L'UDB dénonce l'attitude de plusieurs mairies face à la langue bretonne
L'UDB. s'inquiète de la multiplication des attaques dont est l'objet la langue bretonne dans plusieurs municipalités où se sont installés des élus de droite aux dernières élections. En effet l'UDB constate des attaques contre la langue bretonne sur plusieurs fronts, Douarnenez, Landerneau et Morlaix
Par Mona Bras pour UDB le 5/07/10 11:00
L'UDB s'inquiète de la multiplication des attaques dont est l'objet la langue bretonne dans plusieurs municipalités où se sont installés des élus de droite aux dernières élections.
En effet l'UDB constate des attaques contre la langue bretonne sur plusieurs fronts : ainsi à Douarnenez la municipalité veut remettre en cause l'initiation à la langue bretonne dans les écoles publiques (la mobilisation de la population a réussi, heureusement, à la faire reculer), à Landerneau le maire renégocie la convention avec l'école Diwan, faisant supporter à celle-ci une lourde charge financière, et enfin à Morlaix la maire déstabilise la filière bilingue publique du Poan-Ben en voulant appliquer un tarif de cantine prohibitif aux élèves venant de l'extérieur de Morlaix.
En refusant de prendre en compte la fragilité de langue bretonne, de s'engager de manière réelle dans une politique linguistique ambitieuse, à même de promouvoir un bilinguisme actif, source de richesse de la Bretagne, ces municipalités agissent consciemment contre la langue bretonne.
Pour la fédération Finistère de l'UDB, le responsable fédéral Bernard Le Mao
Voilà plusieurs mois que j'avais fait remarquer que les traductions bretonnes de certains articles _dernier lu datant de 2008_ du Journal d'Information Municipal de Douarnenez, disparaissaient depuis la mise en place de la nouvelle municipalité de droite; au point de ne représenter que sept mots traduits dans le dernier reçu , plus trois ou quatre autres mots bretons. Des signes précurseurs qui laissaient présager de l'avenir... Dans un bulletin de format 30cmX20cm, de 23 pages plus les couvertures c'est se moquer du "peuple". La place du breton n'était pas non plus tellement à l'honneur sous la gestion de gauche et ce, malgré le logo " Ofis ar brezhoneg" affiché... Le peu de réactivité à cette situation, d'""Ar re c'hlaz"", ""du et des mouvement(s) bretons"" locaux et ""d'Ofis ar brezhoneg"", m'a laissé pensif... Cet article de l'UDB sonnerait-il la fin de l'hibernation? Espérons que cela soit extrêmement contagieux et virulent!
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J-Luc Le Floc'h Le Mardi 31 août 2010 23:27
Propos entendus récemment, à la faveur de l'été, de la part d'adultes ayant eu l'occasion de voyager au loin avec de jeunes enfants : « çà leur permet de comprendre qu'il y a d'autres langues » et que « tout le monde ne vit pas comme à x [nom d'une ville] ». En Bretagne, pas besoin d'envoyer les jeunes enfants à plusieurs heures d'avion au loin, pour qu'ils comprennent par imprégnation qu'il n'y a pas qu'une seule langue au monde (devinez laquelle !). Quant à ceux qui sont encore en contact (directement ou par photos et souvenirs familiaux interposés) avec les métiers de la terre, ils comprennent également par imprégnation que tout le monde ne vit pas de la même façon. Les avantages immenses (pour un léger surcoût éventuel) de la double culture, est-ce si compliqué à comprendre pour des municipalités bretonnes ? La double culture, c'est le meilleur des atouts pour s'ouvrir au futur et à l'ailleurs. Ceux qui en doutent sont-ils véritablement allés à la rencontre d'autres peuples ?