- De g. à dr. M. Florenty ; M. Trillard ; Mme Ferrant ; M. Neyraud ; M. Chauveau ; M. Rousseaux ; Mme Papon ; Mme Bouillé et M. Monnié.
- Le maire de Bouée M. Claude Rousseaux coupe le ruban en compagnie du sénateur André Trillard. (Cliquer sur la photo - verticale - pour la voir en entier)
- L\'invitation à tous les Bouésiens et aux élus et mécènes.
- Des <i>Gwenn ha Du</i> ont été plantés dans les jardins auprès des maisons par les Bouésiens eux-mêmes sur toute la route du bourg à la chapelle.
- Mais le hameau de Rohars offre aussi une vision bien plus triste : les ruines.
- Bouée. Ruines de Rohars.
- Bouée. Ruines de Rohars.
- Bouée. Ruines de Rohars.
- Bouée. Ruines de Rohars.
- Rohars s\'est trouvé embelli d\'une affiche impossible à rater au retour - la route à droite étant le seul accès au bourg.
- En approchant de la Loire. Vue dans la brume sur la méga éolienne de Frossais rive sud.
- Une ruine encore en arrivant près de la chapelle Sainte Anne de Rohars.
- La Centrale électrique à charbon ou “thermique à flamme” de Cordemais en arrière plan vers l’est.
- Remarquer le nom SAINTE ANNE sur la porte en fer forgé. Le mur de clôture a entièrement été refait pas l\'association des amis de la chapelle.
- Vue vers l’estuaire de la Loire. La chapelle s\'appuie sur des murs plus épais à sa base. Devant elle se trouve un kilomètre de marais pleins d\'eau. <b>Cliquer pour la voir entière.</b> Les autres photos extérieures sont sur ABP23637 (lien dans le texte).
- La chapelle Sainte Anne de Rohars restaurée. Visite de l’intérieur. <b>Cliquer sur la photo - verticale.</b>
- Chapelle Sainte Anne de Rohars. Visite de l’intérieur.
- Chapelle Sainte Anne de Rohars. Visite de l’intérieur. Sainte Anne a retrouvé sa place.
- Chapelle Sainte Anne de Rohars. Visite de l’intérieur. Sainte Anne.
- Chapelle Sainte Anne de Rohars. Le nouvel “autel” et l’ex-voto de la SNSM sur du sable.
- Chapelle Sainte Anne de Rohars. L’ex-voto modelé don de la Société Nationale de Sauvetage en mer. <i>Mise à l\'eau</i>. Immatriculation du canot de sauvetage : HSB (Hospitaliers Sauveteurs Bretons). Date 1967.
- Chapelle Sainte Anne de Rohars. La demi-coque de Régis Moreau.
- Chapelle Sainte Anne de Rohars. La demi-coque de Régis Moreau et le plafond bleu en lambris.
- Chapelle Sainte Anne de Rohars. La demi-coque de Régis Moreau. Plaque explicative.
- Chapelle Sainte Anne de Rohars. À droite de l’“autel” gros plan sur de petites maquettes de bateaux de pêche.
- Chapelle Sainte Anne de Rohars. À droite de l’“autel” plus haut une Bretonne en coiffe et collerette et son enfant.
- Chapelle Sainte Anne de Rohars. À gauche de l’“autel” un curieux oiseau stylisé en bois sculpté.
- Le carrelage était en finition en septembre dernier et la chapelle fermée. <b>Du sol...</b>
- <b>…Au plafond.</b> La charpente de la “sacristie”.
- Chapelle Sainte Anne de Rohars. L’exposition sera en place jusqu’au 30 septembre.
- Chapelle Sainte Anne de Rohars. L’exposition.
- Chapelle Sainte Anne de Rohars. L’exposition.
- Chapelle Sainte Anne de Rohars. L’exposition.
- Une grande affluence dans la chapelle pleine d\'invités conviés pour l\'occasion.
- M. Claude Rousseaux.
- M. Alain Monnié.
- M. François Neyraud.
- Mme Catherine Ferrant.
- Mme Monique Papon.
- M. Alain Chauveau.
