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- Communiqué de presse -
François Bayrou renouvelle son soutien aux langues régionales
François Bayrou, candidat à l'élection présidentielle, a inauguré vendredi 26 janvier, la première soirée télévisée du journal en ligne Mediapart en vue de la présidentielle de 2012. Dans le cadre
Par David Guillerm pour Jeunes Démocrates/Mouvement Démocrates le 31/01/12 10:08

François Bayrou, candidat à l'élection présidentielle, a inauguré vendredi 26 janvier, la première soirée télévisée du journal en ligne Mediapart en vue de la présidentielle de 2012.

Dans le cadre de cette soirée, il a participé à un Grand Entretien de 2h30. Celui-ci a été l'occasion pour le candidat d'aborder de manière sereine de nombreux débats de fond dont le débat sur les langues régionales en France. Il a ainsi rappelé sa volonté de faire ratifier par la France la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires et a également exprimé sa vision des langues.

Vous pouvez retrouver le passage concernant sa position sur les langues régionales dans la vidéo de cet article. L'intégralité de l'entretien est disponible sur www.mediapart.fr et sur Dailymotion.

(voir le site) de David Guillerm.

(voir le site) du MoDem29.

Voir aussi :
Cet article a fait l'objet de 2287 lectures.
Vos 37 commentaires
André BERLAN Le Mardi 31 janvier 2012 10:24
Mais le même a voté CONTRE l'amendement Le Fur - De Rugy. Comment s'y retrouver?
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Iffig Cochevelou Le Mardi 31 janvier 2012 10:31
Quand entendrons-nous un responsable politique qu'il souhaite aligner l'Etat sur les règles pratiquées en Europe en ce qui concernent les langues, la dévolution pour les peuples minoritaires ? Il faut en finir avec ce genre de discours : combien d'articles de la Charte accepte-t-il de faire ratifier, quand on sait que ce qui à été signé par la France correspond en gros à ce que nous avons déja obtenu , c'est à dire la simple officialisation, une trentaine d'articles sur les 98 de la Charte
Un peu plus de courage Messieurs, mesdames !
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SPERED DIEUB Le Mardi 31 janvier 2012 12:15
Je n'avalerais jamais son vote contre l'amendement Le Fur De Ruggy au minimum il aurait du s'abstenir. A la limite c'est le candidat le plus décevant dans le sens ou aux dernières élections il avait suscité de grandes espérances au niveau de la dévolution en France et maintenant il donne l'image d'un duc provincial rendant hommage aux supplétifs parisiens de l'une et indivisible, mais en fait c'est peut être la démarche incontournable pour pouvoir accéder à la fonction suprême ???
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Alter Ego Le Mardi 31 janvier 2012 12:37
Bayrou, comme tous les autres! Présidentielle 2012, ce qu'ils en pensent:
MELENCHON
"Il ne s'agit pas de dire que la sauvegarde des langues et cultures régionales nous pousse sur la pente qui conduit automatiquement à la sécession, au particularisme et au communautarisme. Telle n'est pas mon intention! Mais j'ai bien l'intention de dire que le risque existe."
"Pour des raisons philosophiques, les Français sont en effet fondamentalement opposés à ce que des groupes de locuteurs aient des droits particuliers."
"Décider qu'on va organiser toute la scolarité d'un enfant dans une langue qui n'est pas celle que parlent tous les les habitants du pays révèle une dimension psychologique qui m'effraie. J'assimilerais cela davantage à une pratique sectaire qu'à une pratique éducative"
HOLLANDE
"Je suis pour que les langues régionales soient reconnues et parlées. Si je suis président de la République, j'aurais à envisager avec le Parlement, une modification de la Constitution pour ratifier la charte des langues régionales. (...) En rappelant, néanmoins, que la seule langue officielle est le français."
BAYROU
"Rendre obligatoire [l'enseignement des langues régionales], ce n'est plus avoir la liberté de choisir."
SARKOZY
"Je ne serai pas favorable à la charte européenne des langues régionales. Je ne conteste pas les langues régionales. Au contraire, je veux les soutenir et les développer. Mais je crains que l'adoption de cette charte n'ait des conséquences sur le Pacte national."
"Je ne veux pas que demain un juge européen (...) puisse décider qu'une langue régionale doit être considéré comme langue de la République au même titre que le français."
M. LE PEN
"La tendresse que nous avons tous pour les cultures régionales ne doit pas nous faire perdre de vue les exigences du rétablissement de la Nation française et donc du maintien absolu du français comme seule langue officielle de l'Etat."
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JBB Le Mardi 31 janvier 2012 15:40
Hé ben ! On est gâtés ! Il faut absolument faire appliquer la loi (votée !) sur la reconnaissance du vote \"blanc\" et voter \"blanc\" aux prochaines élections... Histoire qu\'ils prennent un peu conscience de ce qui se passe !!!
