
A l'approche du referendum, En-Avant-Bretagne/En-Awen-Breizh (EAB) prend position en faveur de la construction d'un aéroport intercontinental en Loire-Atlantique.
A l'approche du referendum, En-Avant-Bretagne/En-Awen-Breizh (EAB) prend position en faveur de la construction d'un aéroport intercontinental en Loire-Atlantique.
La nécessaire redistribution du trafic aérien et sa démocratisation, le développement et l'attractivité économique de la Bretagne, ainsi qu'une meilleure desserte de notre territoire, exigent des infrastructures de dimension internationale.
Le futur aéroport de Notre-Dame-des-landes (NDDL), sera situé à 17 kms au nord de Nantes. La desserte de l'aéroport sera assurée par une route qui reliera la N 167 Rennes-Nantes et la N165 Nantes-Vannes.
La France aéroportuaire, ce n'est que Paris ! Les multiples aéroports de Bretagne sont trop petits et n'assurent, le plus souvent, que des liaisons vers Paris.
La progression de l'aéroport de Nantes-Atlantique depuis 30 ans est très marquée : 900 000 passagers et 20 000 vols commerciaux en 1986, 4,4 millions de passagers et 48 000 vols en 2015. Sa situation au sein même de l'agglomération nantaise est controversée (nuisances, sécurité...).
L'avenir aéroportuaire de la Bretagne devrait privilégier deux pôles majeurs : Brest-Guipavas et Notre-Dame-des-landes.
Notre-Dame-des-landes, situé en Bretagne est un élément objectif de l'affirmation d'une Bretagne entière (réunifiée). La Bretagne, c'est un label international au même titre que le Texas, la Californie, la Bavière ou l'Ecosse.
8 millions d'habitants seront à moins de 3 heures de l'aéroport, dont les 4,5 millions de Bretons.
La Bretagne est située sur la route maritime la plus fréquentée du monde et au coeur des réseaux de télécommunication. L'Arc Atlantique du Portugal à l'Irlande lui offre un marché de 100 millions d'habitants. NDDL complétera la centralité de la Bzh dans le monde de demain.
Que la BZH ne reste pas « péninsule spectatrice de l’océan » comme le disait Pline l’ancien, mais qu’elle devienne actrice…
Commentaires (17)
dans un premier temps, la réunification
ensuite l'aéroport !
Françoise VERCHÈRE, ancienne Maire et Conseillère générale de Bouguenais, commune site de l’aéroport de Nantes Atlantique, qui vient de publier : « Notre Dame Des Landes : la fabrication d’un mensonge d’Etat » aux éditions Tim Buctu – 2016 - 10 € timbuctueditions.fr
Jacques BANKIR, ancien Président de Régional airlines : www.youtube.com/watch?v=KWmzdDUaMtl
C’est toujours mieux que des incantations.
AV
J'en ai mal au coeur
Avec un titre pareil c'est une injure à la réunification, l'agiter comme un grelot, comme devant un âne.
Pur chantage des pro-aéroports, inadmissible... Ils n'ont pas honte.
Encore un mois à subir cela...
C'est D'abord la Réunification et surtout pas d'aéroport, ni avant, ni après.
Merci à En Awen Breizh (transformation complète de la langue bretonne pour s'adapter à des francophones) d'utiliser du virtuel complet britto-aphrodisiaque pour justifier une vraie prise de position avec de vraies conséquences, soit le déplacement à 20 kilomètres de l'Aéroport par rapport à Nantes (avec tout ce que cela implique en termes de coûts d'infrastructures environnantes (tram de 20 kms, bretelles d'autoroutes, ponts sur la Loire) et la privatisation complète de celui-ci.
Rappelons que l'aéroport de Genève, plus petit que Nantes-Atlantique, accueille 4 fois plus de passagers.
peut être que cela ne vous concerne pas
pourquoi privilégier Brest et NDL
c'est cette création qui pose problème , Nantes Atlantique peut être développé
Rennes se développe et c'est à coté . Reste Brest à développer
le marché à passer avec l'état serait il : la réunification contre NDL ??
obtenons d'abord la réunification , après , il sera toujours temps de demander aux Bretons ce qu'ils veulent comme infrastructure
Les Bretons n'ont jamais été conviés au débat concernant l'aménagement de leur territoire. En revanche ils sont ardemment priés de financer cet aéroport qui contribuera à accentuer la fracture entre l'Est et l'Ouest de la péninsule, entre métropoles et zones rurales désertifiées.
On construit un aéroport qui a la prétention de nous rapprocher du reste du Monde, mais on délaisse toutes les infrastructures de transports qui relient les Bretons entre eux.
L'avenir n'est pas aux aéroports internationaux qui nous rendent dépendants des groupes industriels mondiaux, mais au territoires structurés, dynamiques et résilients.
Je ne vois donc aucun intérêt à faire un nouvel aéroport qui couterait très chers aux bretons.
Il suffit de dispatcher le trafic sur Rennes et Brest car par manque de moyens de l'état et des collectivités les infrastructures ne suivront pas.
Ces techniques d'analyse existent, on les appellent « étude d’impact », « études cout-bénéfices » ; « analyse multi-critères » etc… et débouchent sur des alternatives. Conduites par des gens du métier elles permettent de faire un état des lieux et de guider les décideurs, dont font partie les citoyens soucieux de comprendre !
A quand un travail sérieux pour Nantes?
"La France aéroportuaire, ce n'est que Paris !"
Ben oui! Posez-vous la question du pourquoi!
Ce n'est pas votre futur aéroport vide qui va y changer quelque chose...?