- M. le maire remet le livre sur la chapelle Sainte Anne de Rohars à Mme Catherine Ferrant et M. François Neyraud.
- Couverture du livret raffiné et très instructif concernant l\'histoire de la chapelle et du bourg de Rohars.
- Retour sur les lieux en fin d\'après-midi. Les tempêtes d\'hiver et les grandes marées viennent lécher la chapelle qui est la dernière construction humaine avant la Loire. Le soir vers 18 h 30. Pleine mer coefficient 80 (plus de 5 m de marnage) : http://maree.info/117?d=20120423.
- Chapelle Sainte Anne de Rohars. Prairies inondées vers 19 h 30.
- Chapelle Sainte Anne de Rohars. Le soir le vent souffle en tempête annoncée.
- Chapelle Sainte Anne de Rohars. Le soir le <i>Gwenn ha Du</i> résiste sur son mât.
- Chapelle Sainte Anne de Rohars. Prairies inondées.
- Chapelle Sainte Anne de Rohars. Prairies inondées.
- Chapelle Sainte Anne de Rohars. Prairies inondées et éclairage changeant autour de 19 h 30.
- <i>Bretagne Réunie</i> a envoyé à ABP deux photos de la confection de l’affiche.
- <i>Bretagne Réunie</i> a envoyé deux photos de la confection de l’affiche.
- Plus tôt dans la journée - la visite vers le port. L’étier de Rohars.
- Le port de Rohars.
- Bouée. Le port de Rohars. Gros plan sur la digue et... la vase. L\'étier débouche sur la droite.
- Le 1er mai 2012 ouverture de la chapelle de Rohars. Festivités. Journée des Peintres dans la nature. Carte souvenir. Bureau de poste temporaire...
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La chapelle bretonne Sainte-Anne de Rohars à Bouée, située en bordure de Loire, a connu ce lundi une grande affluence pour fêter sa restauration.
La chapelle bretonne Sainte-Anne de Rohars à Bouée, située en bordure de Loire, a connu ce lundi une grande affluence pour fêter sa restauration.Cette chapelle est le dernier témoignage du prieuré de Rohars, attesté depuis 1330, tenu par des chanoines régis par la règle de saint Augustin, et qui dépendait de l'abbaye bénédictine de Pornic. Un prieuré est une petite structure, comprenant un prieur dirigeant plusieurs moines, chargée d'administrer les biens de l'abbaye éloignés de la maison-mère. Les biens administrés par Rohars se trouvaient à Bouée et Cordemais. Les offices religieux liés aux obligations du prieur, expliquaient, même quand le prieuré tomba en commende, le maintien de messes régulières à Rohars et donc la reconstruction de la chapelle en 1707 (bénie en juillet) lorsqu'elle fut soufflée par l'ouragan du 30 décembre 1705. Vendue à la Révolution avec les biens du prieuré, elle fut remise en état par la famille de Jean Legland, sans doute sa fille et ses fils, vers 1848 et une sacristie lui fut adjointe au sud. " Ce sont les fils qui d'ailleurs sont désignés comme propriétaire de la chapelle à cette époque. Encore que nous ne sachions pas réellement qui a payé l'ensemble des frais ", précise Alain Monnié à ABP. Elle continua à faire l'objet d'un pèlerinage et d'un pardon tous les 26 juillet jusqu'en 1963. En 1967, une tempête détruisit sa toiture puis elle tomba lentement en ruine http://cdfbouee.com/environs/steanne/chapelle.htm. La cloche de la chapelle, fondue en 1667 par le prieur Jean Robert, se trouve dans le clocher de Bouée en compagnie d'une plus grande de 1807. Toutes deux sont photographiées ici http://lafrancedesclochers.xooit.com/t53-Bouee-44260.htm
Le maire de Bouée, Claude Rousseaux (1), et le président de l'association des Amis de la chapelle Sainte Anne (2), Alain Monnié, ont invité pour l'inauguration de la chapelle Sainte-Anne de Rohars, sur la commune de Bouée, des personnalités – élus et représentants des mécènes qui ont permis la restauration : – deux sénateurs de Loire-Atlantique : Monique Papon (de 2001 à 2011) et André Trillard ; – la députée de Savenay-Saint-Nazaire Marie-Odile Bouillé ; – le président de la communauté de communes Loire et Sillon [de Bretagne], Alain Chauveau, adjoint au maire de Savenay. Pour les mécènes, étaient présents : – le directeur général de la Fondation Patrimoine (3) François Neyraud ; – la déléguée générale à la Fondation Total Catherine Ferrant ; – le directeur de la Centrale de Cordemais Denis Florenty. Personne du Conseil général puisqu’après deux ans (2007 à 2009) d’échanges qui traînaient il a finalement refusé une participation financière. Mais la discrétion fut de mise.