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Erwan Balanant Le Mardi 31 janvier 2012 19:19
@SPERED DIEUB
Il n\'a pas voté contre l\'amendement Le fur. Il n\'y avait qu\'une trentaine de députés au moment du vote de l\'amendement. Il a voté contre le projet de loi qui intégrait l\'amendement. Ce n\'est pas du tout la meme chose ! Il arrive fréquemment dans les travaux parlementaires qu\'un député soit en accord avec un amendement mais ne puisse accepter l\'ensemble de la loi. C\'est tout le principe de la mécanique parlementaire. Je vous laisse aller sur le site de l\'assemblée pour analyser les détails des votes. Erwan Balanant, maire-adjoint à Quimperlé.
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Erwan Balanant Le Mardi 31 janvier 2012 19:27
@alter ego
Sut votre citation, il est assez logique de laisser le libre-choix non ? Allez jusqu'au bout de votre raisonnement et imaginez les conséquences du caractère obligatoire. Pourquoi ne pas obliger l'apprentissage de l'anglais plutôt que l'allemand, etc etc. François Bayrou a grandement facilité la tâche de Diwan durant son passage au ministère de l'éducation. Je ne pense pas que sur ce point des leçons puissent lui être faites.
Erwan Balanant
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David Guillerm Le Mardi 31 janvier 2012 22:05
Rendre obligatoire serait effectivement une bêtise. L'obligation provoque le rejet. C'est l'obligation d’arrêter le breton qui a donné envie à des bretons de résister. Il faut pouvoir donner les moyens au développement (accessible partout, etc.) mais l'obligation serait une erreur.
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Louis Le Bras Le Mardi 31 janvier 2012 23:05
Il y a Eva Joly qui y est favorable, tout comme elle est favorable à la réunification, et à l'autonomie.
Elle l'a dit dès le début de la campagne, elle est crédible, son Parti a également fait des votes cohérents sur ces sujets.
Elle incarne également la seule candidature de sortie du nucléaire, mais c'est un autre débat. Je fais quand même un lien entre les deux, car il y a un lien entre nucléaire- centralisation- et régression de la Démocratie
Pour moi 3 possibilités :
- Le vote Eva Joly, par cohérence sur les revendications bretonnes de base. C'est clairement elle et elle seule qui l'incarne, je suis d'ailleurs étonné qu'on n'en fasse pas réellement mention sur la plupart des commentaires. Les sondages perso je m'en tape...votons déjà pour nos intérêts bretons !
- Le vote blanc ou ne pas se déplacer aux urnes, car fondammentalement y a rien à attendre de ce vote.
- Le vote "défouloir" , "séisme", ou "poubelle" ...le seul qui aura des répercussions institutionnelles diverses et qui fait peur aux Partis du statut-quo. Mais celle qui l'incarne est aux antipodes de nos revendications.
Pour moi il y a dans ces trois possibilités une forme de cohérence au vu de la situation et du passé...par contre tous les autres votes ne changeront rien ou n'apporteront rien de bon pour la Bretagne et ne peuvent s'appuyer que sur des considérations trés personnelles et très françaises n'ayant aucun rapport avec la Bretagne.
J'ai moi-même des considérations personnelles, de type porte-monnaie, et j'avoue que même là-dessus je serais incapable de choisir au vu de la médiocrité de l'offre ou de l'incapacité historique (manque de crédibilité)des forces en présence.
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M. Sémavoine, maire de Mazères Le Mercredi 1 février 2012 08:37
Pour compléter les propos d'Erwan Balanant, François Bayrou a bien plus que "faciilité la tâche de Diwan" : il a bel et bien sauvé toutes les écoles bilingues de France, les Diwan pour le breton mais aussi les Ikastolas pour lebBasque, les Calandretas pour le béarnais, le gascon, le catalan, le provençal... Pourquoi les a-t-il sauvées ? parce jusqu'à sa courageuse et cruciale décision ces écoles à statut associatif devaient elles-même assumer le financement des salaires des enseignants, et lui François Bayrou il a intégré tous ces enseignants dans les effectif de l'Education nationale. Et il a reconnu et financé l'équivalent des IUFM pour la formation de ces enseignants. Son "passage" comme dit Erwan Balanant au Ministère de l'Education nationale a été DÉ-TER-MI-NANT pour la survie de nos langues de France. Alors vous pouvez toujours dire et affirmer n'importe quoi, il est LE SEUL candidat crédible pour le soutien et la reconnaissance des langues régionales.
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SPERED DIEUB Le Mercredi 1 février 2012 09:12

Erwan
En ce qui concerne le breton je suis assez d'accord avec vous pour dire que dans la situation actuelle le caractère obligatoire pourrait s'avérer contre productif l'expérience irlandaise a été un échec en ce qui concerne le gaélique au point que les irlandais bien que très fiers de leur indépendance sont moins attachés que les bretons à la langue celtique .Mais peut être que la méthode pédagogique n'a pas été bonne non plus ???
En ce qui concerne la Loire Atlantique le fait que vous dites qu'il n'a pas voté le projet de loi oui en effet alors donnez les arguments expliquant son attitude .Le diable est dans les détails !!!.Pour ma part je ne reconnais plus le François Bayrou de 2007 sans doute par opportunisme??? il court aussi après un vent de jacobinisme qui souffle sur l'hexagone en ce moment et cela me parait expliquer son vote en défaveur de ce projet de loi mais expérons que je me trompe
a galon
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Yann LeBleiz Le Mercredi 1 février 2012 14:56
L'enseignement des langues dites "régionales" peuvent-elles être décorrelé de l'enseignement de l'histoire de ces soit-disante "régions"?
