Le Parti Breton se réjouit que les universités bretonnes créent l'Université européenne de Bretagne, mais une grande déclaration d'intention se révélera velléitaire si l'organisation actuelle est maintenue. Le succès de l'Université européenne de Bretagne nécessite impérativement que cette université dispose d'une autonomie de gestion suffisante comme les universités figurant au palmarès de l'université de Shanghai , en mettant en place en particulier :
* la capacité de recruter et payer convenablement des enseignants-chercheurs et les encourager quand ils réussissent à contribuer à la réputation de leur université et valoriser le résultat de leurs travaux,
* la capacité de nouer des partenariats avec les entreprises et de développer des stratégies à long terme d'investissement de l'économie de la connaissance.
* la sélection des étudiants à l'entrée de l'Université, pas à la sortie, Cette sélection doit simplement prendre exemple sur les instituts universitaires de technologies de Bretagne où les étudiants acquièrent une formation réputée,
L'Université européenne de Bretagne doit aussi intégrer l'université de Nantes, première université créée en Bretagne, pour augmenter sa capacité à affronter la compétition internationale.
L'esprit d'autonomie consiste non pas à se situer dans la moyenne française, mais à atteindre un niveau d'excellence européen et mondial
Pour le Parti Breton, Gérard Guillemot Délégué national à l'enseignement
Post Scriptum : Selon l'université Jiao Tong de Shanghai qui publie chaque année l' " Academic Ranking of World Universities ", les premières universités européennes sont les universités de Cambridge (2éme place) et Oxford (10éme place). La France n'apparaît qu'à la 45éme place avec l'Université de Paris 6, alors que l'université d'Edimburgh apparaît à la 11éme place et l'université d'Helsinski apparaît à la 23éme place.