- Dépêche -
La justice annule la plainte en diffamation contre Splann ! : une victoire pour la liberté de la presse
La chambre de l’instruction de la Cour d’appel de Rennes a prononcé ce vendredi l’annulation de la plainte en diffamation déposée par Philippe Bizien contre le média d’investigation Splann !, confirmant l’irrégularité d’une procédure largement perçue comme une tentative de museler la liberté d’informer.
Par Philippe Argouarch et chatGPT pour ABP le 10/06/25 9:52
Rennes, 6 juin 2025 — La chambre de l’instruction de la Cour d’appel de Rennes a prononcé ce vendredi l’annulation de la plainte en diffamation déposée par Philippe Bizien contre le média d’investigation Splann !, confirmant l’irrégularité d’une procédure largement perçue comme une tentative de museler la liberté d’informer.
Une plainte jugée irrecevable
Dans son arrêt n°592, la cour d’appel constate que la procédure intentée par l’un des représentants les plus influents du lobby porcin breton souffre de vices de forme majeurs, ce qui la rend juridiquement irrecevable. Pour Splann !, cette décision marque une étape importante dans la défense du journalisme d’investigation en Bretagne.
« C’est une reconnaissance claire du fait que cette plainte visait à restreindre notre liberté d’enquêter et le droit des citoyens à être informés » , a réagi l’équipe de Splann ! dans un communiqué publié le 7 juin.
Un média sous pression depuis ses révélations
Depuis plusieurs mois, le média indépendant breton Splann ! est visé par des pressions judiciaires, économiques et politiques à la suite de plusieurs enquêtes sensibles, notamment sur l’impact de l’agro-industrie en Bretagne.
La plainte de Philippe Bizien — figure de la filière porcine — faisait suite à la publication d’éléments accablants concernant l’environnement, la santé publique et les réseaux d’influence économiques.
Une décision saluée par la profession
Plusieurs syndicats de journalistes et organisations de défense des libertés ont salué l’arrêt de la Cour d’appel de Rennes, estimant qu’il s’agit d’une victoire pour la liberté de la presse en région, et d’un signal fort contre les procédures-bâillons.
📄 Arrêt de la cour d’appel disponible ici :
Arrêt n°592 du 6 juin 2025 — Rennes, chambre de l’instruction (PDF fourni par la rédaction)
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Splann !
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Penn Kaled le Vendredi 13 juin 2025 22:39
Ceux là mêmes qui sont souvent frileux sur les revendications bretonnes, vantent le fait que la Bretagne produit environ 40% des productions animales de l'hexagone et seraient près à aller au-delà, comme si la Bretagne serait indépendante et n'aurait pas d'ailleurs, à tort d'autres choix économiques.Mais la soi disant souveraineté alimentaire française, expression dans l'air des temps actuels,leur sert de prétexte. Encore si au moins en échange ces acteurs de l'agrobusiness revendiqueraient une meilleure équité fiscale pour la Bretagne, le budget du conseil régional serait bien moins dérisoire et la taxe à l'ordre du jour à laquelle ces entreprises risquent d'être soumises n'aurait pas lieu d'être.En attendant la concentration des productions hors sol bouleverse la vocation naturelle de l'agriculture bretonne. Le fait que la vitrine de ces élevages industriels est effectivement de plus plus correcte, elle cache des problèmes sous-jacents de plus en plus graves.La topographie, le relief, la nature des sols fait que l'érosion la perméabilité de beaucoup de ces terres entraînent des pollutions par éléments fertilisants nitrates et surtout pesticides qui se retrouvent dans les nappes et les cours d'eau, du fait que l'accaparement du foncier par ces gros élevages hors sol ont pour conséquence la disparition de la polyculture élevage au profit d'une augmentation exponentielle des cultures des céréales qui sont gourmandes en intrants ainsi que le maïs pompant beaucoup d'eau en période estivale contribuant à l'assèchement des sols des zones humides et la baisse de niveau des cours d'eau. Tout cela se fait au détriment de la diminution des surfaces en herbe, les prairies soient disparaissent au profit des cultures ou sont abandonnées, alors qu'elles sont d'un grand intérêt pour l'environnement.La robotisation de la traite produit souvent dans ce sens des effets pervers du fait que les animaux sortent de moins en moins, l'ensilage de maïs prend une part de plus en plus encore importante dans les rations au détriment de l'herbe pâturée.De part ce constat, les problèmes de pollution ne peuvent pas être résolus et cela vient bien davantage des conséquences des changements des assolements à l'opposé de la vocation naturelle de la Bretagne que des problèmes liés aux sièges de ces élevages industriels.Un certain nombre d'entre eux possèdent des superficies de plus mille hectares, ce type de structure contrairement à d'autres pays n'est pas adaptée à la configuration de la Bretagne.
Penn Kaled le Lundi 16 juin 2025 20:10
J'aurais bien voulu avoir au moins une réponse à mon commentaire et bien entendu une ou des réponses qui ne partagent pas mon point de vue. Tout çà pour dire que ce qui me désole, c'est l'abandon des questions économiques sociales et voir même écologiques par la mouvance bretonne, alors que c'est capital pour que la population adhère à l'idée d'émancipation de la Bretagne, l'économie c'est le nerf dela guerre.
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