Communiqué de presse
Jean-Marc Ayrault, député-maire de Nantes, condamne la décision de réforme de la carte militaire : « une décision arbitraire, brutale et sans concertation »
Le président de la République a pris la décision de supprimer le contingent de l'armée de terre de Nantes. Si des évolutions sont nécessaires, d'autres options, en terme d'organisation militaire existaient, mais ce sont les critères partisans qui l'ont emporté.
Sont concernés à Nantes : l'État-major de Force n° 2 et son bataillon de soutien, le 22e Bataillon d'Infanterie de Marine, et l'État-major de la 9e Brigade légère blindée de Marine.
En dehors de la gendarmerie, cela implique qu'il n'y aura plus de militaires dans la sixième ville de France, ville Compagnon de la Libération !
« Je tiens à souligner que cette mesure est brutale et injuste. Il s'agit d'un véritable plan social qui est enclenché. Le gouvernement en porte l'entière responsabilité. L'État se doit de trouver une solution pour toutes les personnes touchées, en particulier pour les personnels civils. De plus, on ne peut nier l'impact économique d'une telle mesure qui pénalise Nantes et son agglomération. J'attends donc que le gouvernement prenne ses responsabilités face à cette décision, et qu'il prenne des mesures de compensation conséquentes en faveur du pôle universitaire et de recherche nantais, du CHU de Nantes, des grands projets urbains tels que l'Île de Nantes, sans oublier le soutien indispensable au pôle industriel de défense d'Indret. »
C'est par des réponses claires que le premier Ministre montrera son intérêt véritable au développement de Nantes et de sa région.