Nombre de britophones sont au niveau ZERO de la connaissance de l'histoire de Bretagne à égalité avec les francophones!
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Alwenn Le Mercredi 1 février 2012 16:46
Rendre le breton obligatoire serait actuellement impossible, pour plusieurs raisons, à cmmencer par un manque de prof. Maintenant, laisser le breton dans un système purement optionel et facultatif, comme actuellement, n'est pas le moyen qui va permettre de sauver le breton ou le gallo.
Il faut donc imaginer une politique fortement incitative et séduisante, comme commence à le faire la Région et le Département du Finistère avec la Campagne "Le bilinguisme pour les petits, un grand atout pour la vie"
"En Bretagne, les petits n'appellent pas toujours un chat, un chat !"
En septembre 2009, le Conseil général du Finistère et la Région Bretagne, en partenariat avec Divskouarn, lançaient un premier volet de cette campagne, en envoyant à tous les futurs parents du département et aux professionnels de la petite enfance, une information sur le bilinguisme précoce. Il s'agissait de sensibiliser les familles à la langue traditionnelle du territoire, le breton, mais également à l'intéret que représente la transmission des langues maternelles des Finistériens. Breton, arabe, portugais, turc, wolof, anglais, berbère et bien d'autres encore, sont autant d'atouts pour les jeunes enfants qui les aideront à s'épanouir.
Cette campagne s'enrichit cette année d'un deuxième document traduit en breton, arabe, turc, portugais et anglais (disponible sur ce site), ainsi que de ce site Internet. Il contient de nombreuses informations qui vous aideront à mieux comprendre ce qu'est le bilinguisme précoce et la diversité linguistique en Bretagne et dans le monde.
Il faut travailler ainsi à tous les niveaux et dans tous les domaines pour que le bilinguisme devienne quelque chose d'évident et de naturelle. En y associant une troisième langue (un peu fatalement, l'anglais).
Ce qui serait intéressant, c'est de savoir quels partis se sont réellement penchés sur la question de l'élaboration d'une politique linguistique. Car certains partis se disent vaguement favorable, sans forcément grand enthousaisme et volonté forte. Eva Joly a pris des risques en se déclarant pour la réunification, l'autonomie et pour une politique volontariste en faveur des langues minoritaires. Pour cela, elle mérite que tous les défenseurs de ces langues votent pour elle. Les autres se contentent au mieux de dire qu'ils vont signer la charte. Ce qui est vague. Dans l'interview de Bayrou, on passe rapidement à un autre sujet, il ne prend pas le temps d'approfondir et de dire qu'elle serait sa politique linguistique. Il faudrait d'ailleurs voire qu'est-ce qu'il a fait là où il est un élu local. L'enseignement bilingue y est-il développé ?
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Louis Le Bras Le Mercredi 1 février 2012 19:53
Oui enfin au final on se retrouve avec des "finistériens" qui font le promotion (et financent ?) du wolhof, du turc ou de l'arabe, je suis désolé, mais y a vraiment quelque chose qui m'échappe là ...pourquoi ne pas inciter les populations de communautés d'origine étrangères à apprendre le breton au côté du français plutôt ??
Je ne crois pas qu'on fasse la promotion de ces langues en Seine-Saint-Denis !
Bien évidemment il manque des profs, et en rendant le breton co-officiel avec le français en Bretagne, cela créera inévitablement des vocations.
Une petite remarque : à Bruxelles, il est obligatoire de maîtriser le néerlandais pour être fonctionnaire de Bruxelles-capitale (où seulement 8 % de la population parle néerlandais).
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o. Nicolas Le Mercredi 1 février 2012 21:58
En Lv2 au collège, l'espagnol ou l'Allemand sont obligatoire depuis des décennies!! La population s'en offusque-t-elle ? Non.
Alors un bilinguisme automatique Français-langues/rég. de la maternelle au collège doit pouvoir être instaurer progressivement.
La démarche bien expliquée, ne devant pas plus souffrir de reproches, ou alors on tomberait dans la discrimination.
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Antoine Carreta Le Jeudi 2 février 2012 03:06

>Alors vous pouvez toujours dire et affirmer n'importe quoi, il [François Bayrou] est LE SEUL candidat crédible pour le soutien et la reconnaissance des langues régionales.
Mais non ! C'est totalement faux !
