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- Communiqué de presse -
Fête des pères : Non la justice n'est plus raciste du tout
Petit blanc, grand noir, gros juif, basané polymorphe, chinois, chilien, indien, communiste, lepeniste, vert ou rose, chrétien, musulman, agnostique et sectaire :nous sommes tous frères en France. Car la même corde nous menace tous, et
Par Pascal Dazin pour alphabet du respect des enfants le 6/06/08 14:15

Petit blanc, grand noir, gros juif, basané polymorphe, chinois, chilien, indien, communiste, lepeniste, vert ou rose, chrétien, musulman, agnostique et sectaire : nous sommes tous frères en France.

Car la même corde nous menace tous, et le même respect nous sera accordé dès lors que nous oublierons les condamnations, notre passé, notre famille et nos engagements les plus intimes.

Une seule condition pour être égaux devant la loi et surtout son application, et devant les réactions personnelles qui découleront des saisines : être pères de jeunes enfants.

Nous serons égaux sur terre si nous savons nous taire ou nous terrer.

Noir, et même maigre, tu n'es plus nègre face à « ton » juge familial.

Blanc, et même obèse, tu recevras la même « grosse» que ton homologue minoritaire culturel.

Mais par contre, vos réactions de pères foutus seront sévèrement discriminées, si elles diffèrent de ce que la machine attend de vous.

Ceux qui se taisent, ceux qui dépriment, se clochardisent, tentent d'oublier leurs enfants, refont la même vie avec une autre, seront épargnés et même oubliés par la « justice » , corde ou pas corde, au lendemain de l'acte judiciaire ou dix ans après.

Ceux qui résistent seront « outreauïsés » sans état d'âme, comme me le déclara voici quelques années, devant témoins, la chef de service des affaires civiles et du sceau, qu'il n'est pas question de rabaisser au rang d'affaires si viles et du seau, celui dont parlait le psychologue agréé Viot dans l'affaire d'Outreau, en déplorant ses honoraires de femme de ménage.

"Violents", "psychorigides", "paranoïaques", "misogynes": les adjectifs ne manquent pas pour pendre administrativement ceux qui n'ont pas eu le bon goût de le faire réellement afin de ne pas déranger ce beau monde en linge noir dans ses basses œuvres de basse cour.

Faites des pères ? Non, merci. Car être père peut devenir mortel, dès qu'une difficulté conjugale survient, ni plus ni moins que la consommation du tabac l'est, et bien plus que par souffrance au travail.

Mais fête de la « justice familiale » , bien sûr !

Alors bonne fête, puisque la balance judiciaire n'est plus du tout raciste, Vichy est loin. Chaque père est égal devant la discrimination, l'intrusion et la violation des conventions ratifiées.

Vivent les milliards d'euros cyniquement empochés sous la robe noire et placés chaque année, en toute impunité, sous prétexte du féminisme et du « droit des enfants » , en parfaite violation des conventions ratifiées, des principes éducatifs les plus simples et de la morale la plus élémentaire.

Après vous et vos actions dites « légales » , le déluge !

Bonne fête sur le dos des familles exploitées comme des filons miniers, la silicose en moins pour les robes noires, l'éternel chagrin en plus pour leurs victimes institutionnelles, gueules noires, blanches ou juives, toutes égales face au droit des affaires familiales.

Pascal Dazin.

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