Après avoir assisté à la coupure du ruban tricolore à l'entrée de la chapelle par monsieur le maire, les invités et le public ont écouté les discours à l'intérieur, sur le fond sonore des bourrasques.
La chapelle, la mer et la culture
Très orientée vers la mer, par sa situation, par sa création... cette chapelle a les pieds dans l'eau de la Loire par grandes marées. Voir son histoire sur le site des Amis (2) et sur http://lafrancedesclochers.xooit.com/t53-Bouee-44260.htm page de Bouée (après l'église), Des cadeaux récents témoignent de la perception de son lien avec la mer : – Une demi-coque offerte par le sculpteur sur bois vendéen Régis Moreau, dit “Picotto” est au mur – réplique d'un clipper de Baltimore ; – un ex-voto de la SNSM (Société Nationale des Sauveteurs en Mer) est sur l'emplacement de l'autel. Ils ont retrouvé la statue de Sainte Anne qui a repris sa place, mise à l'abri comme d'autres objets chez des habitants de Rohars quand la ruine menaçait. Passée de lieu cultuel à lieu culturel, laïc, la chapelle – dont la cloche restera dans le clocher de l'église de Bouée – va être le lieu de choix pour des expositions et différentes manifestations artistiques, ainsi que pour des conférences... Elle ouvre le premier mai pour la « Journée des peintres dans la nature » et restera ouverte les dimanches après-midis jusqu'au 30 septembre. L'exposition présentée à l'inauguration, sur son histoire, y sera visible. Il est souhaité que cette animation nouvelle en bord de Loire redonne un peu de vie au hameau de Rohars dont il ne doit pas rester plus de trois maisons en état, mais dont les ruines des autres sont spectaculaires de désolation suite à la perte d'actes de propriété et d'une situation assez embrouillée quant aux statuts des biens divisés par les héritages et les querelles de famille. Cette chapelle participe aussi au maillage patrimonial très dense des environs de Savenay dont les principaux éléments du patrimoine encore délaissés commencent à être remis en valeur, telle la fuie du château de la Cour de Bouée (privée), le château de Lescuray à Prinquiau pour lequel la mairie a débloqué 50.000 € pour parer aux travaux urgents ou encore le couvent des Cordeliers à Savenay qui sera restauré. André Trillard, interrogé par l'Agence Bretagne Presse, explique s'intéresser « de très près au patrimoine, avec les fonds que permet d'orienter le Sénat. J'ai participé avec ma collègue Monique Papon à la restauration de 5 ou 6 autres chapelles, notamment Saint-Julien de Planté, à Quilly et à l'installation d'un vitrail au fond de l'église abbatiale de Saint-Gildas des Bois. Restaurer le patrimoine permet à chacun de s'interroger sur son histoire et sur son identité ». Pressé par l'Agence Bretagne Presse de pousser son raisonnement jusqu'au bout et de répondre à la principale question d'identité qui s'offre aux habitants de Loire-Atlantique, à savoir de rejoindre ou non la Bretagne, il a cependant préféré éluder la question.Aussi sur ABP…Le couvent des Cordeliers de Savenay fondé par le duc de Bretagne Jean V en 1419 sera restauré
Savenay, perchée sur le rebord du Sillon de Bretagne, abrite un trésor méconnu : le couvent des Cordeliers, fondé en 1419 par Jean V, duc de Bretagne. Transformé successivement en sous-préfecture, justice de paix, école d'instituteurs, hôpital et bureau de poste, il est à l'abandon depuis 1980
Le verre de l'amitié
Le verre de l'amitié a rassemblé ensuite presque tous les invités à la mairie où était projeté le diaporama de la restauration de la chapelle réalisé par l'association de ses amis. Les boissons servies : cidre breton, eau de Plancoët et du rosé ; ainsi que des “réductions” délicieuses. Cette commune a vraiment bien fait les choses et le maire en a été chaudement félicité !Le livret « Contre vents et marées »
