Histoire abrégée de la Bretagne par Louis Melennec
Écrite en quatre-vingts pages par le Dr Louis Melennec, l'Histoire abrégée de la Bretagne est un point de vue breton de l'histoire de Bretagne. Une contre-histoire de Bretagne ?
Par Philippe Argouarch pour ABP le 24/01/14 20:56
Écrite en quatre-vingts pages par le Dr Louis Melennec, l'Histoire abrégée de la Bretagne est un point de vue breton de l'histoire de Bretagne. Une contre-histoire de Bretagne ? Pas forcément, car l'histoire de Bretagne n'est ni enseignée ni transmise. Il n'y a pas d'histoire officielle de Bretagne. L'histoire de France lui a été substituée dans les écoles. L'histoire de Bretagne est une histoire bannie. Quant aux histoires de Bretagne que l'on peut trouver dans les librairies ou les bibliothèques, elles pêchent souvent par omissions ou influence du point de vue français.
Il n’y a jamais eu de Traité d’Union
Le docteur Melennec étant un spécialiste du droit médiéval et de la période qui voit la fin de l'État indépendant breton du XVe siècle, le livre dévoile clairement les manipulations et déshéritements opérés par les sénéchaux, ministres et juristes des rois de France pour faire main-basse sur le duché. Voir à ce sujet la démonstration implacable de l'invalidité du prétendu traité de 1532 par l'auteur ( voir l'article ). Le livre n’enrobe rien de sirop sucré. Il est cru et de ce côté là le Dr Mellenec est sans ménagement... mais pourquoi cacher la vérité ? « La Bretagne en réalité n’a pas été réunie à la France, mais a été envahie, conquise, réduite, annexée ». Lire aussi l’excellente analyse du destin de Claude de France ( voir l'article ) , la fille ainée d’Anne de Bretagne. On regrettera juste que le transfert du duché de Renée, la cadette et héritière du duché d’après le contrat de 1499, à Claude; son ainée, ne soit pas du tout expliqué par Melennec.
Génocides
Le livre de Melennec traite de sujets tabous comme le chapître sur les guerres de Vendée dont une partie s'est déroulée sur le territoire historique de la Bretagne, la Vendée militaire, comprenant Machecoul et Clisson, des villes bretonnes, et toute la campagne au sud de la Loire (le pays de Retz). Charrette était breton et il a certainement sa place dans les histoires de Bretagne ainsi que la dernière bataille de l'armée catholique et royale qui se termina par le massacre - en Bretagne à Savenay - des blessés et de tous les civils, femmes et enfants, qui suivaient l'armée insurrectionnelle. Des horreurs inimaginables se sont bien déroulées, en Vendée certes, mais aussi dans le sud de la Bretagne et à Nantes où sévissait l'infâme Carrier, l'inventeur des “baignades républicaines”. Des détails d’une bestialité inouïe ont volontairement été ajoutés par le Dr Melennec, en guise de boomerang face au négationnisme ou au survol poli et discret des livres scolaires, et même des médias, dont le devoir de mémoire ignore systématiquement cette période de l'histoire. Le génocide vendéen n'est pas une valeur républicaine.
Par contre, on regrettera que Melennec tombe dans la concurrence morbide des génocides, brandissant le génocide vendéen comme Dieudonné brandit la traite des noirs ou la guerre post-indépendance de la France au Cameroun, en minimisant le reste. Des épisodes pas toujours assumés par les histoires de France, certes, mais écrire que le génocide vendéen est pire que la Shoa est déplacé et inutile, et même faux si l'on regarde les chiffres et si l'on sait ce qui s'est vraiment passé dans les camps, en particulier les méthodes d'extermination par le travail, la sous-alimentation et la brutalité où chaque seconde était une torture et où la chambre à gaz devenait une délivrance souhaitée tellement le quotidien était infernal.
Erreurs
On regrettera quelques erreurs factuelles qui passeraient inaperçues si ce n'était un livre d'histoire. En 1488 ce ne sont pas les armées de Charles VIII qui envahissent la Bretagne, mais bien celles d'Anne de Beaujeu, la régente (page 47). 1776, n'est pas la date de la Constitution américaine mais celle de la déclaration de l'Indépendance des États-Unis (page 55).
