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Kristian Guyonvarc'h,  Paul Molac,  Mona 
Bras,  Jean-Jacques Urvoas,  Herri 
Gourmelen.
Kristian Guyonvarc'h, Paul Molac, Mona Bras, Jean-Jacques Urvoas, Herri Gourmelen.
- Dépêche -
La décentralisation au menu du 31e Congrès de l'UDB
Dans le cadre de son 31e congrès qui s'est déroulé à Mûr de Bretagne sur le thème "vers l'autonomie", l'Union Démocratique Bretonne avait invité deux députés à débattre d'un thème
Anne-Edith Poilvet pour ABP le 5/11/12 22:02

Dans le cadre de son 31e congrès qui s'est déroulé à Mûr de Bretagne sur le thème "vers l'autonomie", l'Union Démocratique Bretonne avait invité deux députés à débattre d'un thème d'actualité : l'acte III de la décentralisation. Le finistérien socialiste Jean-Jacques Urvoas, président de la Commission des lois à l'Assemblée Nationale et le morbihannais UDB Paul Molac, secrétaire de la même commission, sont venus parler de ce projet de loi, des espoirs et des réticences.

"Avec François Hollande, le contexte est favorable à une grande loi sur la décentralisation mais rien n'est encore stabilisé, tout est encore possible, a déclaré Jean-Jacques Urvoas. Il faut produire le maximum d'amendements pour faire avancer les idées car il faut le savoir, il n'y a pas de majorité favorable au renforcement de la Région. Les lobbies sont à l'œuvre.

Il y a une volonté de clarifier les compétences, de mettre en place un pacte de gouvernance des territoires qui permettrait, selon les lieux, de donner des compétences aux régions ou aux départements. Pour la Bretagne, il faut se poser la question des langues. Demande-t-on, par exemple, cette compétence ?" A ceux qui auraient eu envie de voir disparaître quelques structures, Jean-Jacques Urvoas répond clairement qu'il n'en est pas question. "Il va même être créé un Haut Conseil des territoires, instance saisie avant chaque projet de loi. Je ne suis pas, pour ma part, convaincu de son utilité car c'est le rôle du Sénat".

Petit nouveau dans l'hémicycle du Palais Bourbon, Paul Molac essaie de faire entendre sa voix et, même s'il ne se berce pas d'illusions, il espère des avancées. "Je ne sens pas de résistance idéologique au fait régional. On ne se sent pas suspect parce qu'on est régionaliste. La Région apparaît comme un bon échelon d'aménagement du territoire. Elle a, en plus, la stratégie et la proximité. Mais c'est vrai que lorsqu'on emploie le mot 'fédéral', cela reste un gros mot". Pour le député de Ploërmel, le lobby départemental va peser lourd dans le projet de décentralisation car "ils ont peur de la tutelle de la Région". Malgré tout, il se raccroche à une idée qui fait son chemin : "la décentralisation différenciée" qui prévoit de ne pas faire la même chose partout mais de tenir compte des spécificités des territoires.

Mona Bras, la porte-parole de l'UDB, a rebondi sur les propos de Paul Molac, persuadé que l'Etat ne va pas avoir le choix, qu'il manque de moyens et va devoir lâcher des compétences. Elle verrait bien la Région prendre en mains l'eau, les transports, les langues (1) et expérimenter la Bretagne réunifiée ! Kristian Guyonvarc'h, lui, veut faire avancer les pions et travailler au sein du Conseil régional dont il est l'un des élus, pour faire des propositions : "200 millions de citoyens du monde vivent sous le régime de l'autonomie régionale. La revendication portée par l'UDB tend à faire rentrer la France dans la norme".

(1) Jean-Jacques Urvoas reconnaît que dans les discussions actuelles, la ratification de la charte n'est pas un dossier prioritaire. "Mais la Commission des lois va réunir une table-ronde fin novembre pour préparer le chemin juridique quand le train va partir. Nous espérons réunir le maximum d'arguments pour dire, le moment venu, pourquoi il faut que la charte soit ratifiée".

