Le Quinquis est un petit ruisseau qui serpente dans les bas d'Erge-Vihan après avoir musardé à travers le Grand Guelen et avant de s'en aller vers Kervao, Le Lendu et Menez-Bily pour enfin se jeter dans l'Odet, au Toulven... Une promenade bucolique de quelques 7 kilomètres...
Hier encore il humidifiait les prairies et les bêtes y venaient s'abreuver... aujourd'hui s'il baigne encore les terres, « il les empoisonne » affirme Youenn Henry-président du comité de défense du Quinquis- et il n'est pas recommandé d'y laisser boire les vaches...
En effet avec le développement urbain, l'industrialisation et de prétendus malins qui s'y branchent clandestinement, le petit Quinquis est devenu un égout, ou peu s'en faut, à ciel ouvert ! Hier toujours, son débit était de 3.800 litres/seconde aujourd'hui il peut monter jusqu'à 12 000 litres. Plus encore on a autorisé, à Menez-Prat un bassin de rétention d'eau de ruissellement en zone humide, ce qui semble-t-il est interdit.
La situation est intenable !
Les riverains, très attachés à leur petite rivière, se sont constitués en association la Carepa, (Citoyenneté active pour un retour de l'eau pure et l'assainissement du Quinquis.) Leur but, que les institutions locales se mettent en conformité avec le Code de la salubrité publique et la Loi sur l'eau.
Afin de sensibiliser le public à leur combat pour l'eau pure, chaque année, l'association organise dans une prairie la Fête de l'eau... C'était dimanche dernier.
Nous y avons rencontré Youenn Henry, le président de Carepa, mais aussi Marc Morvan et ses sculptures monumentales et le poète Louis Bertholom venu dire, accompagné du guitariste Yvonig Penven, son "Bréviaire de sel"
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