Les Anglo-Saxons avaient déjà des Droits des citoyens avant la déclaration des Droits de l'Homme
La Constitution américaine, dite Constitution de Philadelphie, a été signée le 17 septembre 1787. Le livre affirme que les Américains ont précédé la France dans la déclaration de droits fondamentaux. Certes la déclaration de l'Indépendance de 1776 commence par " Nous tenons pour évidentes pour elles-mêmes les vérités suivantes : tous les hommes sont créés égaux ; ils sont doués par le Créateur de certains droits inaliénables ; parmi ces droits se trouvent la vie, la liberté et la recherche du bonheur " etc. mais le Bill of Rights, qui définit les droits fondamentaux des citoyens américains, n'est ajouté à la Constitution et voté que le 21 août 1789. Donc en même temps que la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, votée article par article du 20 au 26 août 1789. Ce qui est certain, et le livre le fait bien remarquer, c'est que la Déclaration des Droits de l'Homme n'est pas sortie comme un lapin du bonnet phrygien d'un sans-culotte. Sans négliger le rôle des précurseurs philosophes et autres Diderot, elle est plus probablement sortie du "club des Américains" dont faisaient partie La Fayette et d'autres qui avaient fait la guerre d'Amérique. Un siècle avant, en 1679, l'Angleterre et l'’Écosse avaient rédigé et fait adopter par leur souverain la pétition des droits en Angleterre et la proclamation des droits en Écosse. Le livre affirme avec raison qu'avant cette déclaration de 1789 il y a eu d'autres affirmations de droits fondamentaux, comme la Magna Carta en Angleterre, et même dans les fondamentaux du christianisme.
Si certains regretteront le manque de modestie de l'auteur, qui va jusqu'à décliner ses titres deux fois, une fois en préface en page 5 et une fois en conclusion à la page 91, on ne peut qu'encourager Louis Melennec à aller plus loin dans ses recherches afin de publier - et il le laisse entendre - un ouvrage plus complet avec références et sources. La Bretagne en a besoin.
On peut commander ce livre, publié par l'Association Bretonne de Culture, en écrivant à klesseven at hotmail.com . Le prix par contre est modeste : 6,5 euros.
Philippe Argouarch est un reporter multi-média ABP pour la Cornouaille. Il a lancé ABP en octobre 2003. Auparavant, il a été le webmaster de l'International Herald Tribune à Paris et avant ça, un des trois webmasters de la Wells Fargo Bank à San Francisco. Il a aussi travaillé dans des start-up et dans un laboratoire de recherche de l'université de Stanford.
Très bonne analyse du livre de Louis Mélennec. Même s'il contient quelques inexactitudes mineures (qui seront sûrement corrigées dans une prochaine édition), il apporte le minimum indispensable de connaissances historiques dont tout Breton qui se respecte devrait être muni. Ce petit livre est donc d'un grand poids et la modicité de son prix le met vraiment à la portée de tous. Tout le monde doit avoir son "petit livre bleu" !
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Mickaël Cohuet Le Samedi 25 janvier 2014 18:26
« La Constitution américaine, dite Constitution de Philadelphie, a été signée le 17 septembre 1787. (…) Ce qui est certain, et le livre le fait bien remarquer, c'est que la Déclaration des Droits de l'Homme n'est pas sortie comme un lapin du bonnet phrygien d'un sans-culotte. Sans négliger le rôle des précurseurs philosophes et autres Diderot, elle est plus probablement sortie du « club des Américains » dont faisaient partie La Fayette et d'autres qui avaient fait la guerre d'Amérique. » Je me permets de faire remarquer ici, deux sources d'influences et d'inspiration méconnues de la Constitution américaine : la Constitution Corse rédigée par Pascal Paoli (en corse et en italien, Pasquale de Paoli ; Morosaglia, 6 avril 1725 - Londres, 5 février 1807) qui est un homme politique, philosophe et amiral corse ainsi que le « babbu di a Patria » (« père de la Patrie [Corse]») ; et la Constitution Iroquoise : _ « (…) Pasquale de Paoli a même voulu que la langue italienne soit la langue officielle de sa république corse. Sa Constitution corse de 1755 était en italien et a été utilisée comme un modèle pour la constitution américaine de 1787. (…) ». [Source wikipédia pour « Pascal Paoli »]. _ « (…) Aux États-Unis, les Fils de la Liberté se disaient inspirés par Paoli et son combat contre le despotisme. Ebenezer McIntosh, l'un des chefs des Fils de la Liberté, baptisa son fils Paschal Paoli McIntosh en son honneur. En 1768, le rédacteur en chef du New York Journal décrivit Paoli comme « le plus grand homme de la terre ». Aujourd'hui, pas moins de cinq communes américaines portent le nom de « Paoli ». Notamment en Pennsylvanie, où la ville doit son nom à la « General Paoli's Tavern », un point de rencontre des Fils de la Liberté, dans l'Indiana, le Wisconsin, l'Oklahoma et le Colorado. C'est ainsi que, lors de la guerre d'indépendance des États-Unis, une bataille a opposé l'armée continentale des insurgents aux troupes britanniques à Paoli (Pennsylvanie) en septembre 1777. Aujourd'hui la ville a 5 000 habitants. (…) ». [Source wikipédia pour « Pascal Paoli »]. _ « (…) Thomas Jefferson fut aussi influencé par la Ligue des Iroquois, confédération pacifique organisée autour d'une constitution, la « Grande loi de l'Unité » ou Gayanashagowa : en 1787, Jefferson déclarait à propos des Iroquois : " Je suis convaincu que les sociétés indiennes qui vivent sans gouvernement jouissent globalement d'un degré de bonheur bien supérieur à ceux qui vivent sous les régimes européens." (…) ». [Source wikipédia pour « Déclaration d'indépendance des États-Unis »]. Sur l'influence du système politique iroquois et de la Constitution Iroquoise sur l'un des signataires de la déclaration de l'Indépendance de 1776, Benjamin Franklin [« En 1776, il préside la « Convention constitutionnelle de Philadelphie ». Il est membre de la Commission des Cinq, avec notamment Thomas Jefferson chargée par le Second Congrès continental de rédiger le texte de la Déclaration d'Indépendance. Il en est un des signataires au côté de représentants des Treize Colonies » : source wikipédia pour « Benjamin Franklin »], se reporter à : Grauer Alexandre, « L'art d'enseignement des Indiens iroquois. Aux sources de la Première Constitution », Éditions Indigène, Montpellier, 2003. Particulièrement pp. 46-51.