Vous voulez le décompte des aéroports vides dans l'Hexagone? J'en ai donné un petit aperçu dans en post de l'article du Parti Breton, je ne vais pas recommencer!
Allez les visitez, cela vous donnera une vision du néant économique!
"Les multiples aéroports de Bretagne sont trop petits et n'assurent, le plus souvent, que des liaisons vers Paris."
Nombre d'aéroports dans le monde sont plus petits que les aéroports bretons et accueillent bien plus de passagers!
C'est vrai que ces autres aéroports ne sont pas bretons, ce qui doit vraisemblablement expliquer cela!
D'ailleurs, NDDL est un petit aéroport! (mais chut, faut pas le dire...! Puis qu'on vous dit qu'il est grand, comme le Grand-Ouest!)
Par contre, je peux vous citer nombre de territoires ou l'on circule mieux sur les routes qu'en Bretagne (à commencer par la Normandie voisine) et nombre de pays maritimes comparable à la Bretagne qui disposent de plus de navires de commerce que les Bretons!
Vraiment qu'il est formidable cet aéroport jacobin! Il va nous apporter le développement économique, la réunification, très certainement l'indépendance et certains évoquent même une bénédiction par Dieu le Père en personne en notre cathédrale de Nantes!
Quant à la désignation "En-Awen-Breizh", on aimerait que l'auteur nous en donne la signification, selon lui. Cette désignation, mise en parallèle avec "En-Avant-Bretagne" n' a rien à voir avec cette dernière. Dès lors, que comprendre de ce double slogan disparate?
Savez-vous que le breton est une langue, et qu'il est possible de l'apprendre même a-minima?
Ur yezh eo ar brezhoneg. Evel an holl yezhoù, posubl eo da bep hini deskiñ anezhi....
Je ne serai pas étonné que ce soit > à 50 voire 55 ans. Ceci expliquerait ce positionnement favorable au toujours + brandi comme réflexe.
Et d’accord avec Peri Loussouarn : faisons les choses dans l'ordre : réunification et après on rediscute de l'aéroport. Ce serait plus conforme aux objectifs annoncés par cette organisation.
Jacobins du Grand Ouest contre vrais ou faux anti Jacobins, patrons volant contre « culs-terreux », Bretagne occidentale contre Bretagne orientale, Armor contre Argoat, réunification d’abord contre nouvel aéroport (avant)… C’est stérile et contre-productif.
Il est évident que c’est le futur aéroport de la Bretagne qui va être réalisé (B5 = + de 70% de la clientèle de Nantes Atlantique) avec +15% de clientèle potentielle dû au rapprochement du bassin de chalandise breton : gain en qualité et temps d’accès (nord Loire, connexion directe aux RN 165 et 137, 2x20mn minimum en moins), plus d’offre aérienne (augmentation des fréquences et création de nouvelles lignes)…
Et ce n’est pas parce qu’on mélange les choux et les carottes qu’on fait un bon pot-au-feu : Nantes Atlantique est le seul grand aéroport « régional » (cf. les lois aéroportuaires) dans sa catégorie pour tout l’Ouest de la France (près de 65% du trafic) et son remplaçant sera plus moderne, spacieux / capacitaire et adapté aux conditions d’exploitation d'aujourd'hui. Il sera également au centre de sa large zone d’influence (8 millions d’habitants jusqu'à 3 h. de route).
Et puis, n’oublions pas que « les pères fondateurs » du projet d’aéroport avaient bien la réunification de la Bretagne en arrière-plan. C’est peu connu mais bien réel. La décentralisation (politique et sans parler du cas particulier breton : droit d’option…) est une chose, l’aménagement (modal décentralisé) du territoire en est une autre. Mais sans cette dernière, macache (de notre attractivité - économique... dont touristique -, de nos ambitions politiques). Comment pouvoir être maître de notre destin si nous sommes enclavés et dépendant tel une « région bananière » !
Bravo à En Avant Bretagne et à JJ PAGE, ils ont tout compris !
La réalité c'est que Nantes est bien située pour des projets régionaux-européens, mais est très mal située pour des structures internationales...les sondages sur l'aéroport NDDL en B4 et PdlL ne sont que le reflet de cette situation. Pas trop prés de Paris pour des sujets d'envergure régionale européenne, trop petite et éloignée de la pointe-Bretagne, Normandie, Charentes pour emporter l'adhésion sur de plus grands projets, avec une proximité de Paris qui là devient pesante pour atteindre une masse critique.
Au final cet aéroport n'a qu'un petit soutien localiste pour des raisons ultra-localistes (question de survol d'avions...les nantais sont plus nombreux que les habitants de NDDL/Vigneux de Bretagne).
On peut faire dans l'anti-parisianisme primaire, Paris fait partie du top 3 des Hubs mondiaux en Europe (avec Londres et Moscou), à bientot 2 heures de Rennes et a déjà 1 heure de l'Aéroport de Brest. Le centralisme parisien sur ce plan de l'ouverture intercontinentale contrairement à ce qui est propagé ici a plutôt du bon. Pour que la Bretagne ait quelques liaisons intercontinentales (et même pas sur que cela suffise), il faudrait tout simplement qu'elle soit indépendante politiquement, avec notamment ses propres ambassades, une existence et lisibilité propre. Tout au mieux NDDL aura des liaisons vers quelques destinations chaudes comme Marrakech ou Bamako, pour une demande touristique ou familiale ponctuelle.
Nantes a un réel intérêt pour les morbihannais, sud 35 et nantais pour des liaisons intra-européennes. Mais a t-on besoin de remplacer Nantes-Atlantique par NDDL pour cela ??