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- Communiqué de presse -
Grass Valley-Technicolor : après la chasse à l'argent public, la chasse aux salariés bretons
Communiqué des élus Europe Écologie Bretagne au Conseil régional de Bretagne le 3 avril à 3 h. L'annonce du plan social européen de l'entreprise Grass Valley qui se traduit par  la suppression de 182 postes à Rennes et de 26 postes à Brest pose la question du soutien par de l'argent public à ces sociétés qui délocalisent et sont tenues par la finance internationale.
Guy Hascoët pour Europe Ecologie Bretagne Breizh le 2/04/10 23:36

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Communiqué des élus Europe Écologie Bretagne au Conseil régional de Bretagne le 3 avril à 3 h

L'annonce du plan social européen de l'entreprise Grass Valley qui se traduit par  la suppression de 182 postes à Rennes et de 26 postes à Brest pose la question du soutien par de l'argent public à ces sociétés qui délocalisent et sont tenues par la finance internationale.

Après Microelectonics à Rennes c'est désormais l'ex-Thomson et ses entités du Technopole de Cesson-Rennes Atalante et du Technopole de Brest-Iroise qui licencient désormais techniciens et cadres pour encore alimenter en cash ses actionnaires.

Depuis plusieurs années, ce groupe, qui change de nom comme de stratégie industrielle (Thomson puis Technicolor), délocalise en Inde et en Thaïlande pour augmenter encore plus les profits financiers de ses actionnaires. Cela ne l'a pas empêché de toucher des subventions publiques pour l'installation de salariés venant de Strasbourg en 1995, jouant déjà là une concurrence malsaine entre régions, ni en 2002 d'empocher 700.000 € de l'État pour remboursement d'une partie des taxes professionnelles de 2001 et au compte de la formation.

Ce sont les employés, jamais consultés au cours de ces années de folie financière, qui paient les choix douteux des dirigeants. En vingt-cinq ans, plus de 75.000 emplois ont été détruits chez Thomson, ce qui traîne une dette qui ne cesse de s'alourdir. Ce qui n'a pas empêché, lors de l'assemblée générale des actionnaires de l'été dernier, un ancien président du conseil d'administration de revendiquer une prime exceptionnelle de 60.000 euros et un directeur général remplaçant, une rallonge de 360.000 euros.

Les élu(e)s régionaux d'Europe Écologie Bretagne, solidaires de ces salariés, dénoncent des pratiques qui nient l'homme au profit de la rentabilité à court terme et invitent les Bretons à les soutenir afin de questionner la distribution des profits dans les entreprises et construire  en Bretagne une filière TIC fiable et non-délocalisable.


Pour les élu(e)s Europe Écologie Bretagne du Conseil régional de Bretagne, Guy Hascoët et Herri Gourmelen

(voir le site) de l'UDB pour consulter le communiqué

(voir le site) pour consulter le communiqué sur le blog des élus UDB au Conseil régional de Bretagne

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Rassemblement de citoyennes et de citoyens, d'élu-e-s et de responsables associatifs est né de l'ambition de fédérer les écologistes pour proposer un nouveau contrat pour l'Europe, un New Deal écologique et social. Ce contrat est d'abord un plan d'urgence face à la crise. Mais c'est un programme de sortie de crise, pas de replâtrage. A raison de 100000 chômeurs de plus chaque mois en France, nous ne pouvons nous satisfaire de demi-mesures.
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