Élus mis à terre, cortège bloqué, gendarmes mobiles paumés en vadrouille... drôle de manège samedi dernier à Kemper aux alentours de la Préfecture. En coupant court à la tenue des négociations, en dispersant la foule, “pour assurer la sécurité”, vers un feu de palettes, en bloquant systématiquement le parcours de (...) l'État veut-il progressivement envenimer la situation ?

Élus mis à terre, cortège bloqué, gendarmes mobiles paumés en vadrouille... drôle de manège samedi dernier à Kemper aux alentours de la Préfecture.

En coupant court à la tenue des négociations, au prétexte d\'un tir de fusées, en dispersant la foule - \"pour assurer la sécurité\" - vers un feu de palettes, en bloquant systématiquement le parcours de la manifestation - samedi un doigt, et samedi prochain ? - , en envoyant des gendarmes mobiles visiblement perdus dans la ville, l\'État veut-il progressivement envenimer la situation ?

L\'ARH ne plie pas, le préfet n\'est pas là, Poignant ne se mouille pas - on attend toujours que le maire de Kemper prenne la présidence de l\'Hôpital -, Ménard se débine, bref, le Centre-Bretagne est seul face au mépris et à la raison budgétaire : ce pays qui s\'est battu contre la chômage, pour maintenir les jeunes, rendre les communes attractives, se voit fermer sa maternité et proposer en échange, 21 lits en service gériatrique ! Face au droit à vivre et décider au pays, l\'État laisse juste le \"droit à crever au pays\" !

Aujourd\'hui, plutôt que des rangs de gendarmes, c\'est un moratoire immédiat sur la fermeture des services qu\'il faut mettre en place !

Continuons la lutte ! Kreiz-Breizh a vevo !