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Ronan Badouel IB Le Dimanche 26 janvier 2014 12:55
Louis Melennec réveille les consciences et les affirmations sont reprises et admises pas nombre de Bretons militants. Et même les plus extrémistes! Sa virulence ne plaît pas à tout le monde et son doctorat en histoire est quelquefois remis en cause. Vous allez voir qu'on va le démonter, le diaboliser, si des fois sa notoriété allait croissante. Mais il est fréquent que l'élève soit plus crédible que son maître titulaire! Peut importe, ses travaux sont profonds et les idées reçues sont mises à mal. Le français la cache! Breton, apprends ton histoire!
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Herve Le Borgne Le Dimanche 26 janvier 2014 15:45
Splendide échange à propos d'un ouvrage qui devrait devenir un fondamental de la bibliothèque de chaque Breton. Merci à Mickaël Cohuet pro ses rappels sur Paoli et les Iroquois. Toutefois une petite erreur de Wikipédia : Paoli n'a pas voulu que la constitution corse soit rédigée "en italien" pour la simple raison qu'il n'y avait pas d'"italien" en 1755 ; on peut simplement désigner ainsi a posteriori les langues de la péninsule, dont la langue corse qui était évidemment celle de Pasquale Paoli.
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Louis Le Bars Le Dimanche 26 janvier 2014 21:12
Je n'ai pas lu l'ouvrage mais à la lecture de l'article, le simple fait que M. Mélennec, qui est obsédé par les guerres de Vendée, minimise la Shoah et fasse une comparaison avec les guerres de Vendée rend son oeuvre nauséabonde et discrédite tout le reste qui, pour le coup, ne peut être que mis en doute (même si c'était exact). J'ai l'intuition qu'il est bien plus engagé sur le front de la "réaction française" que sur celui de l'émancipation de la Bretagne. Je ne comprends pas trop l'intérêt de lui faire de la pub ou de mélanger les revendications bretonnes avec des choses qui n'ont rien à voir.
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louis mélennec Le Dimanche 26 janvier 2014 23:28
LOUIS MELENNEC, ce dimanche 26 janvier 2014. @@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@ Je vous remercie pour vos commentaires chaleureux. Nous voici tous à un carrefour très important de Notre Histoire Nationale : celui où, après tant de souffrances, tant de persécutions, de mensonges, nous avons enfin accès à la vérité. HAZO NETANEL, président de l'Association France-Israel, qui sait de quoi il parle, écrit en 2010 : "Que de régressions, de persécutions, de tueries perpétrées à l'encontre de ce peuple qui veut légitimement vivre sa culture, sa langue, dans son propre pays ! C'est un miracle qu'il soit toujours debout. La pugnacité, l'opiniâtreté ne sont pas de vains mots pour désigner les Bretons. Les Juifs ont les mêmes qualités ... Le chemin sera encore long jusqu'à l'indépendance; mais c'est INELUCTABLE. Vos recherches, qui étaient mises au ban, sont maintenant publiées" (Le Livre Bleu, pages 8 et 9). OUI : notre émancipation TOTALE, comme celle de tant de peuples d'Europe et d'ailleurs, est au bout du chemin. Je pense que nous n'aurons plus à attendre longtemps. Mais pour cela, étant presque tous d'accord sur le sort national que nous voulons pour nous-mêmes, nous devons à tout prix taire nos désaccords, faire cesser nos disputes : la solution, qui ne dépend que de nous, est à notre portée, si nous nous unissons dans un combat commun, dans lequel, au moins jusqu'à ce jour où nous serons maîtres de notre destin, après cinq siècles de servitude, chaque Breton considérera chacun de ses compatriotes comme un allié, non comme un ennemi. Dans ce combat, toutes les voix bretonnes doivent être considérées comme telles, de l'extrême gauche à l'extrême droite. Vous avez soulevé, dans vos commentaires, plusieurs problèmes : je vais vous répondre très directement, sans aucun détour, dans mes deux blogs (blog de louis Mélennec, blog actualités et politique), comme je le fais toujours. Y compris sur ce que l'un de vous appelle ma "virulence" : en réalité, la nécessité impérative de parler haut et fort, sans jamais tricher, pour être entendu. OUI, ce petit livre bleu, qui a été écrit pour TOUS LES BRETONS, sans exception, est de nature à faire avancer les choses d'une manière importante. Il doit être diffusé aussi largement que possible. Par nous tous : nous n'avons pour nous que notre bonne volonté, nous ne recevrons d'aide que de nous-mêmes. Notre combat ne peut que réussir. Mettons y toute notre énergie, toute la conviction et l'honnêteté intellectuelle dont nous sommes capables. La Bretagne, malgré sa relative exiguité géographique, est plus qu'un vrai Pays : c'est une CIVILISATION. VIVE LA BRETAGNE !
