Le festival interceltique a le sourire : il fera beau ce week-end, les réservations vont bon train, la barre du déficit est redressée...
Le drapeau australien flotte au dessus du bassin à flot, les stands installent leur déco, le même festivalier à kilt arpente les allées depuis trois jours attendant le démarrage... Recette habituelle, avec cotriade vendredi, grande parade dimanche et concours de bagadoù samedi.
L'état d'urgence ? Des militaires déployés dans la ville, un plan de sécurité renforcé, un triomphe des sonneurs réduit... Rien n'empêchera les artistes du vieux continent et des autres de se produire devant 700.000 personnes.
Et Joan Baez, pour laquelle il ne reste plus aucune place assise dans l'Espace Marine, accueillera ses spectateurs en anglais, espagnol, breton... et qui sait ? Peut-être qu'elle s'essaiera, comme en 1978, à quelques pas de danse avec Alan Stivell ?