- Dépêche -
Groupe Andros, entre stupéfaction et colère
C'est le choc à l'usine Novandie de Marcillé-Raoul, commune de 800 habitants du Pays de Fougères . La rumeur enflait depuis déjà quelques semaines et ce matin, accompagnée du conseiller général d'Antrain, Henri Rault, ainsi que
Par Sébastien Plunian pour ABP le 29/06/12 15:26

C'est le choc à l'usine " Novandie " de Marcillé-Raoul, commune de 800 habitants du Pays de Fougères. La rumeur enflait depuis déjà quelques semaines et ce matin, accompagnée du conseiller général d'Antrain, Henri Rault, ainsi que de certains élus locaux, une bonne partie des salariés qui étaient en grève aujourd'hui s'est rendue près de Rouen, à Maromme, où se tenait en l'occurrence une réunion préliminaire du Comité Central d'Entreprise.

De source syndicale, la direction a annoncé la disparition au sein du site d'Ille-et-Vilaine de 76 emplois, sur un nombre total de 168, dont deux départs en retraite et 74 licenciements secs.

Voir aussi sur le même sujet : licenciement,groupe Andros,économie
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Féru d ' Histoire contemporaine et d'études politiques, Sébastien Plunian, originaire de Cornouaille, vit en Haute- Bretagne depuis une dizaine d'années .
[ Voir tous les articles de de Sébastien Plunian]
Vos 3 commentaires
Vincent Le Floc'h Le Vendredi 29 juin 2012 15:56
Vous connaissez la "MAP BREIZH" ? Non, ce n'est pas "Fils de Bretagne" mais M.A.P. "Mise Au Pas" de la Bretagne ! Mouvement de Protestation contre la mise au pas économique et politique de la Bretagne par les jacobins extremistes.
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Arzh-bihan Le Vendredi 29 juin 2012 16:01
Concrètement, on fait quoi face à ça ?
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Jak le Dreuzic Le Lundi 2 juillet 2012 01:45
Rien. Un plan social, et alors? En période de crise, supprimer des salariés est la meilleure façon de faire des économies, compte tenu du coût horaire français (entre 21 et 49€/heure/salarié, contre entre 16 et 30 en Allemagne, sources INSEE et OIT 2011.
Par conséquent, il est heureux que cette usine ne ferme pas.
Si, on peut toujours faire quelque chose : se rappeller que bien de nos maux viennent de l\'instabilité et de la lourdeur fiscales d\'un état français obèse et donc que si l\'on sort de la France, on sort de la crise.
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