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louis mélennec Le Dimanche 26 janvier 2014 23:54
DE LOUIS MELENNEC, ce dimanche 29 janvier 2014. Cher monsieur le Bars, Vous possédez cette faculté miraculeuse de connaître la pensée d'un auteur sans l'avoir lu .... et même sans vouloir rien lire de lui : ce qui s'appelle une grande intelligence, un art exceptionnel de la divination, une ouverture d'esprit ... exponentielle. Ceci à partir d'un commentaire strictement INEXACT et strictement MAL COMPRIS. Un auteur mondain parisien a déclaré ceci : "Derrière tout breton je vois un fasciste ou un nazi". L'inénarrable Mélenchon, admirateur de l'action civilisatrice de la Chine au Tibet a dit que la langue bretonne fut la langue de la collaboration, là ou aucun allemand ne parlait breton, et que le breton est une création de l'occupant allemand. Vous suffit-il d'entendre ces c... pour croire qu'elles sont vraies ? Si oui, vos compatriotes apprécieront. Je ne crois pas qu'ils en seront flattés. Quand à moi, qui suis un modeste artisan, je lis, je lis, je lis encore, je discute avec les gens informés au plus haut niveau, et réserve mon opinion - parfois de LONGUES ANNEES -, jusqu'à ce que je puisse m'estimer éclairé, après avoir étudié tous les arguments, pour ou contre. Êtes vous réellement breton ? La Bretagne mérite un raisonnement plus adapté. LOUIS MELENNEC
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Lousi Le Bars Le Lundi 27 janvier 2014 13:09
Monsieur Mélennec, je ne suis pas un admirateur ou un sympathisant de M. Mélenchon, je dirais même que M. Mélenchon est l'une des rares personnalités politiques qui pourrait me faire déplacer systématiquement dans un bureau de vote pour voter contre lui. Mais le fait que vous rentriez dans cette dialectique montre toute l'orientation idéologique de votre réflexion. Je n'ai pas lu votre livre et ne l'achèterai pas. Comme précisé je commente l'article présentant votre livre sur lequel vous ne trouvez rien à redire semble t-il. Comparer la Shoah et les massacres des Guerres de Vendée dans un livre sur l'Histoire de la Bretagne, c'est un mélange entre la propagande politique, le Hors-sujet et l'indécence.
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Yann LeBleiz Le Lundi 27 janvier 2014 20:56
Un peu dommage ce dialogue. Mais je pense qu'il est néanmoins important de faire des parallèles. Les bretons minimisent la violence qui leur a été faite. Ils la connaissent, mais la minimise. Hors, si l'on prend l'histoire récente, il n'y a aucun peuple en Europe qui à perdu l'usage de sa langue dans les proportions que nous avons connues en Bretagne sur une si courte période de temps. Passer de 1,2 millions de locuteurs à 0,2 millions en 60-70 ans, c'est presque du jamais vu pour une population de 4,3 millions d'habitants! Ni les slovènes, ni les danois (au 19ème siècle), ni les tartares, ni les habitants des pays baltes, ni les écossais ou gallois n'ont connu un tel séisme dans leur identité! Cela est d'autant plus grave que non seulement nous minimisons, mais en plus nous prenons une part importante dans la responsabilité (on s'accuse presque!). Faute de s'avoir nous indigner pour nous, souvent nous nous engageons vis à vis d'autres peuples qui subissent une agression moindre que celle que nous avons subit (ou continuons de subir). Pour exemple : un récent reportage TV (ARTE de mémoire) sur les peuples en danger, que l'on va bien entendu chercher de l'autre coté de la planète, même si la Bretagne a été évoquée, furtivement et sans beaucoup d'émotion. S'indigner de la Shoah, oui. Mais si l'on est sincère sur le sujet, ne devrait t'on pas s'indigner de la position de l'Etat français qui pour avoir été un acteur majeur ne conçoit la "mémoire" que dans l'oublie du rôle qui fut le sien! Combien de hauts fonctionnaires condamnés??? Donc oui, la Bretagne n'a pas connu de génocides comme ont connu les juifs, les ROMs, les Ukrainiens, les Arméniens... Mais nous avons connu l'un, sinon le plus important ethnocide du 20ème siècle en Europe, et qui du fait à eu son cortège de morts et de déportés ("volontaires")fuyant la honte et la misère qu'on leur imposaient. (Le taux de suicide en Bretagne en dit long!) Alors, génocide contre ethnocide? Un génocide : On reconnait votre existence mais on veut vous faire disparaître physiquement, car on vous juge indésirable! Un ethnocide : On ne reconnait pas votre existence. Vous n'existez que si vous adoptez une identité qui n'est pas la votre, car sous cette identité vos bras peuvent avoir une utilité! 