Trois ressortissants italiens, Angelo D'Arcangeli, Giuseppe Maj et Giuseppe Czeppel sont en danger d'extradition vers l'Italie. Ce sont des militants du (nouveau)Parti communiste italien. Ce parti politique fait l'objet de persécutions constantes de la part de l'Etat italien, quelle que soit la couleur politique de la coalition gouvernementale en place.
La justice française a déjà infligé à ces militants politiques un total de 40 mois de détention "provisoire" EN ISOLEMENT et plus 60 mois de contrôle judiciaire avant de conclure les poursuites sous l'accusation de « terrorisme » par un non-lieu. Leur procès a commencé aujourd'hui à Paris et doit se poursuivre jusqu'au vendredi 6 avril.
Le risque est maintenant que les autorités italiennes puissent se faire livrer ces trois militants, les détenir 24 mois de plus avant de les juger et de leur accorder un non-lieu pour « terrorisme » (les huit procédures précédemment ouvertes contre des militants de ce parti sous ce prétexte se sont en effet toutes terminées par des non-lieux).
Les militants bretons ont payé assez cher pour bien connaître les poursuites "antiterroristes" menées par le parquet spécialisé de Paris et le caractère inéquitable des jugements rendus. Ils se souviennent aussi d'avoir été chaleureusement soutenus par les militants italiens jugés en ce moment et par leur parti politique.
C'est pourquoi la Coordination Anti-Répressive de Bretagne a spécialement mandaté son porte-parole pour signer le texte de soutien
et pour faire connaître sa solidarité par ce communiqué.
Pour la Coordination Anti-Répressive de Bretagne,
Le porte-parole,
Claude Le Duigou