Voir aussi :
Vos 5 commentaires :
eugène Le Tollec Le Mardi 6 novembre 2012 10:18
à UDB
Je sens déjà dans les souhaits présentés par votre égérie ,un manque manifeste de ce que doit être des fonctions régaliennes pour la région et des fonctions issues de la subsidiarité d\'état.
rappel que régalien et subsidiarité sont en synergie dynamique)
Premier point..... où apparait le propre financement de la Bretagne(toute région doit s\'autofinancer et se gérer dans cette fonction( voir le principe d\'une loi de dévolution et de lois de rétrocession financière)
Parler d\'eau et d\'autres subtilités EELV est une coquetterie politicienne.
Seule compte l\'économieet rien d\'autre.
Le lâchage des compétences ne doit pas se faire dans une mouvance jacobine du système français.
Le seul lâchage est celui de la puissance économique,celui qui permet de relancer l\'économie bretonne (filières,etc!),la Bretagne n\'a plus à recevoir des ordres de politique économique de Paris.
Madame mona... ,nous n\'avons pas à expérimenter la réunification( votre propos est jacobin et soumis!) et sachez gens de l\'UDB que vous serez obligé par le poids des peuples de passer sous les fourches caudines du fédéralisme ( l\'Allemagne et d\'autres états fédéralistes décideront pour le bien européen et accessoirement français(l\'homme normal et son sous fifre ont encore 4ans pour réfléchir à cette expression \"qui peut mieux que soit même se gérer!\".
Mesdames et Messieurs de l\'UDB,q\'elles sont les différents lâchages qui seront octroyés à vos reflexions de conseillers généraux(ou généreux pour la Bretagne)?
Je vois que l\'UDB (à sa tête)est très loin d\'objectifs économiques.
avons nous du bavage localement inefficace.
Dernier point
L\'action de décentralisation(Bretonne) doit commencer à Paris avec les merveilleux députés bretons qui siègent à l\'assemblée nationale ,mais qui sont encore incapables de s\'unir dans un groupement \"uniquement breton\" pour faire valoir ou faire entendre la voix d\'un peuple.
Mais obédience oblige!
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Joseph Victor Le Mardi 6 novembre 2012 18:24
Ce M. Le Tollec, qui nous gave de ses commentaires sur ABP, est manifestement à côté de ses pompes. Ainsi, quand il déclare que "toute région doit s'autofinancer", il ignore visiblement tout du financement des collectivités territoriales en France. Il ne sait pas que la marge de manoeuvre financière dont disposent les régions est très, très mince.Il ignore qu'avec Raffarin puis Sarkozy, elles ont perdu pratiquement toute autonomie fiscale. Il ignore que le budget de la région Bretagne est dérisoire, inférieur à celui d'une ville comme Rennes...
Tout comme il paraît ignorer que les "députés bretons" ne sont pas les seuls, loin s'en faut, à faire les lois et qu'ils ne sont d'ailleurs pas tous "régionalistes" et qu'ils ne représentent que 6 ou 7 % de l'ensemble des députés.
Un peu de sérieux ne nuirait pas sur ce forum...
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Emilie Le Berre Le Mardi 6 novembre 2012 20:46
Le niveau de ce forum est plus élévé que ce que l'on trouve chez d'autres journaux, il suffit d'aller sur le telebramm, west torch, figaro, libé hag all.
Eugène ne fait que nous rappeler que nous n'aurons rien tant que nous n'aurons pas une pensée autonome.
Aujourd'hui les bretons provinciaux de l'ouest sont dans la matrice (voir le film matrix), ce n'est pas avec l'équipe du présiflan actuel que l'envie de se déconnecter va leur traverser l'esprit.
Cela se fera malgré eux (hélas), renseignez vous sur la finance (l'or) et l'énergie. Sommeil agité garanti.
PS: voir aussi le dernier film de Costa Gavras
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eugène Le Tollec Le Mardi 6 novembre 2012 23:52
Joseph Victor
Réfléchissez cher ami victor
Mais qu'est l'autofinancement ,mais qu'est une Dévolution,voulez vous que je vous fasse un cours magistral !
Savedz vous ce qu'est une loi de rétrocession financière .
Vous êtes de l'espèce qu'il ne faut pas rendre intelligent ,il faut savoir analyser ,au lieu de dire des âneries!
Savez vous ce que serait un groupe breton ,à l'assemblée?
Il semble que non!
Basta ,je risque de vous rendre intelligent!
&
Merci Emilie
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Gilbert Josse Le Mercredi 7 novembre 2012 05:45
@Joseph Victor
Nous sommes nombreux à ne pas ignorer, hélas, les points que vous soulevez. C'est bien là le problème et cela doit changer. Les impôts prélevés en régions doivent servir en priorité aux régions et pas à financer le "Grand Paris". Nous sommes, depuis trop longtemps, dans un système de financement "clientéliste". Si nos députés et sénateurs l'oublient il est de notre devoir de citoyens de le leur rappeler !
Êtes-vous de ceux qui croient qu'une fois propulsé dans les arcanes de la république un individu doit se préoccuper de sa ré-élection plutôt que du bien et des désirs des populations qui l'on mis là ?
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