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- Communiqué de presse -
L’étude scientifique finale sur l’ibis sacré démontre que l’Etat a procédé à tort à son élimination
Depuis plusieurs années, le CPIB (Collectif pour la Protection de l’'Ibis de Bretagne) n'’a eu de cesse d’'alerter l'’opinion, les préfectures, le ministère de l’'écologie puis d’'ester en justice pour
Bertrand Deléon Par Collectif pour la Protection de l'Ibis de Bretagne le 5/07/13 0:04
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Depuis plusieurs années, le CPIB (Collectif pour la Protection de l’Ibis de Bretagne) n’a eu de cesse d’alerter l’opinion, les préfectures, le ministère de l’écologie puis d’ester en justice pour s’attaquer à la vaste supercherie consistant à placer l’ibis sacré comme espèce invasive, étrangère et prédateur sanguinaire. Il n’en était rien ; aucune preuve de prédation importante, un oiseau de la zone paléarctique protégé par la Convention de Berne, et une expansion stabilisée puis en déclin, occupant une niche alimentaire vacante. Fort de 2000 membres dont des représentants de la communauté scientifique, nous n’avons pas été écoutés plus que les spécialistes de la question, consciencieusement écartés depuis le premier rapport bidonné sur le sujet. Les gouvernements avec l’appui d’une poignée de naturalistes et ornithologues non spécialistes de la question se sont entêtés à faire de l’ibis sacré un bouc émissaire. Irrégularités, tricheries et cruauté ont résumé la stratégie des élus de l’Etat et de leurs relais : (voir le site)

Or, l’étude à long terme du régime alimentaire de l’ibis sacré en zone d’introduction comparativement à son aire d’origine coupe court à toute polémique (tant est qu’il y en ait eu une au vu de l’évidence de cet « Outreau écologique ») en confirmant définitivement les affirmations de notre collectif : Loïc Marion (UMR CNRS ECOBIO, Université de Rennes I), Is the Sacred ibis a real threat to biodiversity ? Long-term study of its diet in non-native areas compared to native areas, C.R. Biologies (2013), (voir le site)

L’Etat, ses ministères, ses préfectures, des élus municipaux, des Conseillers généraux, régionaux et une poignée de naturalistes de Nantes à la Réserve de Falguérec en Séné près de Vannes apparaissent désormais clairement comme les coupables d’un massacre scientifiquement et moralement constestable, ainsi que responsables du dérangement d’un bon nombre d’espèces protégées lors des campagnes de tirs.

Les auteurs de cette éradication programmée doivent être logiquement poursuivis.

Pour le CPIB,

Varban Christov, Bertrand Deléon.

Document PDF marion_sacred_ibis_crbiol2013_.pdf . Source : www.sciencedirect.com
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Le Collectif pour la Protection de l'Ibis de Bretagne a pour but de s'opposer a l'éradication programmée de cette espèce en Bretagne et au-delà, par l'information et la mobilisation.
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Vos 4 commentaires
Louis Gérard d'Escrienne Le Vendredi 5 juillet 2013 11:13
l'ibis sacré n'a pas été éradiqué pour son régime alimentaire, même si des consommations d’½ufs dans des colonies de sternes ont été avérées, mais parce que c'est une espèce exogène qui a été introduite par erreur (du parc de Branféré) et que la convention de Berne précise que les états doivent tout mettre en ½uvre pour éradiquer les espèces exogènes introduites, avant même que l'on constate des atteintes au reste de la biodiversité (ces atteintes peuvent être découvertes longtemps après l'arrivée dans la nature des oiseaux, sous la forme de transport de virus ou bactéries par exemple. Ensuite, la position d'être contre l'éradication de l'espèce en France métropolitaine peut être une position philosophique qu'il convient de respecter dans un état démocratique, mais il ne faut pas essayer de trouver des arguments scientifiques et tromper le public en lui faisant croire que la décision d'éradiquer l'espèce a été prise à cause de son régime alimentaire.
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Hal Arnak Le Vendredi 5 juillet 2013 11:31
Loïc marion, belle caution scientifique ; on connaît sa position aussi sur la population de cormorans de Grand-lieu.
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Hal Arnak Le Vendredi 5 juillet 2013 11:36
Je n'avais pas vu le mode de fonctionnement des commentaires : très pratique de pouvoir censurer ainsi. Vive la liberté d'expression, n'est-ce pas ? Allez, je file d'ici, rien ne change chez les extrémistes vert pastèque tenants de l'escrologie.
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Bertrand Deléon Le Vendredi 5 juillet 2013 13:22
M. Louis Gérard d'Escrienne,
Non, il n'y a rien d'avéré sinon ce que nous exprimons dans ce communiqué, et en tout cas pas de prédations préjudiciables à la biodiversité. Les photos, le rapport.. étaient à charge, voire mensongers. Quant à l'espèce exogène etc. relisez tout ; on a déjà répondu à toutes ces questions.
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