Le projet du photographe Alain Guillou est plus qu’une belle ballade en vélo : c’est une sonnette d'alarme sur l'aspect exponentiel de la vitesse de propagation du phénomène de réchauffement de la planète dont personne ne peut prédire aujourd'hui les conséquences.
Comme on dit en anglais, Alain is making a stand, mais couché. Alain Guillou fait entre 50 et 100 km par jour sur son vélo couché, un VK3 de Velokraft baptisé "Freedom Wheel". Il pédale joyeusement depuis fin novembre à la vitesse moyenne de 20 km/h. En fait il roule plus vite que les Parisiens et les Londoniens quand ils se rendent au travail !
En six semaines, il a perdu 7,5 kilos. Il avoue avoir retrouvé une "forme du tonnerre". Grâce aux technologies vestimentaires hitech utilisées, légères, imperméables et qui conservent la chaleur, il n’a pas froid sur les routes. De plus il a découvert qu’en portant ces fibres spéciales à la maison, il faisait d'importantes économies de chauffage !
Il est donc fin prêt physiquement pour entreprendre ses périples, un tour de l'île d'Yeu, suivi d'un tro Breizh et enfin son tour d'Europe : sud de l'Angleterre, l'Irlande, l'Écosse, le Cap Nord en Norvège et une descente vers l'est de la Turquie tout au long de la ligne de l'ancien rideau de fer qui va être transformé en piste cyclable par Michael Cramer sur une idée de Mikhaïl Gorbatchev... Ce sera ensuite un retour sur la Bretagne pour préparer un autre voyage sur le nouveau continent.
Son départ dépend de la concrétisation d'une longue recherche de commanditaires : si l'engouement du public et l’intérêt des médias (ABP, Presse Océan, France 3) sont au rendez-vous, il cherche toujours une concrétisation majeure de la part d’une entreprise.
son site : (voir le site)
ABP/PFA
Philippe Argouarch