2 concepts différents, mais intéressant dans la négation de l'Etre Humain. PS 1: Sauf erreur, l'ONU a abandonné le terme d' ethnocide pour celui d'assimilation forcée sous les pressions de la France. PS 2 : Je pense que le but n'est pas d'accuser la France, juste pour l'accuser, mais de faire le devoir de mémoire, pour que les deux peuples puissent un jour vivre dans le respect... et non, d'assister aux regrets "sincères" de l'un d'avoir "détruit" l'autre dans une "inévitable évolution des choses", le tout assaisonné d'un "devoir de mémoire" sous forme d'oubli pour garantir la pérennité d'un mythe d'une "patrie des droits de l'homme" centrée sur un modèle humain conventionné!
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louis mélennec Le Lundi 27 janvier 2014 22:48
@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@ LES CRIMES COMMIS EN BRETAGNE ET EN VENDEE PAR LES ARMEES FRANCAISES EN 1793 ET EN 1794. (Extraits du livre bleu de la Bretagne, pages 57, 58, 59). Par Louis MELENNEC, historien. __________________________ Des crimes sans nombre sont commis par les soldats français, sur les ordres réitérés de Paris. Les abominations commises dépassent, de loin, par leur caractère monstrueux, celles causées par les nazis en Europe. Des hommes sont émasculés ; d'autres sont coupés vivants en morceaux ; d'autres sont jetés dans des fours, dans des brasiers, ou dans des chaudrons d'huile bouillante; la graisse humaine est récupérée pour lubrifier les canons, les roues des charrettes, les fusils. Ceux qui cherchent à s'enfuir, ont les bras et les jambes coupés. On introduit des charges explosives dans le corps des individus, et on y met le feu ; les femmes sont violées en série, si possible collectivement, devant leurs familles; on les embroche avec des fourches, alors qu'elles sont vivantes ; mieux : pour empêcher cette vermine de se reproduire, on éclate avec des fusils leurs organes génitaux... Des femmes enceintes sont écrasées sous des pressoirs. Le ventre d'autres femmes enceintes est ouvert, on y met de l'avoine, et on y fait manger les chevaux. Les enfants sont des proies de choix : on les tue, sans pitié, souvent devant leur mère, parfois en les écrasant, comme des insectes (on rapporte un cas atroce : celui d'un enfant au sein, transpercé par la même baïonnette que sa mère, sous les applaudissements du commandant). La peau des hommes est utilisée comme le cuir des animaux : après dépeçage des « brigands » (ainsi les dénomme-t-on, ce qui économise le temps de toute procédure judiciaire), on tanne, on traite, on se sert du cuir obtenu pour différents usages, notamment pour fabriquer des culottes aux officiers français (le musée Dobrée, à Nantes, a conservé l'une de ces reliques). Nantes, métropole économique de la Bretagne, qui fut la capitale politique brillante du Duché, en même temps qu'un centre important de la diplomatie européenne, est particulièrement visée. Les agissements du sinistre Carrier, en Loire Inférieure - département éminemment breton -, sont restés célèbres : outre les traitements ci-dessus, pour gagner en efficacité, on met au point une technique spéciale de noyade, adaptée à la vermine bretonne : on enferme une centaine de malheureux sous le pont d'un bateau, on condamne les sorties, on coule le navire dans la rivière; on perfectionne le procédé : on jette par centaines des habitants, non sans les avoir brutalisés avec une cruauté inhumaine, dans des barges qui s'ouvrent par le fond ; la méthode est rapide, le bateau est récupéré intact, et sert à d'autres exercices ; des hommes et des femmes sont liés ensemble, avant d'être jetés à l'eau, dans des positions souvent impudiques, le père avec la fille, la mère avec le fils : c'est la technique dite du « mariage révolutionnaire »; des noyades pour enfants sont organisées. La Loire est baptisée « baignoire nationale ». Carrier commente, admiratif : « Ah! La Loire ! Quel beau fleuve révolutionnaire ! ». Au total, en Vendée, sur une population de 815 000 ha- bitants, 117 000 sont tués : les éléments du crime de génocide, tels que définis par la Convention de l'ONU de 1948, sont réunis (Golnadel, Sécher et Courtois). L'intention prouvée des révolutionnaires de Paris est bien d'exterminer totalement les populations de l'Ouest. En Bretagne, il