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de notre correspondant à Barcelonne
- Reportage -
Catalogne : Une force puissante et tranquille vers l'indépendance
Un an après le référendum pour l'indépendance et la répression de l'État espagnol, le mouvement indépendantiste catalan est toujours aussi fort, toujours aussi serein. Mardi dernier c'était la DIADA, la fête nationale de la Catalogne
Par Philippe Argouarch pour ABP le 14/09/18 22:57
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Un an après le référendum pour l'indépendance et la répression de l'État espagnol, le mouvement indépendantiste catalan est toujours aussi fort, toujours aussi serein, toujours aussi maîtrisé. Un million de personnes a manifesté pacifiquement sur une longueur de 7km, mardi dernier à Barcelone à l'occasion de la DIADA, la fête nationale de la Catalogne.

Cette mobilisation massive malgré l’absence des principaux responsables associatifs et politiques, élus démocratiquement et tous emprisonnés ou forcés à l’exil, a surpris la communauté internationale et en premier lieu Madrid qui avait cru qu'en décapitant le mouvement, il pouvait le neutraliser.

Les principales revendications étaient la libération des prisonniers politiques, le retour des exilés et la défense de la République catalane. Le Président du parlement catalan, Roger Torrent, a fait cette déclaration à propos de sa prédécesseur, Carme Forcadell, arrêtée et emprisonnée : "Ce jour est une bonne occasion de se demander quelle démocratie accepterait que le président d'une assemblée élue démocratiquement croupisse en prison ?"

Gérard Onesta, président du Bureau de l’Assemblée Région Occitanie et ancien vice-président du Parlement européen était mardi à Barcelone et a donné ses impressions à notre confrère de HDP (voir la vidéo). HDP est une chaîne youtube occitane.

Cet article a fait l'objet de 1147 lectures.
logo Philippe Argouarch est un reporter multi-média ABP pour la Cornouaille. Il a lancé ABP en octobre 2003. Auparavant, il a été le webmaster de l'International Herald Tribune à Paris et avant ça, un des trois webmasters de la Wells Fargo Bank à San Francisco. Il a aussi travaillé dans des start-up et dans un laboratoire de recherche de l'université de Stanford.
Vos 11 commentaires
Lucien Le Mahre Le Samedi 15 septembre 2018 10:45
La quête de liberté de la Catalogne a quelque chose et d'exemplaire mais aussi d'expérimental pour nous autres Bretons.
Cependant, ne nous identifions pas trop vite à l'étape actuelle du processus sans nous rappeler que la Constitution espagnole de 1978, trois ans après la mort de Franco et avec le retour de la démocratie, accordait - après discussion démocratique - à chaque région historique d'Espagne le degré d'autonomie qui lui semblait nécessaire.
Cette étape fut capitale pour la suite et on rêverait chez nous d'une telle révolution de notre "monarchie républicaine" !
Le Pays Basque, en eut la plus grande part (probablement pour apaiser le danger permanent de l'ETA.) en obtenant l'autonomie politique doublée de l'autonomie fiscale et financière de la Région, le nerf de la guerre. Ceci la rend quasi indépendante sur le plan intérieur, charge à elle de gérer tous ses problèmes, sauf la Défense, la Diplomatie, les Renseignements et la Monnaie, fonctions régaliennes confiées à l'Espagne et à l'UE, et pour lesquelles elle verse à l'Etat Central environ 8% de son budget.
Ce système change fondamentalement le statut de la Région qui devient ainsi financièrement majeure et responsable. Révolution des esprits : c'est la Région qui désormais finance l'Etat Central et non l'inverse ! Elle devient alors active et non plus passive, occupée à quémander des subsides par l'intermédiaire de ses "notables". Les autres domaines de gestion régionale suivent le même mouvement.
La Catalogne dont j'ai eu l'occasion de prendre le pouls régulièrement toutes ces années de renaissance, n'a pas bénéficié de cette autonomie financière, ce qui lui fait défaut aujourd'hui, car comme c'est la région la plus riche d'Espagne, celle-ci rechigne à lui accorder une autonomie financière qui amputerait drastiquement le budget central. Du coup, l'indépendance semble la seule issue à une moitié des Catalans.
