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Ils ne font pas le score des vieilles charrues à Carhaix, mais si on additionne le nombre de fêtes locales, de pardons, on arrive très vite à 45 000 participants en très peu de temps. Tenez, prenez Clohars Carnoet et Riec le vendredi 17 et le samedi 18 juillet , par exemple. Et bien en moins de 24 heures, voici 3000 personnes qui se rendent en extérieur, qui bravent le vent, la pluie, la température automnale, pour aller voir le dernier attelage breton tiré par des boeufs, une rempailleuse de coiffe, des fabricants amateurs de paniers, de dentelles, des sonneurs, chanteurs, et les cercles de Riec, Clohars, Lanvénégen !
On voit ainsi se côtoyer touristes, jeunes en costumes et coiffes une cigarette au bec ou une canette de Coca à la main, ou bien les anciens du quartier où se passe la fête qui arrivent avec leur fauteuil pliant.
Les organisateurs scrutent le ciel, inquiets de voir partir trop tôt une clientèle qui leur permettrait de renflouer des caisses souvent mises à mal par d'autres éditions humides ... Ils ont passé leurs journées à faucher, installer, monter des stands, commander des quantités incertaines de nourriture, ils sont allés sur Internet cent fois pour savoir si le repli ou l'annulation s'imposaient. Et quand la fête est finie, il reste tant de choses à faire, à ranger, les sous à compter, les gamelles à nettoyer, les dernières affiches à décrocher vers 2 heures du matin, quand tout aura été plié, pour respirer le vent du large qui souffle devant la plage de Bellangenet, aux odeurs poivrées de lavande de mer ...
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