est malheureusement impossible, pour le moment, d'établir un bilan des disparus, tués, torturés. A Nantes, on parle de 4000 à 5000 noyades ; le total des victimes dépasse sûrement plusieurs dizaines de milliers pour tout le pays. Voici maintenant qui constitue pour les Bretons de 2009, une révélation effrayante : le génocide des Bretons est programmé par Robespierre, malade mental avéré, dont le nom orne encore de nombreuses rues, places et divers lieux (travaux de Reynald Secher, communiqués aux auteurs, aujourd'hui rendus publics). Les Bretons d'aujourd'hui doivent peut-être d'exister grâce à l'exécution de Robespierre. Parmi les centaines de phrases prononcées par ces dérangés mentaux, on cite volontiers celle de Carrier : « Nous ferons de la France un cimetière, plutôt que de ne pas la régénérer à notre façon ». Et celle du général Westermann, passée à la postérité par l'horreur qu'elle suscite, qui commande les armées à Savenay, en Bretagne, en 1793 : « Il n'y a plus de Vendée; elle est morte sous notre sabre libre, avec ses femmes et ses enfants Je viens de l'enterrer dans les marais de Savenay. J'ai écrasé les enfants sous les pieds de mes chevaux, massacré les femmes, qui n'enfanteront plus de brigands. Je n'ai pas un prisonnier à me reprocher. J'ai tout exterminé... Les routes sont semées de cadavres ; il y en a tant qu'en plusieurs points, ils font des pyramides ». On est saisi d'incrédulité lorsqu'on apprend que les criminels nazis, que les criminels cambodgiens, n'exprimèrent, lorsqu'ils furent jugés, aucun remord, aucun regret. Ce qui s'est passé sous l'Allemagne nazie s'est passé en Bretagne et en Vendée : les monstres Robespierre, Carrier, Westermann, mis à mort à leur tour dans la folie meurtrière créée par la révolution, n'ont exprimé que le sentiment d'avoir fait leur devoir. Ces réactions incompréhensibles pour les humains « normaux », sont fréquents chez les criminels : à Nuremberg, les nazis essayèrent de sauver leur peau, mais n'exprimèrent aucun regret. Tous ces faits sont ignorés en Bretagne, ils sont encore occultés, en 2009, et valent encore à ceux qui les dénoncent des injures. Il y a en Bretagne comme en Vendée, un crime de mémoricide, par la volonté affirmée de la France d'empêcher que la vérité soit dite. Les députés de France doivent d'urgence voter un texte de condamnation sans appel, comme ils l'ont pour les Juifs, les Arméniens, l'esclavage. Ai-je été trop bien élevé pour ne révéler ces faits à mes amis Français, pour ne pas les culpabiliser, jusqu'à ces toutes dernières années ? Aucun n'a jamais exprimé le moindre regret devant moi. En Bretagne, lorque je l'ai fait, j'ai été injurié. Cette plaie, pour ceux qui connaissent leur histoire, ne cicatrise pas. Comme celle des Juifs pour la Shoah, qui reste béante. Louis MELENNEC
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Herve Morvan Le Lundi 27 janvier 2014 23:17
merci Louis Melennec, je sais cela depuis mon enfance, c'est dans la mémoire de mes familles maternelle et paternelle, merci de me le rappeler, et de l'apprendre aux ignares.
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Michel Prigent Le Mardi 28 janvier 2014 04:13
Cette France arrogante et sans âme fera t'elle un jour officiellement contrition pour toutes les exactions commises au dépend de son peuple dont elle s'est rendue coupable au fil de son histoire au moins depuis la Révolution de 1789, j'en doute: Ce travail de mémoire et de repentance ne manque pas: -Sur la Terreur et son cortège de décapitation arbitraires prélude au génocide vendéen. -Sur la répression de la Commune en 1871 qui voit la bourgeoisie de Tiers aidée par les Prussiens canonné le soulèvement populaire. -Sur cette guerre absurde de 14-18 dont les mutins fusillés commencent à peine à être honorés. -Sur cette collaboration généralisée de toutes les élites françaises au régime de Pétain quasiment amnistiée de sa participation à la Shoah. -Sur les "pacifications" dans les colonies. -Sur les harkis lâchement abandonnés à leur sort. ...Pour ne citer que les plus évidentes. Alors, petits hommes verts de l'Académie française que l'on entend pas souvent, sauf lorsqu'il s'agit de s'opposer à l'inscription dans la Constitution du "patrimoine des langues régionales", mettez-vous au travail, les sujets ne manquent pas, à moins que comme les sénateurs vous préférez vous complaire dans le confort de votre conservatisme bien pensant.