Chacun reçut en cadeau le magnifique livret (de 85 pages) réalisé par l'historien de Bouée Bernard David avec Alain Monnié. Riche documentation, nombreuses photos, bibliographie avec les sources des archives, manuscrites et imprimées. Et présentation élégante sur un discret fond de cartes anciennes par Éric Morin www.creavisuel.com. « Contre vents et marées. Des origines à la restauration de la chapelle Sainte Anne ». Imprimerie Le Sillon à Savenay, avril 2012. ISBN 978-2-916949-35-2Le point de vue des Bouésiens
L'Agence Bretagne Presse a rencontré Martine Ruiz, adjointe à la Culture à Bouée. Elle nous a confié « Je suis née à Bouée, je suis venue petite à la chapelle, je l'ai lentement vue tomber en ruines. Cette restauration est un rêve qui devient réalité. Non pas un rêve d'enfant, mais un rêve mûri plus tard, vers 20 ou 25 ans, et une très bonne réalisation pour Bouée ». Isabelle Fourage, trésorière de l'école Sainte Thérèse de Bouée, trouve la restauration de la chapelle « Très, très bien. D'ailleurs les enfants de l'école vont s'y rendre bientôt, en mai, pour une journée consacrée à la découverte de l'estuaire de la Loire ».L'action de Bretagne Réunie
Des membres de l'association Bretagne Réunie demeurant à Bouée ont réalisé une affiche et pavoisé d'une dizaine de Gwenn ha Du la route qui menait de Bouée à la chapelle. « Pour bien faire remarquer qu'ici c'est la Bretagne » explique à Agence Bretagne Presse Hervé – chargé des voeux de réunification au CA de Bretagne Réunie. « Nous avons la chance qu'un membre de Bretagne Réunie habite au bord de la Loire à Rohars même. Le pignon de sa maison était donc une place de roi pour notre affiche » poursuit Hervé. Affiche qui n'a pas manqué d'être vue par les invités à la cérémonie, puisqu'elle se trouvait juste au bord de l'unique route qui mène de Rohars à Bouée et en face du chemin venant de la chapelle. Un Gwen ha Du se trouvait aussi planté sur un mât au bout de l'enclos de la chapelle, et malgré la brise de mer assez forte qui s'acharnait ce jour-là sur Rohars, l'étendard breton était encore là quand la Loire est venue au pied de la chapelle, qui, sur son affleurement rocheux, la défie depuis près de 682 ans.Notes 1 : Le discours de Claude Rousseaux est proche de sa préface du livre (voir PDF) 2 : http://cdfbouee.com/environs/steanne/travaux/janv2005/index.htm des Amis de la chapelle racontant en texte et en images l'histoire de la chapelle et de sa restauration. Nombreuses photos. Il est conseillé de commencer par cliquer sur celles de 2005 : http://cdfbouee.com/environs/steanne/travaux/janv2005/index.htm et de suivre les années 3 : http://fondation-patrimoine.fondation-total.org/fiches-projets/projet-135 de la Fondation Patrimoine
Maryvonne Cadiou et Louis Bouveron pour la partie historique.
Documents liés
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pdfprefacemaire
Claude Rousseaux maire de Bouée
Préface par Claude Rousseaux maire de Bouée du livre sur la Chapelle Sainte Anne de Rohars en Bouée (44). Édité en 2012 pour sa restauration.























































Commentaires (7)
Bien avant la restauration, il y a une dizaine d'années, j'étais intrigué par ce nom de lieu "ROHARS" et décidais d'aller en famille voir cette chapelle marquée sur la carte. Je suis assez ému de voir que cette chapelle dont je puis attester qu'il ne restait que 4 murs est aujourd'hui relevée.
