Dans les années 1850, une manufacture de porcelaine s’établit à Daoulas (Finistère) grâce au kaolin. Fondée par Goubin puis dirigée par Marchais, elle connut un bel essor avant de fermer en 1891 faute de repreneur. Cette aventure brève mais marquante stimula l’économie locale et laissa une empreinte durable sur le territoire.

Dans les années 1850, la découverte de riches gisements de kaolin permit l’implantation d’une manufacture de porcelaine à Daoulas (Finistère). Fondée par René Goubin, puis brièvement dirigée par des élus locaux, elle fut reprise en 1864 par son directeur, Victor Marchais, ingénieur venu de la région de Limoges, haut lieu de la porcelaine française. Dès sa création, l’entreprise connut un essor notable et remporta plusieurs distinctions lors de concours régionaux et nationaux. Cependant, à la mort de Victor Marchais, en 1891, aucun repreneur ne se manifesta, entraînant la fermeture de la manufacture, malgré un potentiel prometteur. Cet épisode illustre la capacité de Daoulas à se réinventer au fil des époques, depuis le Moyen Âge où la pierre et les toiles faisaient sa richesse. Après une période de déclin, le "village" sut donner vie à un projet ambitieux qui, bien que de courte durée, a eu un certain impact. La porcelaine de Daoulas participa alors au rayonnement du nom de la vieille cité, tout en dynamisant l’économie locale. L’exploitation du kaolin trouva de nouveaux débouchés, et l’arrivée d’ouvriers venus d’autres régions contribua à une croissance démographique marquée. Cette parenthèse industrielle, bien que brève, a laissé une empreinte durable sur l’histoire et le développement de ce territoire. L'ouvrage retrace l'histoire éphémère de cette fabrique et de ses ouvriers.
ISBN 9791097611415 - 129 p. 21 x 28 cm. Disponible sur la plateforme AMAZON ou auprès de votre libraire ou dédicacé auprès de l'auteur (jldeuffic[at]gmail.com)