Des Catalans composés à plus de 60% d'immigrants (surtout de l'intérieur : Andalousie etc...) des années 70 et qu'il importait de catalaniser au plus vite. C'est ainsi que le catalan s'est imposé dans toutes les écoles de la Generalitat, montrant qu'un pouvoir régional peut agir dans le sens ses intérêts dans de nombreux domaines-clé.
Bref observons le mouvement catalan avec enthousiasme et même passion s'il le faut, mais sans perdre conscience du pas démocratique remarquable fait préalablement par l'Espagne en faveur de ses Régions il y a 40 ans, mais que la France pyramidale, au-dessus de toutes ces basses contingences, n'a toujours pas jugé utile de réaliser.
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Brian Le Samedi 15 septembre 2018 14:45
Bien d'accord avec Lucien: dans l'État français il faut tout d'abord changer la constitution, faute de quoi les peuples doivent élaborer des structures parallèles et agir malgré cette constitution, en s'appuyant sur les principes internationaux et des droits humains.
Philippe: la prisonnière politique et ancienne présidente s'appelle Carme Forcadell, et c'est une femme.
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Lucien Le Mahre Le Dimanche 16 septembre 2018 10:40
Oui, Brian et il existe encore à notre niveau d'autres pistes pour avancer. Ce qui nous ramène du coup à l’article récent d’Yvon Ollivier : "A quoi servent nos élus bretons ?".
En voici trois, mais la liste n'est pas limitative :
1 -LA PISTE JURIDIQUE
La défense du cas breton au nom des droits fondamentaux que la France ne respecte pas, devant les juridictions européenne et onusienne appropriées ayant pour but notre alignement sur les statuts des nationalités européennes qui nous entourent.
Certains courageux le font déjà avec discrétion et parfois même presqu'en solo. Il faut que leur effort soit connu, reconnu et soutenu bien au-delà des efforts d'ABP dans ce sens.
2-LA PISTE POLITIQUE
L’hypothétique coalition ponctuelle des petits partis bretonnistes à l’occasion des élections, dans le but de constituer un embryon de force politique émancipée représentant notre avenir « régional» et pour qui voter, au lieu d'avoir à choisir entre un grand parti jacobin assimilateur ou l’abstention.
Si cela échouait une fois encore ces petites formations risqueraient toutes ensemble de plus être considérées comme des partis politiques mais comme de simples clubs de discussion politique.
3 - LA PISTE CITOYENNE
La promotion d’une formule de vote s’adressant à tous les Bretons et suppléant au dilemme précédent. Il s’agirait simplement de diffuser sous tous les réseaux possibles et imaginables la proposition d’aller voter pour mettre dans l’urne un bulletin blanc ainsi libellé par chacun (modèle unique aisément diffusable sur internet)
UN STATUT NEGOCIE
POUR UNE
BRETAGNE REUNIFIEE.
Pourquoi "négocié"? C'est que nous connaissons bien notre "république monarchique" dont les premières réactions seront ben entendu d'imposer sans consultation !
A galon.
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Paul Chérel Le Dimanche 16 septembre 2018 11:08
L'analyse de Lucien Le Mahre est excellente. Elle intéresse de nombreux pays européens, surtout à l'approche de prohaines élections européennes. La plupart de ces pays en sont restés à la période "Etat-Nation". Ils commencent ici ou là à se réveiller. La France sera probablement la dernière à réaliser ce phénomène. Ce n'est pas « elle n'a pas jugé utile de réaliser , c'est « Elle juge inutile (et dangereux) de réaliser » qu'il vaut mieux dire. Elle sera la première à en souffrir dans la plus grande stupéfaction. Paul Chérel
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Paul Chérel Le Lundi 17 septembre 2018 11:06
L'analyse de Lucien Le Mahre est excellente. Elle intéresse de nombreux pays européens, surtout à l'approche de prochaines élections européennes. La plupart de ces pays en sont restés à la période "Etat-Nation". Ils commencent ici ou là à se réveiller. La France sera probablement la dernière à réaliser ce phénomène. Ce n'est pas « elle n'a pas jugé utile de réaliser , c'est « Elle juge inutile (et dangereux) de réaliser » qu'il vaut mieux dire. Elle sera la première à en souffrir dans la plus grande stupéfaction. Paul Chérel
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Lucien Le Mahre Le Mardi 18 septembre 2018 09:32
Merci Paul Chérel de votre bienveillante appréciation.
