Jean-Jacques Urvoas, député du Finistère, répond à Jean-Luc Mélenchon
Le sénateur Mélenchon a tenté de s'expliquer sur le blog de Jean-Jacques Urvoas, député du Finistère, en ces termes : "La présentation faite de mon propos est totalement erronée. La lecture de mon discours suffit à le constater. Je n'ai jamais dit que
Par Philippe Argouarch pour ABP le 20/05/08 14:33
Mélenchon a tenté de s'expliquer sur le blog de Jean-Jacques Urvoas, député du Finistère, en ces termes : "La présentation faite de mon propos est totalement erronée. La lecture de mon discours suffit à le constater. Je n'ai jamais dit que la langue bretonne unifiée était la langue de la collaboration. Quant à la référence aux sectes, il s'agit d'une interjection en séance, adressée à mon voisin,.."
Jean-Jacques Urvoas a dû mettre les choses au point : "J'invite ceux qui lisent cet échange à reprendre le texte intégral de mon interlocuteur. Ils se feront librement leur philosophie. Pour ma part, je connais trop le soin avec lequel Jean-Luc Mélenchon prépare ses discours, pour ne pas penser un instant à sa naïveté. Le rapprochement volontaire de l'évocation de la langue bretonne et le fameux dictionnaire, l'ellipse avec laquelle il mentionne l'auteur sont volontaires et relèvent d'une intention manifeste, comme aurait dit un juriste."
Philippe Argouarch est un reporter multi-média ABP pour la Cornouaille. Il a lancé ABP en octobre 2003. Auparavant, il a été le webmaster de l'International Herald Tribune à Paris et avant ça, un des trois webmasters de la Wells Fargo Bank à San Francisco. Il a aussi travaillé dans des start-up et dans un laboratoire de recherche de l'université de Stanford.
A ce monologue sans fin au sujet des " dialectes " de Bretagne je tiens à apporter le témoignage plusieurs fois raconte de mon Père , ancien combattant de la guerre de 14 dite première guerre mondiale . Ce témoignage mettra peut-être fin aux propos ignorants comme ceux de M.Melanchon . Parti soldat de première classe mon père devint rapidement sous lieutenant du fait des hécatombes de cette guerre et il commandait une compagnie d'artilleurs dans laquelle il y avait environ 3/4 de bretons , tant du Leon que du vannetais , le reste étant des français du Nord comme du Sud . L'enseignement obligatoire n'existait pas encore réellement car il ne datait pas de 10 ans , et les soldats parlaient leurs langues ou les dialectes de leurs langues .Mon Père m'a dit et répété que les bretons du Nord et du Sud , les deux dialectes les plus opposés , se sont parlés et compris beaucoup plus vite que les français du Nord et du Sud . En résumé , avant l'enseignement obligatoire du français les dialectes français étaient plus différents les uns des autres que les dialectes bretons les plus éloignés . Mon Père a terminé comme capitaine dans l'artillerie lourde et était agriculteur à Mael Carhaix , parlant chaque jour en breton , tant celui du Poher que le trégorrois ou le Pourlet .
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Naon-e-dad Le Samedi 11 février 2012 22:20
Effectivement,le propos mélanchonesque, rapporté dans le blog accessible en lien, est particulièrement odieux et d'une inconséquence rare. Mélenchon, pourtant avocat, si je ne me trompe, semble aussi incompétent côté langue bretonne que langue française... Gant ar vezh! La honte,quoi!