M. Bayrou, comme la quasi-totalité des autres personnalités politiques, se fiche complètement des « langues régionales », qui ne sont dans leurs esprits que des patois moribonds. Quasiment tous les politiques refusent l'officialisation de ces parlers et n'ont strictement rien fait pour les sauver du déclin. Ces parlers sont maintenant tous au seuil de la disparition et pratiqués naturellement seulement par une poignée de personnes âgées. Allez dans une boulangerie à Quimper, à Molsheim ou à Castelnaudary et écoutez les gens parler. Tous ne parlent que le français. M. Bayrou, comme la quasi-totalité des autres personnalités politiques, ne fait que reprendre le fameux point de vue bien-pensant qui consiste à dire « Oui aux langues régionales mais pas d'officialisation ! ». On en voit le résultat aujourd'hui : l'assimilation au français à réduit la pratique de ces langues à presque rien. J'habite en Alsace et je vois le résultat de cette politique. Alors que les parlers alsaciens étaient utilisés couramment par 90% de la population alsacienne au XIXème siècle, ces parlers ont dramatiquement régressé et c'est le français que l'on entend maintenant partout, même dans les petits villages reculés de la campagne alsacienne. Seule une faible minorité de personnes (âgées!) utilise encore ces parlers naturellement mais tous les autres sont passés au français. Alors, écrire que « François Bayrou est LE SEUL candidat crédible pour le soutien et la reconnaissance des langues régionales », c'est totalement faux. Avec François Bayrou, il se passera la même chose qu'avec les autres : l'assimilation continuera (et elle est presque terminée).
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Antoine Carreta Le Jeudi 2 février 2012 03:14

>Une petite remarque : à Bruxelles, il est obligatoire de maîtriser le néerlandais pour être fonctionnaire de Bruxelles-capitale (où seulement 8 % de la population parle néerlandais).
C'est faux. À Bruxelles, l'Administration est conçue en réseaux linguistiques parallèles. Les lois et règlements précisent que 40 % des fonctionnaires sont unilingues néerlandophones, 40 % unilingues francophones et 20 % bilingues, mais également répartis entre Flamands et francophones.
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Antoine Carreta Le Jeudi 2 février 2012 03:25

>« Le bilinguisme pour les petits, un grand atout pour la vie »
Certes mais si les parents avaient le choix, beaucoup délaisseraient le breton pour l\'anglais :
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Louis Le Bras Le Jeudi 2 février 2012 07:53
"C'est faux. À Bruxelles, l'Administration est conçue en réseaux linguistiques parallèles. Les lois et règlements précisent que 40 % des fonctionnaires sont unilingues néerlandophones, 40 % unilingues francophones et 20 % bilingues, mais également répartis entre Flamands et francophones."
Effectivement, après vérification, vous avez raison...là je faisais plus part de mon expérience personnelle à Bruxelles (mais dans des lieux où il faut certainement être bilingue. Tout le personnel rencontré était bilingue, et à l'évidence c'était des flamands (honnêtement je doute qu'il y ait 40 % d'unilingues flamands dans l'administration de Bruxelles...) qui d'ailleurs réchignaient à répondre en français.
Pour rencontrer les fonctionnaires unilingues francophones, il faut surement aller dans des lieux "fermés" ou dans des écoles francophones.
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Louis Le Bras Le Jeudi 2 février 2012 08:03
"Certes mais si les parents avaient le choix, beaucoup délaisseraient le breton pour l'anglais"
ou le français ?
De toute façon, même sans apprendre le français à l'école, je vois mal comment un breton ne parlerait pas français au vu des lois et de l'environnement quotidien (médias 100 % francophones).
Un apprentissage de l'anglais via une filière bilingue ne serait pas une mauvaise chose chez nous, ça peut aussi permettre à la Bretagne de sortir de son isolement et de nouer paradoxalement des liens plus importants avec les pays voisins et les autres pays celtiques (sans parler de l'aspect "mondialisation").
Mais si on faisait une étude chez les enfants scolarisés chez Diwan par exemple, je suis sûr que l'on se rendrait compte que les éléves ont à terme un bon niveau en anglais.
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Iffig Cochevelou Le Jeudi 2 février 2012 10:04
Les pays qui veulent vraiment la survie de leur langue, l'impose d'une façon obligatoire . Il ne faut pas réver , c'est la seule solution , même s'il faut passer par des étapes.
Le Pays de Galles et le Pays Basque (la Catalogne aussi, je crois) ont un enseignement obligatoire de leur langue réparti dans les 3 systèmes , immersion, bi-linguisme et au minimum enseignement de la langue.
Je ne vois pas ou est le problème , alors que l'Anglais est bien obligatoire maintenant .
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o.Nicolas Le Jeudi 2 février 2012 10:34
En Lv2 au collège, l'espagnol ou l'Allemand sont obligatoire depuis des décennies!! La population s'en offusque-t-elle ? Non.
Alors un bilinguisme automatique Français-langues/rég. de la maternelle au collège doit pouvoir être instaurer progressivement.
La démarche bien expliquée, ne devant pas plus souffrir de reproches, ou alors il y aurait 2 poids 2 mesures, ce qui serait inacceptable.
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Herve Morvan Le Jeudi 2 février 2012 12:10
Salud d'an holl, Bonjour à tous. @Louis Le Bras,
" Mais si on faisait une étude chez les enfants scolarisés chez Diwan par exemple, je suis sûr que l'on se rendrait compte que les éléves ont à terme un bon niveau en anglais."