Je me voulais un peu ironique sur l’expression que vous signalez, mais ainsi remaniée, elle aura le mérite d’être parfaitement claire pour tous, s’agissant des lntentions permanentes de la monarchie républicaine à notre égard et à celui des autres nationalités historiques sous sa férule.
Bien cordialement.
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Léon-Paul Creton Le Mardi 18 septembre 2018 11:07
Voilà des (dizaines) années que sous une forme ou une autre, avec des écritures et mots différents, avec des richesses d’analyses diverses ou plus ou moins lapidaires, nous rendons compte très justement de l’état du monde …et de la Bretagne.
Tous ces articles écrits sur ABP, depuis un trimestre même seulement avec la somme des commentaires qu’ils ont s suscités, étaient largement suffisants pour nourrir prises de conscience et actions nécessaires pour changer la situation.
Mais ils ne sont restés qu’une répétition obsessionnelle, une redondance têtue des centaines et centaines de fois de ce que internet depuis vingt ans, ou déjà dans des « Courriers des lecteurs » des journaux locaux depuis cinquante ans, ont donné lecture
.
En ce qui me concerne dès l’an19 80 environ, jusqu’en 1999 (l’internet opérationnel pour moi), la plupart des mêmes éléments ressassés jusqu’à aujourd’hui ne débouchant sur aucune « action » politique ou autre de reconstruction, je jugeais qu’il était totalement ridicule de « radoter » !
L’illusion internet m’a fait considérer que peut-être ce « truc » allait pouvoir transformer le discours en actes, la citrouille en carrosse. Ou du moins aider à le faire !
Je suis revenu en l’an 1980.
Je vous suggère, excellents chroniqueurs et non moins excellents commentateurs, d’apporter vos talents et votre énergie au service du développement de « Parlement de Bretagne »,An Dael, qui en a bien besoin ; et qui normalement devrait avoir l’ambition de dépasser au service de la Bretagne et des Bretons la simple épicerie politique bretonne. Ou les salons de discussion. C’est encore, peut-être, une espérance.
Et rendre compte sur ABP de ce qui s’y ferait et serait décider de concrétiser, voilà qui aurait de la gueule !
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Jacques Le Mardi 18 septembre 2018 15:20
Il y a 1 an, les Bretons soutenaient les Catalans par pur romantisme (faute de savoir créer une dynamique similaire) puis se lamentaient face à la répression espagnole et à l'attitude de l'Europe...
Le projet catalan d'indépendance est un projet muri... Il y a des étapes à franchir, surtout en terme de ''détermination'' de la population et ''d'évidence de la démarche'' chez les Européens (les citoyens).
Ce projet n'est ni le fait de la gauche ni de la droite, il est le fait d'une évolution de la société catalane...!
La déclaration d'indépendance de l'année dernière n'était pas souhaitée. C'est le fanatisme de Madrid qui a poussée la chose contre la volonté réelle des partis indépendantistes (extrême gauche mise à part)...
Aujourd'hui, on constate que le rouleau compresseur indépendantiste s'est remis en marche : lentement mais sûrement... Le but n'est pas de ''tenter'' le coup mais d'obtenir ''le'' résultat!
Si on compare à la Bretagne, nous sommes à l'inverse de la démarche.
En Bretagne, on rêve, on fantasme, on lie la démarche à une idéologie (pour l'essentiel au socialisme triomphant)... La Bretagne sauvera le monde (rien de moins...)
