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La vierge calcinée ressortie des décombres. Le toît de la chapelle s'est effondré.
La vierge calcinée ressortie des décombres. Le toît de la chapelle s'est effondré.
- Dépêche -
L'acharnement contre l'abbé Perrot
La chapelle étant normalement fermée, beaucoup pensent à un incendie criminel.
Par La Rédaction pour ABP le 6/07/19 12:38

En 1980 sa tombe, qui jouxte la chapelle de Koat-Keo, avait été profanée, puis l'année dernière à nouveau ( voir notre article ), hier c'est la chapelle elle-même qui a été incendiée. L'abbé Perrot avait fait reconstruire la chapelle de Koat-Keo en 1937. Elle était classée Monument historique.

Bien sûr un accident est toujours possible, l'enquête le déterminera... ou pas. La chapelle étant normalement fermée au public, sauf pour le jour du pardon qui devait avoir lieu le mois prochain, beaucoup pensent à un incendie criminel.

Certains pensent même que cet acharnement contre la mémoire de Yann-Vari Perrot, un prêtre officiant pour la commune de Scrignac, assassiné selon les historiens pas un militant communiste le 12 déc. 1943, est l'oeuvre de barbouzes dont le but serait de semer la zizanie parmi les nationalistes bretons. L'abbé Perrot fut un des plus fervents défenseurs de la Bretagne et de la langue bretonne de son époque.