Néanmoins, j'ai quelques remarques à faire :
1. le nom de lieu est à n'en pas douter breton mais comme je ne suis pas spécialiste je ne fais qu'émettre une hypothèse à partir du breton d'aujourd'hui : ROC'H + GARZH = Roc'h (ar) c'harzh= Rohars, donc la roche de la haie . OU bien Roc'h + Harz = La roche de la frontière. De quelle frontière ? Là mon imagination s'arrête naturellement à la frontière linguistique de la plus grande expansion de la Basse Bretagne au Xième sc.
2. Le culte de Ste Anne est bien breton lui aussi s'il en est. C'est à souligner ;
3. Je constate que ce lieu saint n'a pas été rendu au culte et le regrette amèrement. Ceux qui avant 1330 et peut-être bien avant avaient amené le culte catholique à cet endroit et construit avec leurs moyens ce lieu doivent se retourner dans leur tombe dans leur incompréhension ;
4. Ils ont osé mettre un autel (non consacré j'espère) avec du sable et un canot de la SNSM dessus. Une religion en remplace donc une autre, celle-ci étant basée sur la solidarité, ce qui n'est pas si mal, mais c'est encore un peu court comme finalité ;
5. La coque de bateau et la plaque-publicité de l'auteur-donateur n'a rien à faire dans une chapelle puisque ce n'est pas un ex-voto... mais il est vrai qu'on est dans un musée maintenant ;
6. L'exvoto ne devrait pas trôner dans un lieu laicisé, ni la statue de sainte Anne puisqu'on est dans un musée maintenant on vous dit!
Conclusion : je préfère la ruine, au moins la destination du lieu n'est pas détournée, alors que maintenant on va avoir des grandes messes laiques dégoulinantes... si ce n'est pas un lieu de vente de toiles si j'ai bien compris. On connait déjà cela en maints endroits par exemple le "circuit des chapelles" dans le Léon où les artistes treusent les chapelles pendant la période estivale pour un loyer gratuit...
Je ne comprends pas pourquoi vous vous fixez sur cette chapelle de Bouée. 95% des chapelles restaurées en Bretagne sont réaménagées pour être affectées au culte, même une fois l'an. Ainsi la chapelle St Armel à Fégréac, ou la chapelle du Rocher à la Vache, etc. Seulement, la foi ayant reculé, et ce même en Bretagne, elles ne peuvent plus avoir une messe tous les dimanches comme devant. A Bouée, ils peinent à remplir l'église...
Expatriez-vous en France, Emglev an Tiegezhiou, et vous verrez si vous préférerez des ruines, fussent-elles bretonnes, à la reconstruction laïque. Expatriez-vous en France, où les églises tombent en ruine quand elles ne sont pas rasées, où les chapelles s'effondrent par milliers (800 menacées dans la seule Provence). Je suis expatrié en France, et je remercie les bouésiens de s'être dévoués pour leur chapelle. Ils ont fait plus pour la foi et la Bretagne que les pleurnicheries habituelles sur le déclin de la piété bretonne.
@ Bemdez : peut-être, mais avoir reconstruit la chapelle, cela lave tout. Parce que la pierre restera, non les arguties sur tel ou autre point de détail de l'histoire bretonne. Le temps et le Seigneur corrigeront les erreurs des hommes. Il ne restera rien dans 1/4 de siècle des âneries proférées par Françoise Morvan et autres sur l'histoire bretonne... les pierres de Sainte-Anne de Rohars, elles, sont éternelles.
Oui je reconnaissais d'ailleur mon émotion à voir cette chapelle reconstruite.
Mais il n'empêche que CE N'EST PLUS UNE CHAPELLE. Le nom est aujourd'hui ursurpé. Ils n'ont qu'à l'appeler la salle sainte Anne s'ils osent.
A la suite de Roparz Hemon qui dans "Ur Breizhad oc'h adkavout Breizh" dit de garder des ruines en souvenir de ce qu'avait fait la France ici, et à la suite de Youenn Olier qui préfère voir raser des chapelles et des églises plutot qu'on leur donne une autre affectation, mon coeur de catholique ne peut se contenter du fait que ce bâatiment soit bien relevé mais enlevé à sa destination première.
