- Communiqué de presse -
L'UDB Kreiz Breizh demande fermement et solennellement à Monsieur Jean DAUBIGNY, préfet de la Région Bretagne d'aider les écoles Diwan dans le cadre du contrat de projet État Région
Comme chaque fin année au moment de la clôture de son budget Diwan voit renaître le spectre du redressement judiciaire et des fermetures de postes. L'UDB Kreiz Breizh trouve cette situation inacceptable. L'école en langue bretonne devrait avoir des moyens financiers suffisants. Moyens qui lui permettraient d'assurer chaque année une
Par Nil Caouissin pour UDB le 3/12/07 19:48

Comme chaque fin année au moment de la clôture de son budget Diwan voit renaître le spectre du redressement judiciaire et des fermetures de postes.

L'UDB Kreiz Breizh trouve cette situation inacceptable. L'école en langue bretonne devrait avoir des moyens financiers suffisants. Moyens qui lui permettraient d'assurer chaque année une croissance régulière de ses effectifs. Des projets d'ouverture d'écoles et également d'un collège dans le pays Nantais sont prévus pour la rentrée scolaire au mois de septembre 2008.

Pourquoi cette situation financière difficile ? Il n'est pas inutile de rappeler que les salaires des équipes éducatives des collèges et du lycée Diwan sont entièrement à la charge de l'école associative. Chaque année Diwan doit trouver 700 000€ pour payer les salaires des animateurs, des conseillers d'éducations, des CPE…de ses établissements secondaires. Quand on sait qu'il manque (seulement) 80 000€ à l'école associative pour boucler son budget. L'UDB pense que c'est à la Région Bretagne et à l'État, dans le cadre du contrat de projet État Région, de prendre chacun en charge au moins un quart de ces frais. Cela permettrait à Diwan d'alléger son budget de 300 000€ chaque année et de reprendre le chemin de la croissance de ses effectifs.

L'UDB demande fermement et solennellement à Monsieur Jean DAUBIGNY, préfet de la Région Bretagne d'accepter et d'intégrer cette demande dans la convention additionnelle culture et langue bretonne du contrat de projet État Région.

Pour l'UDB, il est inacceptable que les Bretons doivent encore au 21 siècle quémander de l'argent auprès d'un préfet pour que leur langue puisse être enseignée ; pour l'UDB ce sont les Bretons et leurs élus qui doivent décider en Bretagne de l'avenir du breton.

La réponse favorable de la part du représentant de l'État en Bretagne que nous attendons dépend de notre volonté et des actions collectives que nous serons capables de mener. Alors mobilisons-nous rapidement car le temps presse pour l'avenir de la langue bretonne.

Pour l'UDB Kreiz Breizh : Herve ar Gall

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