Cela est déjà fait,les bacheliers Diwan ont dans l'ensemble un niveau B2 dans leurs 4 langues, Breton, Français et leurs 2 langues étrangères.
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Alwenn Le Jeudi 2 février 2012 12:24
Une politique d'explication et de séduction peut amener l'ensemble des parents à inscrire au final leurs enfants dans des filières bilingues ou immersive.
Enseignement breton. La crise ? Connaît pas
Ce qu'il faut, c'est que le rectorat mette le bilinguisme au centre du système scolaire. Et pour cela, il faut qu'il dépende de la Région Bretagne (et bientôt de la Bretagne historique !), et non d'un Ministère parisien !
Il faudra donc que la Région Bretagne redemande le "droit à l'expérimentation" pour l'enseignement du breton et du gallo. Si les socialistes sont au pouvoir, ça va être difficile de refuser! Et difficile à Le Drian d'expliquer qu'on le lui a refusé !
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SPERED DIEUB Le Jeudi 2 février 2012 12:29
Iffig le latin a été obligatoire pendant longtemps aussi !! En ce qui concerne le breton l'interdiction et les vexations de l'état français ont donné un complexe d'infériorité aux bretons autant en ce qui concerne langue que le reste et cerise sur le gâteaux ils ont subit une humiliation supplémentaire de la part des acteurs du renouveau linguistique qui ont voulu faire de cette langue une langue de cour copiant la méthode française du moyen âge alors que l'anglais à cette époque dans une situation pire que le breton actuellement a pris son essor en tant que langue populaire étant donné aussi qu'il a bénéficié de circonstances favorables notamment au niveau économique .C'est investissant la vie économique et sociale que le breton peut se développer et en mettant tous les moyens pour l'enseignement diwan en particulier qui fait tâche d'huile progressivement çà c'est un élément positif par contre la contrainte serait rejetée par bon nombre de bretons actuellement et pourrait même avoir matière de prise de conscience au niveau politique en ce qui concerne l'émancipation .Pour le pays basque je suis d'accord avec vous mais justement la langue était restée populaire et le lien entre basques de naissance et néo n'a pas été coupé .Pour la Catalogne l'effet contraignant n'est pas forcément bien perçu par la population d'ailleurs Claude Guillemain avoue que le catalan a tendance à reculer .Le gallois sa situation est meilleure que celle du breton mais ce n'est pas gagné non plus .Au-delà de la légitime revendication pour les langues minoritaire la réalité cruelle du monde est le darwinisme linguistique .Excusez moi d'être réaliste
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Ar Vran Le Jeudi 2 février 2012 13:15
Pour réagir à propos de l'anglais
Il ne faut pas craindre que si on propose un enseignement bilingue en Bretagne, cela irait exclusivement au profil de l'anglais.
Cela est faux car le fait d'apprendre l'anglais pour une personne ne fait pas d'elle un anglais. (de la même façon ce n'est pasrce que quelqu'un parle français que cela fait de lui un Français). Une langue c'est aussi une dimension culturelle que ne peuvent pas appréhender les mots.
Nos "cousins" de grande-Bretagne" sont celtes pour la majorité d'entre eux ( même les fameux anglais où les dernières études auraient tendance à montrer que beaucoup d'entre eux seraient des celtes anglicisés !!!). Or quoi de mieux que d'apprendre une langue celte (le breton, la langue du pays) pour avoir la porte ouverte au monde celte et mieux comprendre nos "cousins" d'outre-manche!
Cela permettrait donc aux bretons de se rapprocher de la grande Bretagne et accessoirement leur faire comprendre qu'il n'y a pas que le français dans le monde!
Donc il est normal de proposer le breton comme langue d'enseignement à côté du français , cela favorise la dualité de l'esprit et cela permet tout de suite d'enchaîner vers l'anglais.
Seul un esprit primitif et rigide comme peuvent l'être les jacobins les plus ringards ne peuvent le comprendre. Tant pis pour eux, le monde est en marche et se fera sans eux.
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Iffig Cochevelou Le Jeudi 2 février 2012 13:35
@spered dieub
Je suis bien d'accord, on est bien loin de la possibilité d'une telle évolution dans notre situation actuelle . Mais une langue ne peut vivre d'une manière sociale sans aucune obligation : ce que nous faisons actuellement actuellement ce n'est que du sauvetage et de l'opération survie, pas plus .
De toute façon il faut que le peuple puisse gérer ce type de problème, et là aussi nous en sommes aussi très loin.
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Alter Ego Le Jeudi 2 février 2012 18:29
J'ai bien lu la prose de différents élus quant à ce que François Bayrou a pu faire concernant les langues des nations sous domination française. Si je puis comprendre qu'ils défendent leur poulain, ils doivent aussi comprendre qu'aujourd'hui une bonne partie des Bretons qui ont une conscience nationale ne croient plus à aucune des bonnes paroles des prétendants à la présidence, que ces prétendants fussent de droite, de gauche ou du centre.
Me concernant, ils prêchent dans le désert, et je pense que c'est un avis partagé par nombre des personnes qui lisent ABP et commentent.