De la même façon d'autres réagissent quand on veut faire une déchetterie sur le champs de bataille de st Aubin du cormier, des WC dans un cimetière, une prison puis un lycée public avec un couvent, une carrière de pierre avec une abbaye, un bar dans une chapelle funéraire etc etc.
Je sais bien que la nature a horreur du vide, mais je proteste parce que je n'approuve pas, voilà tout.
En cela je ne fais qu'appliquer l'Evangile Luc 19,40 http://studybible.info/Breton/Luke%2019:
car si je ne le dis pas ce sont ces pierres là qui le diront. Comment ne voyez-vous pas que ce bâtiment est complètement dénaturé ??? Ils ont même mis un oiseau à la place d'une statue.
De toute façon, cela ne durera pas.
Je ne suis pas d'accord. En offrant du crédit à ces menteurs, ils gagneront. Ils ont déjà la politique et les médias de leur côté. Il aurait fallu à ce moment là être clair : rénovation du patrimoine culturel, religieux ou autre, ok mais cet homme est aussi connu pour ces mensonges diffusés sur un site que la mairie de Bouée soutient.
M. Monié est d'une malhonnêteté insondable comme vous pourrez lire sur son pauvre site. Il faut le souligner car c'est sûrement l'une des principales préoccupations de cet individu : mentir et salir.
Il y a profanation puisque l'autel sur lequel a été célébrée tous les jours la sainte messe jusqu'à la Révolution, c'est-à-dire où le Christ Jésus s'est rendu présent sur cette pierre entre 1330 et 1967 , sept siècles, on profane cette pierre (au sens strict c'est à dire qu'on en viole le carctère sacré pour les catholiques), et symboliquement on s'en sert pour fonder une autre religion, celle de la Solidarité : le bateau de la SNSM à la place des reliques d'un martyrs sous la pierre de consécration.
Franchement, même si Louis B. et Maryvonne C. ont très bien fait de rapporter cet évènement intéressant, je le trouve significatif en ce qui concerne le remplacement maintenant très rapide de la religion catholique en Bretagne par le solidaridarisme-Telethon-etc .
D'autre part, ces images d'apéro dans une soit-disant chapelle me fait gerber par l'irrespect assumé des lieux, et en plus je trouve l'ensemble en réalité confinant au parfait RI-DI-CU-LE ! En fait ils se servent du lieu sacré pour avoir une "ambiance" propice à promouvoir des marchands de croûtes. Cela ne peut donc rivaliser avec une chapelle vraiment chrétienne, même réduite à l'état de ruine.
Alain Monnié n\'a pas la prétention d\'être un savant, mais il est curieux et cherche à se documenter en faisant preuve d\'esprit critique. Son site (cdfbouee) est représentatif de sa démarche. Il est aussi beaucoup intervenu sur l\'article de Wikipedia, consacré à Bouée, où certains activistes voulaient à tout prix majorer l\'influence celtique dans la toponymie de la commune.
Ses prises de position, uniquement dictées par l\'honnêté intellectuelle, car c\'est un réel patriote breton, lui ont valu des bordées d\'injures. Celles-ci sont de trop. Oui à une discussion argumentée, à une recherche objective de la vérité historique (autant que l\'on puisse l\'approcher), mais non à des polémiques stériles, à des attaques personnelles envers des gens qui servent bien leur pays.
Alain Monnié est de ceux-ci, car il en fallait du courage et de la persévérance pour croire possible et mener à bien la restauration de la chapelle Sainte-Anne.
En conclusion, s\'il vous plaît, arrêtez d\'insulter Alain Monnié et rendez-lui l\'estime que vous auriez toujours dû lui accorder. Je suis personnellement tout prêt à mettre les informations que j\'ai pu recueillir au service d\'une étude toponymique sérieuse, donc dénuée de tout a priori. Quitte à encourir vos foudres, en ce qui concerne Rohars, si je n\'exclue pas une origine celtique, je ne puis m\'empêcher d\'envisager une origine germanique.
Avec l\'espoir que la cordialité et l\'amour de la Bretagne soient les plus forts.