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- Rapport -
Ils étaient des milliers à Pontivy à courir pour la langue bretonne

Ils étaient des milliers... Basques, Gallois et Bretons, coureurs, enfants, adolescents, grands-mères et tadoù-kozh, tee-shirts rouges et verts, un défilé incessant de drapeaux bretons, devancés par le bagad de Pontivy jouant l'air de la redadeg défilaient à Pontivy ce dimanche. Cinq nuits et six jours de course bâtissant des ponts entre des départements qui souvent s'ignorent.

Fanny Chauffin pour ABP le 15/05/10 23:51

Ils étaient des milliers

Basques, Gallois et Bretons, coureurs, enfants, adolescents, grands-mères et tadoù-kozh, tee-shirts rouges ou verts, un défilé incessant de drapeaux bretons, devancés par le bagad de Pontivy jouant l'air de la redadeg, défilaient à Pontivy ce dimanche 16 mai.

C'est certainement un grand succès populaire avec des gens venus de toute la Bretagne, des écoles en breton, en voisins ou même de très loin qui se retrouvaient après cinq nuits et six jours de course dans les Monts d'Arrée, sur la Loire, sur les ponts traversant l'Aulne, l'Elorn, l'Odet, la Laïta et combien d'autres, bâtissant des ponts, reliant des départements qui souvent s'ignorent.

Félicitations donc à tous ceux qui préparent cet événement depuis un an autour de Jean-Michel Saner, qui a suivi toute la course et qui a été épaulé par des équipes solides ne comptant pas leur temps pour baliser, sécuriser, informer, médiatiser ...

Un mouvement fédérateur, un moment sportif où chacun a laissé de côté ses différences et son histoire pour bâtir ensemble un grand moment et écrire une nouvelle page dans le livre d'histoire de la langue bretonne.

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Youtubeuse, docteure d'Etat en breton-celtique à l'Université Rennes 2 / Haute Bretagne, enseignante, militante des droits humains à Cent pour un toit Pays de Quimperlé, des langues de Bretagne avec Diwan, Aita, GBB, ...., féministe, enseignante, vidéaste, réalisatrice, conteuse, chanteuse, comédienne amateure, responsable depuis vingt ans du concours de haikus de Taol Kurun, des prix littéraires Priz ar Vugale et Priz ar Yaouankiz, ...
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Vos 4 commentaires
  Dr LE MEE-Pt AFB-EKB
  le Mardi 31 août 2010 23:27
C 'est comme celà qu'on aime notre Bretagne et tous ceux qui ont participé à ce magnifique élan . Nann ar Vro n'eo ket maro ! Tiern e pep Amzer.
Joa d'an holl.
J L LE MEE
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  Pierre Camaret
  le Mardi 31 août 2010 23:27
Rien contre .Tres bien ..... mais pour moi , je dis bien pour moi .... c 'est incomplet.
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  Bernard Guyader
  le Mardi 31 août 2010 23:27
Bon dia , Bien sûr on ne peut pas être contre !!! même si on doit s'interroger sur les résultats ... au delà du spectacle ...Il me semble que les moyens employés ne portent plus de fruits ... ou tout du moins suffisamment pour endiguer les morts programmée du Gallo et du Breton (ethnocide !)....Dommage que le "ludic" prime toujours sur les luttes politiques .... Regarder la Corse ...Une assemblée territoriale et une langue vivante ....Idem pour les Basques ..Les Catalans .. les Alsaciens.et ne parlons pas du Chti !!!...et les Bretons !!! souvent donneurs de leçon nous risquons bien de nous trouver seuls devant le grand vide d'une culture passée (..à grande vitesse ) et socialement morte et il aura fallu 70 ans Un Catalan disait il y a peu ...La république fr'ançaise a réussi là une le franquisme à échouée!! bonne récupération tout de même .B.Guyader
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  Marcel Texier
  le Mardi 31 août 2010 23:27
Tu as raison, Jean-Louis, "Ar Vro n'eo ket maro !" Ce n'est pas le moment de baisser les bras, encore moins de désespérer. Je vois plein de jeunes qui sont lucides, déterminés,enthousiastes. On voit que la machine à décerveler fonctionne encore, mais elle n'est plus aussi efficace. A moi, il a fallu trente-deux ans pour que j'ouvre enfin les yeux sur la Bretagne. Oh ! Je me sentais breton, mais français avant tout. J'avais pourtant voyagé, appris des langues, fait un séjour en Algérie comme tous les hommes de ma génération, vécu et travaillé en Angleterre, en Suède, aux Etats-Unis. Et la prise de conscience n'a pas été instantanée, le "déclic" ne s'est pas produit d'un seul coup. Quand je vois ces gars ou ces filles de dix-huit ou vingt ans qui ne s'en laissent pas conter, qu'on ne va pas berner avec des histoires de régionalisme, qui savent qu'il n'y a pas d'alternative à l'indépendance, je me dis qu'ils sont plus doués que je ne l'étais (ce qui est fort possible !) et ils ont brûlé des étapes que j'ai mis des années à franchir ou alors le "système" est à bout de souffle. Ne boudons pas notre plaisir: la "redadeg" manifeste une vitalité qui triomphera inéluctablement un jour ou l'autre.
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