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Alwenn Le Jeudi 2 février 2012 22:50
Voici une description de la situation au Pays de Galles par François Alfonsi :
"Le choc émotionnel le plus fort a été sans conteste celui de la visite des classes du système scolaire en langue galloise. Entendre ces enfants de trois à dix-sept ans, depuis la crèche jusqu’à la terminale, dans la classe, comme dans les couloirs, ou dans la cour de récréation, parler, rire, chuchoter, s’amuser, apprendre ou répéter leurs leçons, uniquement en langue galloise, avec une aisance naturelle évidente, ça laisse rêveur. Apprendre ensuite que ces centaines d’enfants grandissent dans des familles où les parents, et les grands parents, pour 85% d’entre eux, ne pratiquent ni ne comprennent le gallois, ça laisse pantois. Ainsi, sous nos yeux, nous en avons la preuve : une langue peut renaître de ses cendres et revivre pleinement dans la bouche des enfants. On peut ainsi réussir, par une nouvelle génération, le renouveau d’une langue que beaucoup, il y a trente ans, lors de la promulgation de la première loi en faveur de la langue galloise, estimaient condamnée à s’éteindre dans les zones les plus reculées du Pays de Galles où elle était encore pratiquée par des locuteurs traditionnels. Pour moi, le choc de cette preuve crée un impératif très fort. Nous devons nous emparer de leurs méthodes, immédiatement. L’enseignement par immersion doit devenir notre objectif premier. C’est le seul chemin qui vaille, et nous devons l’emprunter absolument, quelles que soient les oppositions, quelles que soient les difficultés."
François Alfonsi parle pour la Corse, mais ça doit être aussi notre impératif pour la Bretagne, obtenir les mêmes droits que les Gallois, et suivre le modèle qu'ils ont instaurer pour la langue galloise.
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Michel Prigent Le Vendredi 3 février 2012 06:36
J'adhère volontiers au scepticisme de Alter Ego concernant la crédibilité des promesses des impétrants (y compris Bayrou) à la fonction présidentielle en matière de "promotion" des langues régionales, de redéfinition des contours régionaux et de déléguations de pouvoirs et de compétences aux régions.
Seule une contrainte aussi forte que celle qui les oblige actuellement à réaliser d'urgence des réformes de discipline budgétaire pour ne pas décourager leurs créanciers peut forcer "nos" (entre guillemets parce que à cause d'un code électoral anti-démocratique, ils sont très souvent élus par défaut) à sortir de leur immobilisme institutionnel.
Et cette contrainte, ne serait-ce qu'au niveau de l'émancipation des nations minoritaires de France n'est pas prète d'être exercée tant est puissante l'addiction des français (et des bretons) à l'Etat-Providence.
En attendant:
-Diwan survit gràce au bénévolat et aux rare concessions logistiques des collectivités locales.
-Dihun fait appel à des vacataires de breton payés au Smig pendant des années;
-Div Yezh voit ses profs de breton titulaires enseigner à une classe de 25 élèves composée de 2, voire 3 niveaux (ex:CE2, CM1, CM2) en bilingue.
Ces conditions de travail invraissemblables font que de nombreux profs de bretons, passé leur 5 années "obligatoires" d'enseignement bilingue, s'empressent de rejoindre le statut bien plus enviable de prof "normal", c'est à dire: 1 classe, un niveau, une langue, le français evel just.
C'est la non-obligation de l'enseignement bilingue français/breton (au moins en primaire)qui provoque cette "capitulation" des enseignants de breton, et je les comprends volontiers, car leur implication relève du sacerdoce.
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Ar Vran Le Vendredi 3 février 2012 11:14
\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\"Seule une contrainte aussi forte que celle qui les oblige actuellement à réaliser d\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\'urgence des réformes de discipline budgétaire pour ne pas décourager leurs créanciers peut forcer «nos» \\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\"élus\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\" à sortir de leur immobilisme institutionnel. Et cette contrainte, ne serait-ce qu\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\'au niveau de l\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\'émancipation des nations minoritaires de France n\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\'est pas prète d\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\'être exercée tant est puissante l\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\'addiction des français (et des bretons) à l\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\'Etat-Providence.\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\" Effectivement, c\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\'est exactement cela. Le problème est que l\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\'on tourne en rond. Cela fait plus de 40 ans que des partis \\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\"bretons\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\" le dénoncent mais comme ils ne sont pas entendus par la population bretonne, il ne se passe rien. Les avancées minimes obtenues ont toutes été faites par l\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\'action et la motivation de quelques militants (cf. Diwan en 1977, SAB - 1984,) qui ont montré qu\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\'à force de ténacité et de démonstrations CONCRETES, on pouvait faire plier l\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\'état et sa représentation publique locale (diverses administrations...). De même pour l\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\'audiovisuel où ce sont les corses qui ont fait accepter par l\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\'état que la station régionale France 3 corse diffuse des programmes corses et en corse. La formulation