- Dépêche -
Procès "Attentats 1993-2000" annoncé du 1er au 26 mars 2004.
Procès "Attentats 1993-2000" annoncé du 1er au 26 mars 2004. Le procès du dossier "Attentats 1993-2000" est annoncé pour s'ouvrir devant la très spéciale Cour d'Assises de Paris le 1 mars 2004 et devrait s'y achever le 26 du même mois. Les 21 et 28 mars se dérouleront les premier et
Par Klaod An Duigou pour CARB le 19/10/03 8:40

Procès "Attentats 1993-2000" annoncé du 1er au 26 mars 2004. Le procès du dossier "Attentats 1993-2000" est annoncé pour s'ouvrir devant la très spéciale Cour d'Assises de Paris le 1 mars 2004 et devrait s'y achever le 26 du même mois. Les 21 et 28 mars se dérouleront les premier et deuxième tour des élections régionales. Sur ce procès flottera le drapeau "Quévert", affaire (bien "affaire" et non "attentat") tragique (un mort), magique (près de deux cents interpellations) très mystérieuse (gendarmes de Pornic, gardes civils espagnols interpellés par les gendarmes français de Belle-isle-en-terre, etc.). Quatre militants indépendantistes sont mis en examen pour "complicité" sans "auteur principal". Ils sont en détention "provisoire" depuis 41 mois et 16 jours. Ils ont été présentés comme COUPABLES par des hommes politiques, Jean-Pierre Chevènement par exemple, et des media serviles. La Coordination Anti-répressive de Bretagne exige la mise en liberté immédiate des six prisonniers politiques bretons et donne la parole aux "Quatre de Quévert" en rappelant leur déclaration de mai dernier: "Voilà maintenant trois ans, après le dramatique évènement de Quévert, que l'état français lançait une chasse aux sorcières contre le mouvement breton et particulièrement la Gauche Indépendantiste. Après des dizaines d'arrestations, de perquisitions, de gardes à vue, six d'entre nous furent mis en examen et incarcérées, présentés comme les auteurs de cet acte par une classe politique et une presse bien pressée et peu soucieuse de la présomption d'innocence. Deux d'entre nous furent rapidement libérés devant le peu de sérieux des accusations. Trois ans après, que reste t-il d'une instruction exclusivement menée à charge, plus proche de l'inquisition d'ailleurs Le juge FilesFichiers communs a renvoyé quatre d'entre nous pour complicité sans le moindre début d'élément, uniquement sur des extrapolations fumeuses qui l'amènent à renvoyer Gaël Roblin devant la cour d'assises spéciale contre l'avis de l'accusation qui a souligné à maintes reprises le manque d'éléments à charge, à renvoyer Kristian Georgeault pour complicité par télépathie et collusion idéologique avec les auteurs non identifiés de ce triste et mystérieux événement ,à renvoyer Paskal Laizé et Stefan Philippe, qui par ailleurs ont reconnu leur appartenance à l'ARB et leur participation à des actions n'ayant visées que des symboles de l'état français en Bretagne, pour complicité alors que les expertises diligentées par le magistrat les mettent hors de cause, le système de mise à feu de Quévert ne correspondant pas à ceux qu'ils utilisaient. Nous réaffirmons ici, comme nous l'avons fait tout au long de l'instruction, avec force être totalement étrangers à cette action tant dans sa préparation que dans sa réalisation. Le magistrat instructeur renvoie donc, dans un esprit partisan, quatre innocents devant une cour d'assises spéciale afin de continuer à exploiter lamentablement l'émotion légitime qui a frappé tous les bretons et nous par la même. Il est triste de voir exploité un tel drame à des fins de basse politique. Nous ne sommes pas dupes quant à la longueur de nos détentions, elle n'a eu que pour but que d'effrayer les militants du mouvement indépendantiste et notamment la jeunesse ; nous ne dirons pas que cette incarcération est une partie de plaisir, mais cela ne doit pas empêcher chacun de s'engager pour un projet que nous considérons comme légitime. La construction d'une Bretagne indépendante réunifiée, brittophone et socialiste composée de femmes et d'hommes libres afin que notre peuple retrouve sa juste place dans le concert des nations. Il y a eu beaucoup de prisonniers politiques avant nous et nous les saluons et malheureusement il y en aura sans doute après. Nous assumons pleinement notre engagement et uniquement celui ci, que l'état français veuille faire de nous des boucs émissaires, cela reste son problème, après trois ans de résistance, de combat et d'insoumission, nous restons debout, dignes et fidèles à nos convictions. Vive la Bretagne libre et socialiste." Paskal Laizé, Stefan Philippe, Gaël Roblin, Kristian Georgeault Prisonniers politiques bretons ******************************************************************* Communiqué Skoazell Vreizh: procès ARB en mars 2004 Selon les dernières informations communiquées à la défense, une audience serait prévue sur l'ensemble du mois de mars 2004 pour juger les militants bretons actuellement poursuivis dans les dossiers dits de l'ARB. Ce procès se déroulera devant la cour d'assises spéciale de Paris, présidée par M. Alain Verleene. Nous constatons qu'il faudra donc attendre encore cinq mois avant que les militants soient jugés, ce qui prolonge d'autant une détention provisoire qui bafoue déjà largement le principe du "délai raisonnable" prévu par la Convention européenne des droits de l'Homme. Ce n'est pas la première fois que la France viole ce délai, en particulier dans des affaires politiques, où elle refuse de remettre en liberté des personnes présumées innocentes malgré la longueur excessive des instructions. La Cour européenne des droits de l'Homme de Strasbourg l'a déjà condamnée à plusieurs reprises our des pratiques de ce genre. Telle est la réalité des pratiques judiciaires de l'Etat qui s'affiche comme la patrie des droits de l'Homme. Pêr Loquet Président de Skoazell Vreizh Guérande, 17.10.03 ************************************************************* Coordination Anti-Répressive de Bretagne BP 20 22390 Boulvriag Infos : (voir le site) Contact : carb [at] voila.fr

Voir aussi sur le même sujet :
logo Coordination Anti-Répressive de Bretagne. La CARB est la réunion des comités anti-répression qui sont nés suites aux vagues d’interpellations survenues en Bretagne depuis le 30 septembre 1999. Des comités anti-répressifs existent dans plusieurs villes de Bretagne, en Occitanie et aussi en région parisienne.
[ Voir tous les articles de CARB]
Vos 0 commentaires
Commenter :
Votre email est optionnel et restera confidentiel. Il ne sera utilisé que si vous voulez une réponse d'un lecteur via email. Par exemple si vous cherchez un co-voiturage pour cet évènement ou autre chose.
ANTI-SPAM : Combien font ( 8 multiplié par 8) ?

ABP

  • À propos
  • Contact
  • Mentions légales
  • Données personnelles
  • Mise en page
  • Ligne éditoriale
  • Sur wikipédia
  • Agir

  • Demander une accréditation
  • Contacter la rédaction
  • Poster votre communiqué vous même
  • Écrire une dépêche
  • Envoyer un flash info
  • Nous suivre

    2003-2024 © Agence Bretagne Presse, sauf Creative Commons