Par un récent courrier adressé à Monsieur Nogrix, sénateur d’Ille-et-Vilaine, le militant indépendantiste breton Kristian Georgeault souhaite attirer l’attention de l’ensemble des sénateurs et députés de Bretagne sur l’impossibilité pour sa famille d’obtenir des parloirs prolongés, à l’inverse de ce qui se passe pour les familles des détenus basques et corses.
Le prisonnier politique breton détenu à la maison d'arrêt de La Santé à Paris est clairement victime d’une discrimination ; il n’obtient aucune réponse à ses demandes d’explication. Il a demandé à la Coordination Anti-Répressive de Bretagne de diffuser ce document.
La Coordination Anti-Répressive de Bretagne s’associe à l’initiative d’Emgannn (gauche indépendantiste bretonne) pour une action de soutien à Kristian Georgeault prévue le dimanche 18 septembre à Rennes devant la Direction Régionale des services pénitentiaires rue de Châtillon,à 15heures pour : -l’amélioration immédiate des conditions de détention de Kristian Georgeault par l’obtention de trois parloirs prolongés par mois, -le retour de Kristian avant Noël dans un établissement pénitentiaire situé en Bretagne, comme le prévoit la loi, -la libération conditionnelle de Kristian qui est accessible à cette disposition depuis plusieurs mois,. - le rapprochement de Kristian Georgeault en Bretagne.
Pour la Coordination Anti-Répressive de Bretagne, le porte-parole, Claude Le Duigou
Lettre de Kristian Georgeault
« Je m’adresse à l’ensemble des parlementaires bretons pour faire part des pratiques discriminatoires envers les familles bretonnes en ce qui concerne les parloirs.
En effet, les prisonniers dont les familles se trouvent éloignées bénéficient de trois parloirs prolongés par mois, notamment les familles basques et corses. Malgré plusieurs demandes par la voie hiérarchique et des demandes d’explications sur cette atteinte au principe d’égalité, je reste sans réponse à ce jour.
L’éloignement fait que ma famille et moi-même sommes loin de bénéficier de l’ensemble des parloirs autorisés qui sont au nombre de trois par semaine alors que j’en ai trois par mois en moyenne, cela pour des raisons financières, d’éloignement et professionnelles.
J’espère que vous pourrez avoir plus d’explications que moi en ce qui concerne cet état de fait. Je ne pense pas que les familles bretonnes doivent être considérées comme des familles de seconde zone.
En espérant que vous saurez entendre ma demande, je vous assure que c’est très difficile d’annoncer à sa famille que nous n’avons pas la possibilité d’être ensemble plus longtemps. »