
Faux départ pour la grève des pompiers à l'aéroport de Rennes. Initialement prévue le 21 comme annoncée sur l'ABP, celle-ci a été repoussée, pour des questions administratives, au 27 décembre.
Faux départ pour la grève des pompiers à l'aéroport de Rennes. Initialement prévue le 21 comme annoncée sur
, celle-ci a été repoussée, pour des questions administratives, au 27 décembre. Un nouveau préavis vient d'être déposé en bonne et due forme par la CGT.Aussi sur ABP…Nouveauté ! Le livret de la garde-à-vue réactualisé
Le livret réactualisé de la garde-à-vue vient de sortir ! Avec l'aide d'un avocat, Skoazell Vreizh a mis à jour l'édition de 1996. Vous y retrouverez des explications d'ordre général sur
"Le but n'est pas de bloquer mais de discuter !" affirme un militant CGT "cela dit, effectivement cette date est pour nous un moyen de pression".
Au coeur du conflit : une bizarrerie statutaire liée à la privatisation de la sécurité dans le secteur aérien. En effet, sur les 23 pompiers employés à l'aéroport de Rennes, 10 appartiennent à une société, la SEARD, qui gère les aéroports de Rennes et de Dinard et les 13 autres à la société STAS filiale de Sécuritas. Or STAS est loin d'appliquer les mêmes conditions sociales que la SEARD d'où une grogne au sein du corps des pompiers. "On est constamment dans la précarité" affirme le délégué CGT de l'entreprise qui poursuit "on ne veut pas être bradés et jouer avec les questions de sécurité". Le 27 ce sont les 13 employés de STAS qui feront grève comme un seul homme.
Au niveau de personnel, on soulève également des problèmes relationnels avec la direction : "nous ne sommes pas respectés. Nous sommes des pompiers, des professionnels, or la direction nous considère comme des agents de sécurité, ce n'est pas le même métier" s'insurge V. l'un des 13 grévistes.
Prochain rendez-vous : le 27 décembre à 11 h où une réunion entre direction et grévistes est organisée. Le préavis de grève prend effet à midi. "Si nos revendications n'aboutissent pas, on bloque tout. Sans nous aucun avion ne peut ni décoller ni atterrir" prévient le délégué CGT.
Si les négociations n'aboutissent pas, le réveillon du jour de l'an risque de se faire dans l'aéroport pour les voyageurs ayant prévu de partir ce jour-là.
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