Le Mouvement Breton est impopulaire alors qu'une part importante de la société bretonne est réceptrice moyennant un projet construit autour de valeurs communes...
Le Mouvement Breton critique les initiatives vers les instances européennes et onusienne, critiquent toutes les tentatives de constitution d'un projet commun rassembleur, se fait la guerre entre culturel, politique et économique... perçoit les citoyens comme des gens à ''éduquer'' (vision typiquement de gauche mais c'est le positionnement actuellement de l’essentiel du Mouvement Breton).
Voir l'échec des 3 écoles : Diwan, Dihun et Divyezh... (seulement 3% des enfants scolarisés malgré un enseignement de qualité, on se fait la guerre sur les 3% alors qu'il reste 97% des enfants à satisfaire).
Qui a déjà vu Div-yezh/Dihun manifester massivement pour Diwan? Au minimum pour demander l'équité en terme de financement communal!
Pour les partis politiques bretons... se souvenir du propos anti-démocratique de C.Guyonvac'h qui a choqué bien plus son ami Corse que les Bretons...!
Brian nous dit : "dans l'État français il faut tout d'abord changer la constitution..."
Ben non car changer la constitution de la République (dans le sens que nous souhaitons) c'est mettre fin au socle idéologique de la République. Imaginer que la République va se suicider est irréaliste...!
Ce qui peut évoluer, c'est le rapport des citoyens bretons vis à vis de cette idéologie...!
Si demain, les Bretons perçoivent la République comme un système idéologique anti-démocratique duquel il convient de se libérer afin d'entrer dans une modernité souhaité, nous entrons dans un processus irréversible... long mais irréversible...!
La République tient par notre propre complicité avec cette idéologie...
=>L'essentiel du Mouvement Breton se dit Républicain (au sens français du terme)... cherchons l'erreur...!
=>L'essentiel du Mouvement Breton a voté Macron, celui-là même qui affirme que la Réunification est un sujet ''dépassé'', qui met Diwan dans une difficulté financière réelle et dont l'action est présentée comme néo-centralisatrice!
Ce n'est pas sans raison, si la gauche nous parle de ''régionalisme'' là ou la gauche catalane nous parle sans complexe d' ''indépendantisme'' et de ''nationalisme''...!
Actuellement, les freins sont le fait des Bretons eux-mêmes...
Déconstruisons le mythe de la République au profit de la valeur Démocratie, nous construirons à nouveau la Bretagne...!
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Paul Chérel Le Mercredi 19 septembre 2018 11:44
@Leon-Paul Creton. Cet appel a un "Parlement de Bretagne" qui, semble-t-il, n'existe que sur le papier est effectivement utile et nécessaire, MAIs... Faute probablement de moyens (financiers) ce parlement quasi-fantoche reste dans une ombre épaisse pour la grande majorité des Bretons et vient tout juste pour augmenter le nombre de petits groupuscules que d'aucuns veulent bien qualifier de "Mouvement breton". Pour faire parler de lui, ce PARLEMENT devrait converser, au moins d'égal à égal dans un premier temps, avec le hochet parisien qualifié de Conseil Régional dit de Bretagne pour le remettre à sa place lorsqu'li se contente de n'être qu'un colporteur des directives de la France et de ses gouvernants. Converser veut dire exprimer SON opinion ET celle de l'ensemble des Bretons et EXIGER que ce CONseil en tienne compte. Ne pas hésiter à se servir des moyens médiatiques pour en faire état à grand renfort de propagande. Paul Chérel
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Léon-Paul Creton Le Jeudi 20 septembre 2018 11:42
Bonjour Paul Chérel, s’il n’y avait qu’un seul à me répondre, ce serait bien vous.
Non seulement An Dael (Parlement de Bretagne) a existé sur le papier, mais auparavant dans l’esprit de beaucoup de Bretons qui l’ont modestement matérialisé depuis près de deux ans. Avec toutes les difficultés humaines et matérielles que l’on peut imaginer…partiellement. Mais auxquelles, et pour lesquelles, des responsables tenaces font face et veulent trouver des « résolutions »…pour la Bretagne et les Bretons !