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Maxime Le Mardi 28 janvier 2014 14:23
M. Le Bars. J'ai lu ce livre, et on le voit aussi dans l'extrait de M. Mélennec ci-dessus, il n'est pas dit que le génocide vendéen est pire que la Shoah, il est fait une comparaison entre les deux pour montrer que c'est le même mécanisme que l'on retrouve dans les deux cas. Ce qui justifie l'emploi du terme génocide pour les vendéens, sans banaliser le terme.
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louis mélennec Le Jeudi 30 janvier 2014 13:12
DE LOUIS MELENNEC, ce 30 janvier 2014. @@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@ Exact, mon cher WATSON-MAXIME. Le bon docteur n'écrit pas de pareilles sottises.M. Argouarc'h se sera trompé de lunettes. Quant à M. LE BARS ... Voici quelques réflexions extraites de mon dernier blog, Actualités et politique : @@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@ "Les bretons sont les Juifs de la France" Herbert Pagani, Juif, fier de l'être.
"C'est tout à fait exact. Les Juifs se sont émancipés, et ont créé leur Etat. Les Bretons sont en train de le faire. La marâtre France n'est plus en situation de faire obstacle à la vérité, maintenant qu'elle est connue : pour le malheur des Français, ce pays se délite, par l'incompétence abyssale des dirigeants qu'ils se sont donnés, de véritables génies à rebours". (Louis Mélennec, Breton, fier de l'être). "Le bourreau tue toujours deux fois : la seconde fois par l'oubli". Elie WIESEL. "En Bretagne, ce beau proverbe ne marche pas : nous n'avons rien oublié. Cinq millions d'années ne détruiraient pas notre mémoire". Louis MELENNEC.
(Cet article est en cours de rédaction). J'ai toujours dit - je le maintiens - que la Bretagne, meurtrie par les abominations perpétrées par le colonisateur, ne pourra jamais pardonner ce qu'on lui a fait : certaines fautes sont impardonnables, par nature, et en raison de l'horreur qu'elles suscitent.. Du moins certaines démarches doivent être accomplies : le coupable doit avouer ses crimes, et demander pardon de ses fautes, lorsqu'elles atteignent ce degré de gravité. Même lorsqu'il sait qu'il ne lui sera accordé aucun pardon ... Notre vieille civilisation est capable de compassion pour le coupable. Mais il y a des choses qui ne peuvent s'oublier. Dans certaines civilisations, la faute se traduit par le désir frénétique de se venger. La vendetta, dans certains pays, se traduit de génération en génération, jusqu'à ce que mort s'ensuive. Je n'ai pas été élevé dans cette philosophie : je suppose que mes compatriotes, sur ce point, pensent la même chose que moi. J'ai souvent entendu mes parents dire, s'agissant de ceux qui avaient mal agi : "il sont à plaindre, nous ne voudrions pas faire ce qu'il ont fait". Mais cela ne résumait pas leur opinion, pas plus que la mienne : la faute, pour nous, appelle une réparation morale, qui s'appelle la sanction. Et celle-ci doit être d'autant plus sévère que la faute a été grave. Parmi les fautes commises actuellement en Bretagne par la France, l'une est d'une singulière gravité, les auteurs et leurs complices en sont connus, et seront un jour jugés : c'est la partition de notre territoire national ...
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P. Argouarch Le Jeudi 30 janvier 2014 14:51
Je me voulais pas entrer dans cette dialectique et même arithmétique macabre mais page 56 il est écrit ceci : "Des crimes sans nombre ont été commis par les soldats français, sur les ordres réitérés de Paris. Les abominations commisses dépassent, de loin, par leurs caractère monstrueux, celles causées par les nazis en Europe. " La Shoa faisant partie des monstruosités commises par les nazis, il est bien affirmé que, ce qui s'est passé en Vendée militaire dépasse la Shoa en monstruosité. Quant aux chiffres, et je reprend le chiffre de Melennec pour la Vendée, c'est 117 000 tués, rien de comparable avec le génocide des juifs européens par les nazis.
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Yann LeBleiz Le Jeudi 30 janvier 2014 16:54
Il semble que tout le monde est d'accord sur les chiffres. Donc le terme "monstruosité" de semble pas s'adresser au nombre de morts, mais plutôt à la manière de réaliser ces morts. Je n'ai jamais entendu parler que les nazis faisaient manger des chevaux dans des corps de femme éventrés. Qu'ils exécutaient des enfants devant leur mère, oui. Les bateaux de Nantes ont exactement la même fonction que les chambres à gaz : la maîtrise d'un processus de mise à mort de masse au moindre effort. On parle donc bien de la même chose. Il me semble qu'il y a eu des fours pour brûler les corps en Vendée. Je n'ai jamais entendu parler que les nazis tannaient les peaux humaines pour faire des vêtement à la manière des français, mais les nazis faisaient du savon avec les graisses et rembourraient les vêtements avec les cheveux. Pour ce qui est d'utiliser les églises pour bruler des village entiers, tant nazis que français l'on fait. Donc, à la différence de quelques subtilités, les pratiques étaient similaires. Est-ce qu'un nombre moindre de massacrés rend des méthodes semblables d'extermination plus acceptables?
