Quelques extraits si vous n'avez pas le temps de tout lire :
"L'Express : N'est-il pas contradictoire de vouloir promouvoir le français à l'international et de laisser mourir les langues régionales?
Claude Hagège : Vous avez raison. On ne peut pas défendre la diversité dans le monde et l'uniformité en France ! Depuis peu, notre pays a commencé d'accorder aux langues régionales la reconnaissance qu'elles méritent. Mais il aura fallu attendre qu'elles soient moribondes et ne représentent plus aucun danger pour l'unité nationale.
L'Express : Il est donc bien tard...
CH : Il est bien tard, mais il n'est pas trop tard. Il faut augmenter les moyens qui sont consacrés à ces langues, les sauver, avant que l'on ne s'aperçoive que nous avons laissé sombrer l'une des grandes richesses culturelles de la France. "
Youtubeuse, docteure d'Etat en breton-celtique à l'Université Rennes 2 / Haute Bretagne, enseignante, militante des droits humains à Cent pour un toit Pays de Quimperlé, des langues de Bretagne avec Diwan, Aita, GBB, ...., féministe, enseignante, vidéaste, réalisatrice, conteuse, chanteuse, comédienne amateure, responsable depuis vingt ans du concours de haikus de Taol Kurun, des prix littéraires Priz ar Vugale et Priz ar Yaouankiz, ...
Bien vu et bien dit. Même si ici et là on peut faire quelques réserves aux affirmation d'Hagège. Exemple: le quota imposé aux médias d'employer en priorité le français. Ecoutez France Inter, par ailleurs une radio plutôt bonne, avec ses antennes régionales, la musique et les chants, de qualité souvent médiocres, sont à longueur d'antenne en langue anglaise. Et les confrères se gargarisent de mots et d'expressions qui font que l'on s'anglo-saxonise... "à l'insu de notre plein" gré". Intolérable. Résistons, indignons-nous. Et merci à Fanny d'avoir attiré notre attention sur cete interview. Pardon, cet entretien.