Le 27 mai, David Grosclaude, conseiller régional, s'était installé au Conseil régional d'Aquitaine, à Bordeaux, pour une grève de la faim.
Le motif était que les services de l'État ne donnaient plus aucun signe sur le calendrier de la création de l'Office public de la langue occitane, alors qu'il avait signé les conventions avec les collectivités territoriales.
David Grosclaude avait reçu le soutien de nombreux hommes politiques du Midi, de toutes tendances et son action était connue dans les autres régions par ceux pour lesquels la cause des langues régionale est aussi celle de la démocratie.
Il s'était plaint du silence de plomb des médias parisiens, remarquant qu' : "il existe chez nous un vrai plafond de verre médiatique. C'est un vrai sujet préoccupant en démocratie. C'est une des conséquences du centralisme. Il est médiatique. Nous sommes le seul pays d'Europe où les plus grands médias sont aussi centralisés. C'est vrai de l'audiovisuel, privé ou public. Le privé vit comme il le veut mais le public lui, au moins, devrait être beaucoup mieux réparti sur le territoire. C'est déjà une faute que de n'être quasiment qu'à Paris. Certes il y a France 3, mais on voit bien que personne ne semble très disposé à développer de vraies chaînes régionales...".
Finalement, aujourd'hui, 19 h 30, est arrivé un courrier officiel certifiant que l'Office public de la langue occitane serait créé "avant la fin de l'été".
C'est une grande victoire pour la langue occitane, car il est important qu'une langue dispose d'un service public d'appui et de conseil.
L'alsacien, le basque, le breton et le corse en avaient déjà chacun un pour leur promotion.
Lire le blog de David Grosclaude pour plus de détails : (voir le site)
Christian Rogel
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