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P. Argouarch Le Jeudi 30 janvier 2014 20:50
Pour moi le génocide de 5 à 6 millions de juifs est monstrueux en lui-même. C'est le chiffre qui est monstrueux. C'est probablement le chiffre le plus monstrueux de toute l'histoire de la civilisation occidentale. Même si les méthodes ont été plus expéditives dans des camps d’exterminations et pas toujours puisque les hommes en bonne santé étaient tués a petits feu tout en travaillant sans manger. Et encore dans le cas de dissections par le Dr Mengele de prisonniers vivants ça vaut bien ce que Melennec décrit pour les guerres de Vendée. Souvent d'ailleurs les massacres en Vendée étaient aussi systématiques, au fil de l'épée ou à la baillonette, ou les gens étaient fusillés après capture comme ceux de Savenay. ..une mort plus rapide que les chambres à gaz. Il reste que des centaines de femmes et d'enfants ont été brulés vivants dans des églises comme à belleville-sur-Vie et que ces villages n'ont certainement pas la même attention qu'Oradour-sur-Glane alors que ce fut exactement le même genre de massacre. Le problème c'est pas la taille des massacres mais le silence, l'absence de mémoire.
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Maxime quineditpassonnom Le Vendredi 31 janvier 2014 12:41
J'avoue le "dépassent, de loin" n'était pas nécessaire. Toutefois il ne nécessitait pas plus de débat que cela non plus, et peut être pas un paragraphe dans votre critique. Maintenant que nous sommes d'accord, c'est quand même un très bon livre. PS: tient j'avais jamais vu la limitation de pseudonyme.
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Caroline Le Douarin Le Lundi 3 mars 2014 01:19
Réapprendre l'histoire de France - et de Bretagne, la vraie. Pour la partie Guerres de Vendée et génocide des commentaires ci-dessus, il est indispensable de lire le livre de Reynald Secher Vendée. Du génocide au mémoricide, éd. du Cerf, oct. 2011. 444 pages. Un livre passionnant, très dense, dans lequel j'ai du mal à avancer tant il faut relire pour “imprimer”. L'auteur y copie des textes stupéfiants de 1793 qu'il a trouvés au CARAN = Archives nationales à Paris. Pages 49 à 60, textes parus dans Le Moniteur d'août, sept. et oct. 1793. Il dit aussi que ce génocide a inspiré Lénine, qui a inspiré Staline, qui a inspiré Hitler... (p. 57-58). Je n'entends pas ainsi entamer ici une polémique sur la thèse de ce monsieur à ce sujet. Comprenez-le bien.
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Segal Kergaerig Le Mercredi 21 mai 2014 15:18
pour répondre (fort tardivement) à Yann LeBleiz, qui écrivait en janvier 2014 : "Je n'ai jamais entendu parler que les nazis tannaient les peaux humaines pour faire des vêtement à la manière des français", je voudrais signaler que dans les années 1960-1970 j'habitais à Montreuil sous bois (93) où le musée de l'histoire vivante, dans le parc Montreau, présentait plusieurs objets en provenance de camps de déportation et réalisés en peau humaine ...
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SPERED DIEUB Le Mercredi 21 mai 2014 18:31
Je ne sais pas si ce genres d'arguments qui font de toute façon froid dans le dos et sont controversés ,font avancer la cause bretonne ???? Elle a bien du mal à s'en sortir de la période 1933 à 1945 ,comme si un mauvais sort lui avait été infligé de quelque part ...... Par contre déjà en 1927 lors de la fondation du PAB la déclaration finale contenait une phrase de ce genre Quelle était belle la Bretagne de nos rois et de nos ducs nous la saluons ,mais c'est celle de l'avenir que nous devons envisager . Il me semble que ce discours était bien plus progressiste que certaines thèses actuelles
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SPERED DIEUB Le Mercredi 21 mai 2014 21:24
Voici sous ces liens des entretiens avec Glenmor au cours desquels il évoque aussi,et sous un angle différent le rapport entre la politique et l'histoire http://www.istorhabreiz.fr/spip.php?article38
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Denez Pichon Le Samedi 20 juin 2015 13:39
Je trouve ce blog un peu tardivement, mais je suis frappé par la ressemblance entre les exactions de Daesh et celles réalisées durant la terreur sous révolution française. Il me semble que les ingrédients sont aussi les mêmes : uns idéologie absolue (celle de la supériorité de l'intelligence française par rapport au reste du monde), une volonté de "faire coller " la réalité à l'idéologie, ceux qui n'y souscrivent pas sont des déviants à éliminer, et enfin,la volonté de destruction de tout ce qui peut revêtir une forme d'esthétisme : monuments, sculptures, mobilier,...