Oui une vision directrice et déterminée, et des Hommes , de l’argent, des techniques, pour l’atteindre. Même ne pas seulement essayer! Cela ne devrait pas être seulement envisagé !
Pour moi ceux, et ceux qui les rejoindront, qui persévèrent contre les perdants de toujours, les difficultés et le système parisien, sont ceux, les seuls qui vaillent encore à mes yeux et mes neurones, la confiance a priori ! Mais je ne suis pas dupe des forces qui voudront miner ce projet de l’intérieur et de l’extérieur. Ces destructeurs « de l’intérieur » sont certainement les pires. Il faudra nécessairement les connaître…
Je souhaite que ces parlementaires précurseurs persisteront dans cette voie. Je l’espère avec force qu’ils rendront ce projet, cette mission d’une telle autre dimension que les vieilles épiceries politiques bretonnes avec leurs tenanciers et tenancières incrustés disparaîtront! Officines qui pour moi n’ont plus depuis longtemps aucun intérêt, aucune force, aucun avenir. Mais que leurs meilleurs « et sincères » éléments pas trop "gâtés", deviendront des acteurs convaincus utiles à ce projet. Pour créer une seule et même grande force en Bretagne face à …Paris.
Et j’ai été de ces premiers « Électeurs » qui ai donné, dans ma capacité de croire en l’utopie qui peut devenir réalité, J'ai donné ma voix indistinctement à tous ceux qui se sont présentés comme parlementaires.
Avoir eu le courage de vouloir être de ces parlementaires-là, en ce temps-ci, cela malgré des « détails » sur leurs professions de foi qui me posaient quelques questions, ne m’autorisait pas de faire de différence et n’ai refusé, rayé aucun nom de ceux qui se sont proposés.
Paul, je suppose que vous utilisez le verbe « converser » en espérant que la relation , la communication qu’obligera An Dael au CR de Bretagne administrative, et aux PdL administratifs, ne sera pas celle de ces salons politiques décadents, sans effets. De connivence !
Pour cela il faudra des Hommes, un peu de temps et une vision…
Au premier tailleur de pierre est posée la question, que fais-tu : « Je travaille. »
Au second : « Je taille une pierre.»
Au troisième : « Je bâtis une Cathédrale !»
NB ; An Dael a enfin mis en place un site ouvert à la discussion aux Parlementaires et Électeurs inscrits. Je suis très favorable que d’une manière ou d’une autre, à une place ou une autre de ce site, il soit aussi ouvert à tous les Bretons qui voudront faire entendre leur »PAROLE ».
Léon-Paul Creton
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Jacques Le Jeudi 20 septembre 2018 11:52
@ Paul Chérel,
Vous n'avez pas tord, mais vous devez également vous rappeler que le Parlement de Bretagne est composé de bénévoles face à des professionnels rémunérés...
De plus, quelle est l'information médiatique dont les Bretons disposent des travaux en cours au sein du Conseil Régional?
Bien malin celui qui peut dire l'activité actuelle et les prises de position au sein du Conseil Régional...!
(Sauf quand ils chantent le ''Bro Gozh'' hors séance avec la solennité d'étudiants imbibés un jeudi soir...)
Les CR comme les CD sont pour l'essentiel des rentes pour notables locaux compatibles jacobins... dont le but est de permettre à ceux qui le souhaitent d'y voir l'image d'une démocratie...
Mieux vaut que le Parlement de Bretagne trace son chemin...
Ce qui n'empêche nullement le Mouvement Breton d'avoir l'ambition de virer les notables locaux pour prendre le pouvoir au sein du Conseil Régional à l'image de ce qui se fait partout en Europe et en Corse...
Le problème véritable étant que le Mouvement Breton n'a nul ambition à ce niveau...! Sinon, on l'aurait su depuis longtemps...!
Le Mouvement Breton vit très bien le fait d'avoir des élus jacobins (socialistes, macronistes et FN/RN...), beaucoup de militants bretons ont d'ailleurs votés pour eux...
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