités”, a déclaré le chef du gouvernement, et d'accroître l'engagement des collectivités, “notamment des régions”, “au service de la compétitivité et de la croissance du pays, de simplifier l'action publique et de réaliser des économies en supprimant les doublons et en renforçant la mutualisation, et d'ouvrir une nouvelle étape pour la démocratie locale et la transparence du fonctionnement des collectivités”.

La décentralisation permettra aussi de redessiner la carte urbaine de l'Hexagone via la “consécration” du rôle des métropoles et la mise en œuvre de dispositions institutionnelles spécifiques à Paris, Lyon et Marseille. Les zones rurales et défavorisées ne seront pas oubliées. Enfin, un comité interministériel se réunira en février pour donner “un nouveau souffle” à la politique de la ville et revoir les zonages, souvent jugés complexes, voire incompréhensibles, par les élus locaux. Pas facile, en effet, de faire aujourd'hui la différence entre zones urbaines sensibles, zones de redynamisation urbaine ou zones franches urbaines…"

En ce qui concerne la réunification de la Bretagne, madame la ministre Lebranchu a été claire pour ceux qui savent lire les déclarations des politiques. Il n'y en aura pas. Pas plus qu'une collectivité basque réclamée pourtant pas les élus basques.

Philippe Argouarch

Document PDF programmetravail.pdf le compte rendu Conseil des Ministres du 3 janvier 2013. Source : Le gouvernement
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Philippe Argouarch est un reporter multi-média ABP pour la Cornouaille. Il a lancé ABP en octobre 2003. Auparavant, il a été le webmaster de l'International Herald Tribune à Paris et avant ça, un des trois webmasters de la Wells Fargo Bank à San Francisco. Il a aussi travaillé dans des start-up et dans un laboratoire de recherche de l'université de Stanford.
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Vos 5 commentaires
marc iliou Le Jeudi 3 janvier 2013 20:22
Encore une loi bidon à venir , beaucoup de bruit pour rien apparemment !
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Jack Leguen Le Vendredi 4 janvier 2013 04:28
Le politique qui aura le courage et la trempe d'ouvrir la "boîte de Pandore" pour reprendre leur expression n'est pas encore né. Les politiques ont trop peur de signer leur arrêt de mort. Vous y pensez pas...remettre en cause les fondements de la laïcité ?
Car il y a bien deux laïcités en France : la laïcité religieuse et la laïcité ethnique dont on ne parle jamais mais aui est appliquée implacablement sous le nom de "une et indivisible". La laïcité religieuse à été battue en brèche des le départ car la république ou l'empire ont du établir des dialogues avec les représentants des cultes catholiques, puis juifs et enfin sous Sarkozy du culte musulman. En établissant des dialogues et des concordats elle reconnaissait l'existence de communautés religieuses ce qui n'a jamais été le cas pour les minorités nationales.
La laïcité ethnique est bien plus monolithique , bien plus tabou car aucun dialogue n'a jamais été établi en France avec des représentants des communautés basque, bretonne etc. En tant que telles. L'état s'y est toujours refusé . Pour les communautés religieuses les forces en présence, souvent en dehors du territoire de la France ont fait que le dialogue fut inévitable . Pour les communautés nationales , les minorites ethniques, c'est bien plus compliqué , le dialogue est interdit. Il se fait indirectement via des représenant de la socitété civile qu'on ignore mais qu'on surveille attentivement. Dans toutes les republiques ont a bien pris soin d'eviter un vrai sénat a l'americaine ou à l'allemande pour justement avoir des élus représentants des minorités nationales. Il ne fallait pas avoir d'interlocuteurs. La Republique se veut une nation et une seule apres avoir essayé sous Robespierre d'instaurer une religion d'etat: le culte de la raison. Il fallait bien remplacer l'element fedérateur qu'avait été le Roi qu'on avait décapité. Donc la France reconnait les communautés religieuses de son territoire mais ne reconnait pas les communautés nationales ou les minorites nationales. Sacrés contradiction et seriueses entorses à la démocratie. Les seules nations que la France ait reconnues sur son territoire a été , que contrainte, suite à des luttes armées dans le cadre de la décolonisation comme pour l'Algérie. Pour le reste, l'etat a toujours pensé que le brassage des populations finirait par résoudre le problème et il a tout fait pour le favoriser, chose qui avait aucun impact sur les religions. Il se trouve qu'avec l'Internet et autres révolutions le territoire en tant que tel à perdu de son importance pour définir une communauté nationale . Les patriotes bretons sont connectés entre eux de Brest à Shangaii en passant par le 15eme arrondissemnt ou New-York. Un élément nouveau que le projet politique jacobin n'avait pas ou anticiper et qui le rend caduque au moment même où l'État était sur le point d'aboutir son oeuvre diabolique de destrcution des nations qui composaient son territoire.
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Michel Prigent Le Vendredi 4 janvier 2013 05:50
Cà, pour du changement, c'est du changement !!!
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Pierre CAMARET Le Vendredi 4 janvier 2013 06:49
Evidemment .
Mais l'Alsace , elle avance ........ sans bruit .La cousine Germaine Angela doit donner quelques pressions .
Il y a environ un an , quelquun me reprochait de soutenir Sarkosy ( ce qui n'etait pas vrai . Ce qui etait vrai , je le preferai a Hollande ) et l'argument etait comment peux t on soutenit quelquun qui nous insulte.
Moi dans mon orgueil je prefere etre insulte , qu'ignore ( ceci est le cas present )Etre insulte signifie que j'existe , etre ignore signifie que je n'existe pas .
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eugène Le Tollec Le Vendredi 4 janvier 2013 12:54
J'ai toujours dit ,que cette loi de décentralisation ,n'est qu'une reprise en main de Paris sur le reste provinciale ,nous avons là une fine étude d'un centralisme "décentralisé" pour faire plaisir "aux c.. de Français".
Rien à tirer de la Lebranchu.
Cette équipe montre son vrai visage!
Alors les bretons êtes vous fiers de vos socialistes et de leus amendements!
De leurs utopies permanentes!.... mais vous voterez encore et encore pour ces mascarades!
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