de voeux à destination de l\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\'état français ne changera rien, car il s\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\'agit uniquement que d\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\'un rapport de forces. Si les Bretons restent au stade de la politesse, il y aura toujours un bon prétexte pour attendre... Il faut que cela viennent des Bretons eux-mêmes et pour cela il faut pas oublier l\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\'échelon local. Par exemple, il suffit de regarder les sites internet des différents conseils généraux bretons pour tout de suite comprendre. Si l\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\'on se base que sur la partie bretonnante traditionnelle de Bretagne soit la Bretagne occidentale, la langue bretonne n\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\'est même pas mise en avant! Aucun des sites n’est bilingue ! Le seul conseil général qui propose quelque chose est le Finistère, mais pour arriver à cette information, il faut chercher. Quant aux Côtes d\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\'Armor et le Morbihan, rien, netra ! Est-ce normal ? Il existe pourtant des bretonnants dans ces départements et la communication et la politique locale de ces conseils généraux ne dépendent pas de l\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\'état, le mode d’élection des conseillers généraux est local et non national. Alors pourquoi voudriez-vous que les hommes politiques français se bousculent pour promouvoir les langues régionales en France, puisque cela ne semble pas intéresser les habitants de ces régions ou pire ces habitants ne semblent même pas faire pression sur les différentes administrations locales et leurs représentants(Conseils généraux, communauté des communes, poste, hôpitaux, ...) alors qu’ils en ont la possibilité ? Pour pouvoir modifier ce rapport de force en faveur de la Bretagne et de son identité, et en attendant d\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\'avoir des partis bretons qui fassent 30% des voix, il faut donc également de ne pas oublier cet échelon local. Les exemples actuels d\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\'Aïta! , de Bretagne réunie, 44=Breizh,… sont là pour démontrer que cela est plus qu\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\'important! La force de la désobéissance civile et le buzz provoqué étant de formidables moyens de pression et cela permet à nos élus locaux d’être mis devant leurs responsabilités. Il est donc plus que temps que pour le bien de la langue bretonne, les bretons exigent immédiatement (et non plus demander gentiment) de leurs différentes administrations locales son officialisation et sa mise en avant et non plus de se contenter que de réponses creuses sans lendemain! Vous verrez que quand cela sera fait systématiquement au niveau local, alors l’état français commencera à réviser sa position, mais il est illusoire de croire qu’il changera avant !
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mac kinle Le Vendredi 3 février 2012 22:42
Monsieur Sémavoine, Maire de Mazère a raison "diou bi bane", Bayrou est le personnage cruciale pour la ratification de la charte européenne des langues minoritaire. je rajouterai que Eva joly ferait la même chose si elle était élue... mais bon, elle plonge dans les abysses des sondages contrairement à François Bayroù. a titre d'exemple il a fait créer des écoles bilingues français-gascon en sa ville de Pau, quand il était aux manettes du Conseil général des Pyrénées Atlantiques et a fait voter des subventions pour les deux langues de ce département: le basque et gascon.
Si vous avez d'autres candidats qui sont prêt a faire de même veuillez citer leurs noms.
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Jo Pévédic Le Samedi 4 février 2012 10:12
Pourquoi Antoine Perraud qui soumet ici François Bayrou à d'intelligentes questions, n'est-il pas plus prolixe, quant à lui, vis à vis des langues minoritaires dans l'émission qu'il anime sur France Culture le dimanche de midi à midi et demi ? Je l'écoute régulièrement et je n'ai encore entendu ni reportages ni échanges sur la pratique de la pédagogie par immersion dans les écoles associatives !
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Alwenn Le Samedi 4 février 2012 16:31
L'émissionn de A. Perraud est la seule de franceculture portant sur les langues et la linguistique, et elle zappe systématiquement tout ce qui concerne les langues minoritaires. De sorte qu'il est étonnant de l'entendre dans ses questions sembler porter un intérêt pour elle ! Si j'ai bien compris, il vient de l'occitanie, et si je me souviens bien il comprend l'occitan (le béarnais ?).
franceculture zappe de toute façon quasi-systématiquement tout ce qui a rapport aux langues minoritaires et aux minorités en france. Zappe l'histoire de la Bretagne, et quand elle l'aborde, c'est avec une vision toute parisienne et jacobine.
franceculture n'est pas une radio de la "culture" officielle pour rien. Comme toutes les radios de "servicepublic".
Deux infos à propos de Naig Le Gars :
- d'une part, elle revient d'un voyage au Pays de Galles, avec ... François Alfonsi, dont j'ai cité un passage plus haut :
Quand on compare les deux compte rendu, on s'étonne de la pauvreté de celui de Naig Le Gars, que je trouve par ailleurs plutôt sympathique, et parfois un peu percutante, et c'est si rare en Bretagne :
Compte rendu de Naig Le Gars :
Compte rendu de François Alfonsi :
J'aimerais bien savoir ce que Naig Le Gars compte retirer de ce voyage, en dehors de ce maigre et très discret compte-rendu. Le voyage au Pays de Galles devient une sorte de tradition ! JP Thomin en avait fait un en 2010 je crois, avec d'autres Conseillés régionaux. Peut-être Naig Le Gars en faisait-elle déjà partie. Ou quelqu'un d'autres de l'udb. Pour quels résultats, quelles conséquences ? Mystère, grand mystère.
