L'escadron de gendarmerie mobile française procède à un relevé systématique des identités des personnes qui viennent assister aux audiences de la Cour 'Assises spécialement composée qui juge cinq Basques et dix Bretons dans le dossier du vol d'explosifs de Plévin.
Cette action scandaleuse est un signe supplémentaire de la fascisation du régime politique français.
Ce geste est loin d'être anodin: de telles fiches permettent de repérer des "suspects" à perpétuité, car ces documents ne sont jamais détruits.
A plusieurs reprises, des gendarmes français ont été surpris à relever les numéros des véhicules stationnant auprès d''une école où se tiennent régulièrement des stages de langue bretonne.
De même, au cours de l'été 2000, les gendarmes de Dinan cherchaient à se procurer la liste des parents d'élèves qui avaient inscrit leurs enfants dans l'école en langue bretonne qui allait s'ouvrir dans cette ville à la rentrée de septembre.
Pour la Coordination Anti-Répressive de Bretagne,
Le porte-parole, Claude Le Duigou
NOTE ABP: depuis la parution de ce communiqué, la carb a reporté que le Président de la Cour avait ordonné à la police de cesser ce fichage et avait aussi fait saisir les fiches déjà établies