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- Présentation de livre -
La France est-elle une démocratie?
Le Mouvement Fédéraliste de Bretagne signale la parution aux Editions Amalthée d'un ouvrage non partisan qui ne manquera pas d'intéresser tous les Bretons, et tous les hommes de bonne volonté de toutes les régions de France, qui souffrent de l'hégémonie et de la désinvolture de la superstructure politico -
Jean Yves Quiguer pour Mouvement fédéraliste de Bretagne le 15/10/07 15:12

Le Mouvement Fédéraliste de Bretagne signale la parution aux Editions Amalthée d'un ouvrage non partisan qui ne manquera pas d'intéresser tous les Bretons, et tous les hommes de bonne volonté de toutes les régions de France, qui souffrent de l'hégémonie et de la désinvolture de la superstructure politico - administrative qui nous gouverne.

Il s'agit d'un essai de Charles Rouxel intitulé « la France est-elle VRAIMENT une démocratie ? ».

Le Mouvement Fédéraliste de Bretagne se réjouit d'autant plus de la publication de cet ouvrage qu'il y voit confortées toutes les thèses qui sous-tendent son action.

La France est-elle VRAIMENT une démocratie ? La question peut sembler blasphématoire ! Notre pays ne se présente-t-il pas aux yeux du monde comme une grande démocratie, voire comme un modèle de démocratie parmi les nations ? A cette question, pourtant, l'auteur n'hésite pas à répondre par la négative

Examinant dans le détail le fonctionnement de nos institutions, il montre à quel point leur pratique s'écarte des nobles principes énoncés dans notre Constitution : bien des « Pouvoirs » qui, en fait, nous régissent ne sont en rien issus de la volonté du peuple, et s'exercent totalement hors de son contrôle.

Au nom de l'unité de la nation et de l'égalité de tous, un « Etat » central, dans lequel interviennent des élus peu représentatifs et mal armés, et des administrations puissantes et largement autonomes, pèse sur nos libertés en réglementant, de ses officines parisiennes, tous les détails de notre vie publique nationale, régionale et locale dans tous ses aspects, et jusqu'à bien des détails de notre vie privée.

Cet Etat tutélaire, présumé savoir et comprendre tout mieux que le peuple, et donc être, mieux que lui, en mesure d'apprécier ce qu'est l'intérêt général, prétend dominer tous les aspects de notre vie publique, pour notre plus grand bien.

Notre vécu dément brutalement cette prétention : depuis des décennies notre vie quotidienne est affligée de plaies telles que l'insécurité des banlieues, les incendies de voiture, le scandale des sans-logis, le chômage, et le surpeuplement des prisons. Depuis des décennies, à chaque élection, ces plaies sont présentées par deux grands partis concurrents comme intolérables et comme l'objet de priorités spéciales dans leurs programmes d'action. Pourtant, depuis des décennies, ces plaies restent sans remède. Et depuis des décennies, notre dette publique ne cesse de s'accroître. Nos gouvernements font seulement semblant de gouverner, et ils le font à grands frais, en empruntant pour survivre.

Chacun sait que le principal vice de notre vie système politique est l'excessive centralisation des pouvoirs. Le thème de la décentralisation est depuis des décennies une rengaine des programmes électoraux. Bien des mesures ont été prises prétendument dans ce sens mais il ne s'agissait que de faux-semblants : tout en France est décentralisable, sauf précisément le Pouvoir ; et cela, très officiellement, au nom d'une interprétation spécieuse de principes d'unité et d'égalité. La « démocratie locale » et la « démocratie de proximité », souvent présentées comme une impérieuse nécessité, sont par essence des leurres : elles sont incompatibles avec l'interprétation jacobine de l'unité de la République.

A cette étape de notre histoire où la Cinquième république vacille, ce ne sont pas les quelques replâtrages constitutionnels ambigus qu'on nous laisse entrevoir qui changeront le destin de notre pays. Il faut procéder à une refonte complète des institutions de la France, et leur donner enfin une structure démocratique authentique et durable. Il faut partout placer le pouvoir au plus près du peuple, et pour cela nous engager dans le type de structure qu'ont choisi les plus stables et les plus dynamiques des nations qui nous entourent : le type fédéral.

C'est ce que, dans des termes simples et clairs, vient nous démontrer l'ouvrage de Charles Rouxel. Tous les candidats aux prochaines élections seraient bien avisés de le lire et de s'en imprégner !

*Editions AMALTHEE

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Le Mouvement Fédéraliste de Bretagne plaide et milite pour l'adoption d'une architecture fédérale en Bretagne, en France et en Europe. Membre de l'Union des Mouvements Fédéralistes (UMF), il défend le concept de fédéralisme contractuel dans le cadre des institutions et celui du fédéralisme intégral dans le cadre de la société. LE MFB n'adhère pas à l'idée d'une fédération d'états-nations qui n'est qu'une forme de confédération conduisant aux mêmes échecs que l'actuel état-nation dont nous allons prochainement porter le deuil. C'est ce qui justifie un fédéralisme inspiré de la doctrine contractualiste en opposition avec la doctrine étatiste. Ce qui est bon pour le tout, l'est aussi pour les parties. Il ne saurait exister de fédéralisme européen sans un fédéralisme local, d
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