François Pinault renonce à créer un musée d'art contemporain sur l'île Seguin, à Boulogne-Billancourt. L'« enlisement administratif » aura eu raison de ce projet annoncé en 2000. L'homme d'affaires breton préfère exposer sa collection d'environ 2.000 oeuvres majeures à Venise et dans un réseau de grandes villes européennes
François Pinault renonce à créer un musée d'art contemporain sur l'île Seguin, à Boulogne-Billancourt. L'« enlisement administratif » aura eu raison de ce projet annoncé en 2000. L'homme d'affaires breton préfère exposer sa collection d'environ 2.000 oeuvres majeures à Venise et dans un réseau de grandes villes européennes.
Il l'explique dans une tribune intitulée « Je renonce » parue dans le journal Le Monde d'hier. Première raison avancée : les nombreux retards, concernant la démolition des anciens bâtiments, la dépollution du site ou le renforcement des berges. Deuxième raison : le non-respect des promesses, notamment de la ville de Boulogne. Troisième raison : les recours juridiques du plan local d'urbanisme (Plu).
François Pinault indique dans cette tribune : « Le temps d'un entrepreneur, c'est celui de son existence, de son âge, de son impatience à concrétiser son rêve ». Il a donc jeté son dévolu sur le palais Grassi, à Venise, qui lui permettra d'exposer une partie de sa collection d'ici la fin de l'année. Par ailleurs, un réseau de villes européennes pourrait se constituer pour accueillir l'ensemble de ses pièces.
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