Voir aussi :
Cet article a fait l'objet de 2154 lectures.
Vos 5 commentaires
Jean-François Le Dimanche 7 juillet 2019 16:13
C'est vrai c'est désolant et lâche mais y aura-il autant de mécènes Bretons pour la reconstruire
(0) 
Naon-e-dad Le Dimanche 7 juillet 2019 23:08
Effectivement, cela ne relève pas de la Christianophobie ordinaire (si je puis dire, fort malheureusement!), mais plutôt vraisemblablement d'une haine de la Bretagne (organisée ou pas? c'est une vraie question).
On peut toujours penser à un dingue (la signature "antifa" qui signifie "antifaciste", e galleg flour, en français car ces gens sont évidemment incapables d'apprendre le breton, que l'on sache!).
On peut penser à un accident? Mais quel ignorant des réalités de notre société se résoudrait à y penser?
Tout comme pour l'incendie de Notre-Dame de Paris (Itron-Varia Bariz) les raisons du départ de feu ne seront officiellement jamais connues (selon médias spécialisés) ou divulguées.
La chapelle de Koad-Keo est très particulière, unique en Bretagne, liée à la défense de la langue bretonne au XX° siècle, et construite par un prêtre, un saint homme selon ceux qui l'ont connu.
L'abbé Yann-Vari Perrot (Jean-Marie à l'Etat-Civil, car il faudra attendre les années soixante et l’affaire fameuse de la famille Le Goarnig pour que soit entr’ouverte la porte aux prénoms bretons. Jusqu’aux sixties, donc aussi pendant la guerre, dans la société bretonne, le prénom courant - celui du moindre ouvrier agricole ou de la moindre fermière - était énoncé en breton quand l'administration de l'Etat-Civil n'admettait que des prénoms en français), l’abbé Yann-Vari Perrot, puisqu'il s'agit de lui, fut un géant.
Sa probité, sa force de travail, l’immense service qu’il a rendu à la Bretagne, dont il est une haute-figure, contestée pour des raisons fantasmatiques, sa stature intellectuelle, tout cela ne peut guère être mis en doute par quiconque prend la peine de se documenter honnêtement. Il fut assassiné dans les temps troubles de l'occupation allemande. Par qui et pourquoi ? Officiellement, personne ne sait. Officiellement ? Sauf du côté de Skrignag…kredapl braz.
Ainsi très certainement, dans un contexte fantasmatique qui continue d’être très lourd ponctuellement, imbibé de haine recuite, les raisons de ce qui ressemble à s’y méprendre à un incendie criminel (on aimerait être démenti, et sur l'incendie et sur le contexte) de la chapelle de Koad-Keo, risquent fort de rester non élucidées. La haine, qui sans doute se sent plus libre encore dans une société en déliquescence, a encore de beaux-jours devant elle, avec ou sans l’aide de l’Etat.
Pedomp evit an Aotrou Yann-Vari Perrot, koulz hag evit ar re – ar reou ? - n’eus nemet fallagriezh en o c’halon, pa weler darvoudou ken trist. Hag adsavomp ar chapel.
(2) 
Scrignac Le Lundi 8 juillet 2019 12:33
L'abbé Perrot était un collabo, il suffit d'écouter les témoignages recueillis par la suite à son sujet, par exemple par Fañch Broudig en 1985. Le seul fait qu'il ait été un défenseur de la culture bretonne ne justifie pas qu'on puisse le pardonner pour sa collaboration et pour ce qu'il a pu écrire, notamment à propos des Juifs.
(1) 
Jacques Le Mardi 9 juillet 2019 11:15
Aujourd'hui, les antifascistes nous font accepter le fascisme tout comme les antiracismes nous font accepter le racisme...
Aucune opinion, ni combat politique ne justifie un tel acte envers un édifice religieux et culturel... mais cet acte est très largement toléré par le mouvement breton au nom d'une prétendue ''pensée du bien''...!
Le ''crime'' de l'Abbé Perrot était d'être un homme de convictions, défendant sa culture et son identité.. Il a été tué car des gens de ''bien'' n'avaient pas supporté son article dénonçant ''Katyn'' (le meurtre de masses de milliers de soldats polonais et la déportation de leurs familles par les communistes russes).
Son article aurait pu amener nombre de militants communistes à repenser leur adhésion au ''camp du bien / du progrès''...
Aujourd'hui, si une mosquée tenue par un islamiste justifiant d'un point de vu civilisationnel le viol des femmes non voilés, la loi islamique et l'interdiction d'écouter de la musique (on connait un exemple breton du phénomène) était incendiée, il n'y a aucun doute qu'on trouverait nombre de militants bretons progressistes pour manifester leur ''dégout de la haine...''
Mais pour une église bretonne, qui sauf erreur avait été en partie financé par une famille dont l'un des membres était sur les plages de Normandie le 6 juin 44... Là, il n'y aura pas beaucoup de militants bretons ''ouvert sur le monde'' pour exprimer leur ''dégout de la haine''....
Car au delà de l’aspect Abbé Perrot et Chapelle Bretonne et Chrétienne, il s'agit avant tout d'un acte contre la culture et l'identité occidentale dont font partis les Bretons...
(l'Abbé Perrot n'étant que l'excuse politiquement correcte pour rendre l'acte acceptable et accepté...)
Certes, on me répondra qu'un accident était possible....
Oui, tout est possible... mais le hasard est dans ce cas tout à fait extraordinaire...
Si je devais faire un pronostique, je dirai que cette chapelle a belle et bien été incendiée volontairement, soit pas des Bretons ''progressistes en lutte contre la haine...'' soit par des barbouzes étatiques cherchant à évaluer le taux de réaction du Mouvement Breton...
(sachant que de ces 2 candidatures types, les premiers peuvent être les ''idiots utiles'' des seconds...)
Un pas de plus en Bretagne vers le ''totalitarisme accepté''!
(0) 
Léon-Paul Creton Le Vendredi 12 juillet 2019 09:08
Je voulais absolument pas commenter cet article mais vous m'avez...obligé.
« Scrignac », ce n’est certainement pas pour une identité courageuse de votre part… De quel droit vous servez- vous de « Scrignac », comme pseudo qui plus est ?
« …il suffit d'écouter les témoignages recueillis par la suite à son sujet, par exemple par Fañch Broudig… en 1985». S’il suffit d’écouter, de lire et d’imiter Fanch Broudig ! Eh bien, cela sera suffisant, pour expliquer assez facilement la situation bretonne d’aujourd’hui.
Ce commentaire, commun tellement, est l’antienne malhonnête qui ne veut jamais tenir compte des actes condamnables des criminels lors de cette triste période, qui se targuent d’être des patriotes français auto proclamés jamais jugés, ni condamnés. Et dont l’état français, dans les quelques années d’après-guerre, a choisi de cesser les poursuites et fermé les tribunaux en charge, surchargés. Mais permet encore aujourd’hui des « anonymes » de salir à travers un patriote breton, tout un peuple ! Et « en même temps », pour le bon service d’un état autoritaire !
Qu’ils aient été communistes d’abord, puis Français retrouvés par opportunisme politique, ou encore d’origines étrangères, et repris de justice et voyous, bien des individus dans ces divers « hexagonaux » ont commis des crimes autrement plus horribles et justiciables.
À qui profite donc l’abandon organisé, voulu des enquêtes et recherches pour « collaboration » en France après la défaite française ? Se refaire une unité de pacotille et bassement politique ? Se faire refaire l’hymen pour une énième fois dans son Histoire, inattaquable jusqu’au prochain viol! Et De Gaulle, avec d’autres, en fût le Lagerfeld de cette haute couture, de ce ravaudage.
Collabo ?... Pardonner ?… Puissiez-vous un jour, si vous êtes breton, vous pardonner à vous-même de dire et penser n’importe quoi ! Mais j’espère que vous n’avez aucune origine bretonne ! Et que surtout si cela était le cas, que vous n’en fassiez jamais état !
NB : Je vous conseille de lire (au moins) les livres de Philippe AZIZ « 93 Rue Lauriston », Ou « Tu trahiras sans vergogne » !
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