On sait que le Pays de Galles est un modèle sur plusieurs plans, dont celui de la politique linguistique, et que nos élus vont le visiter. Mais pour quelle application ensuite, sinon pour dire : Ah, le Pays de Galles, c'est vraiment bien, mais nous on peut pas faire comme eux, parce que les jacobins, ils nous empêchent. Le discours de l'impuissance, qu'on nous sert régulièrement, même à l'udb.
Servitude volontaire, impuissance assumée et revendiquée, manque de caractère, pusillanimité, incapacité à incarner la Bretagne politiquement, à entrainer les Bretons derrière soi. Ce sont les maux dont on souffre et auquels on ne voit point de remède.
- Autre info concernant Naig Le Gars : une réponse à sa lettre d'il y a si moix au Ministre de la culture.
Le compte-rendu de la réponse se trouve dans letélégramme. Pourquoi letélégramme ? Rien dans ouest-france ? Rien dans ABP ?
Comme c'est un compte-rendu, on n'a pas les courriers en leur entier. Et celà est perdu dans les recoins du site internet du telegramme.
Naturellement le ministre bote en touche : "L'État n'a pas à porter seul la charge de rechercher des perspectives de valorisation de notre patrimoine linguistique, les collectivités pouvant de leur côté formuler des propositions originales"
Que faire d'une telle réponse ???
La question que je me pose c'est pourquoi est-ce uniqueemnt Naig Le Gars qui adresse un courrier au sinistre, et pas l'udb dans son ensemble, pour faire ensuite une large publicité au botage en touche sinistériel, au lieu de laisser cette réponse se perdre dans les tréfonds d'internet.
Pourquoi la courrier ne serait pas envoyer par l'udb + les Verts, qui sont associés, cela donnerait plus de poids à la lettre. Et pourquoi ce ne serait pas l'udb + les verts + les socialistes + l'ump, + le modem (si le modem est au Conseil régional), qui tous prétendre vouloir sauver la langue bretonne et le gallo. Pourquoi tous ces partis n'envoie pas un courrier ensemble, en faisant une large publicité à cet envoi, en exigeant que les moyens soient donnés à la Bretagne de sauver ses langues.
POURQUOI LES PARTIS éLUS AU CONSEIL RéGIONAL, QUI ONT TOUS VOTé EN FAVEUR DE LA POLITIQUE LINGUISTIQUE, N'EXIGENT PAS QUE SOIT DONNER à LA BRETAGNE LES MOYENS DE SAUVER SES LANGUES ? POURQUOI ?
SI L'UDB VEUT SERVIR à QUELQUE CHOSE, C'EST EN INVITANT L'ENSEMBLE DES PARTIS THéORIQUEMENT FAVORABLES AU BRETON ET AU GALLO DE PESER ENSEMBLE POUR EXIGER QUE SOIT DONNé A LA BRETAGNE LES MOYENS D'UNE POLITIQUE LINGUISTIQUE DIGNE DE CE NOM.
Il ne suffit pas que les associations bretonnes organisent tous les deux ou trois ans des manifestations pour demander des droits linguistiques. Il faut que les associations bretonnes mettent les politiques devant leurs responsabilités et les fassent sortir de leur immobilisme et de leurs passivités, de leur pusillanimité.
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Louis Le Bras Le Samedi 4 février 2012 17:38
Discours d'aujourd'hui de François Bayrou = 50 % du temps scolaire consacré à la langue française (école primaire).
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Pierre CAMARET Le Samedi 4 février 2012 22:21
Mais cela represente combien d\'electeurs ceux qui sont tres interesses par les langues regionales??? , en comparaison des Zozos , qui attendent le retour de la retraite a 60 ans ?????
Soyez sur que les politiciens font leur calcul.
Il faut trouver autre chose que les Politiciens pour nous gouverner .
L\'Empire Romain est mort a cause de ses politiciens.
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Yann Ar Pab Le Lundi 5 mars 2012 18:56
A-du penn-da-benn gant evezhiadennoù Alwenn. Ret eo achui kontan war ar politikourien gall evit dond-a-benn deus kudenn dismegans e-kenver ar "yezhoù bihan" e weler e Bro C'hall. N'eus ket da dortal an teknostruktur gall a gavo atav abegoù evit pas rein ur plads dereat d'ar "yezhoù bihan"se Tout ar sistem ijinet ganto dre benveg ar C'huzul Bonreizhel a zervij 'met d'un dra: hualan ac'hanomp . Implijomp al lezennoù etrevroadel evit kaout hon droejoù. E Bro Norvej ez eus 3 yezh vroadel: Nynorsk, Bokmaal ha...Sami. Honnez a zo komzet gant 45000 a dud ha koulskoude gaver anezhi er skolioù, er radiooù, en Tele (chadenn ispisial, war al lec'hiennoù offisiel ar gouarnamant Norvegek. Résultat: la langue est toujours bien vivante.Cherchez l'erreur ... c'est sans doute parceque les norvégiens n'ont pas inventé " an droejoù mab den" ha n'o deus ket bet ar chans da gaout ur " Jeanne d'Arc" !
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