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Mémorial des Acadiens. Peinture murale réalisée par Robert Dafford (*) rue des Acadiens à Nantes.
Mémorial des Acadiens. Peinture murale réalisée par Robert Dafford (*) rue des Acadiens à Nantes.
 Nantes. <i>“1775-1785. À la mémoire des Acadiens déportés du Canada par les Anglais et réfugiés à Nantes attendant pour la plupart leur embarquement pour la Louisiane.”</i>
Nantes. “1775-1785. À la mémoire des Acadiens déportés du Canada par les Anglais et réfugiés à Nantes attendant pour la plupart leur embarquement pour la Louisiane.”
- Communiqué de presse -
Festival Interceltique : Ode à l'Acadie
En 2004, dans le cadre du 400e anniversaire de l'Acadie, le Festival de Caraquet proposait, sous l'égide de son directeur Paul Marcel Albert, un spectacle en hommage à la chanson acadienne. Depuis sa création en 2004, «Ode à l'Acadie» reprend avec de jeunes artistes dans une chorégraphie moderne, les principaux thèmes de la musique acadienne. Lorient, le 9 août, à 21 h 30, au Grand Théâtre.
Solange Collery Par Solange Collery Communication le 14/07/08 12:30

Interceltique : Ode à l'Acadie


En 2004, dans le cadre du 400e anniversaire de l'Acadie, le Festival de Caraquet proposait, sous l'égide de son directeur Paul Marcel Albert, un spectacle en hommage à la chanson acadienne. Ode à l'Acadie, ce sont sept jeunes artistes, réunis sur une même scène et qui ensemble ou à tour de rôle, chantent, dansent la gigue et jouent du violon.

Les chansons de mer, d'exil, de révolte, d'amour et d'espoir se succèdent, entre deux images vibrantes de la terre tant aimée. Quatre ans et quelque 100 000 spectateurs plus tard, les protagonistes de cette formidable épopée acadienne, seront à Lorient le 9 août, pour un concert exceptionnel au Grand Théâtre.


Depuis sa création en 2004, « Ode à l'Acadie » reprend avec de jeunes artistes dans une chorégraphie moderne, les principaux thèmes de la musique acadienne. « Nous avons voulu offrir au public une célébration de la chanson acadienne, une fresque musicale contemporaine, un autre regard sur l'histoire de l'Acadie », explique le producteur du spectacle, Paul Marcel Albert. Voici maintenant deux ans que l'ancien directeur général et artistique du Festival acadien de Caraquet se consacre exclusivement aux destinées des Productions Ode.

Sur scène, les sept jeunes artistes, Isabelle Thériault, Monique Poirier, Nicolas Basque, Louise Vautour, Patricia Richard, Christian Kit Goguen et François Émond, invitent le public à un voyage à travers le temps, depuis les airs de folklore jusqu'aux standards actuels. « Mes parents ont toujours considéré la musique comme l'un des vecteurs de propagation de notre culture. Comme beaucoup de mes amis, j'ai eu la chance d'être soutenu et de baigner très jeune dans un bel univers musical » explique Christian Kit Goguen, 28 ans, lauréat du 35e Gala de la chanson, et l'un des talentueux interprètes d'Ode à l'Acadie.

Au fil de ce spectacle souvent poignant, les images de l'Acadie défilent, entre deux chansons du répertoire populaire, sur deux écrans géants. Dans la grande tradition des comédies musicales américaines, leurs mélodies égrènent l'épopée parfois tragique, de ce peuple disséminé aux quatre coins du monde.

« Ode à l'Acadie a été conçu pour être l'ambassadeur de notre culture », rappelle Paul Marcel Albert qui ajoute qu'entre l'été 2004 et le printemps 2008 le spectacle a été présenté à près de 250 reprises, devant plus de 100.000 personnes.


Grand Changement « Ode à l'Acadie » souhaite continuer à voyager. En août 2009, le spectacle dont la mise en scène a été confiée à René Cormier et la direction musicale à Isabelle Thériault, deviendra justement l'ambassadeur du Congrès mondial acadien qui aura lieu au Nouveau-Brunswick dans la Péninsule acadienne.

À ce titre, la troupe part en tournée promotionnelle en France (Lille, Nantes, Rouen, Poitiers, Paris), à Los Angeles et au Festival international de Lafayette, en Louisiane… Celtes parmi les Français, Français parmi les Celtes, les Acadiens d'origine bretonne venus dès la fin du XVe siècle pêcher la morue au large de Terre-Neuve ont toujours dû jongler avec les paradoxes de l'histoire.

Au XVIIIe siècle, la cession de l'Acadie à l'Angleterre s'est traduite par un véritable traumatisme collectif. De 1755 à 1763, l'épisode du « Grand Dérangement » aboutit à la déportation par les Anglais de plus de la moitié de la population, vers les colonies américaines, l'Angleterre et la France. Les Acadiens qui refusent de prêter allégeance à la Couronne britannique sont dépossédés de tous leurs biens et regroupés sur les vallons fertiles de Grand-Pré en Nouvelle-Écosse. Ils atterrissent en Louisiane où ils forment la communauté Cajun, mais aussi à Belle-Ile en Bretagne ou encore aux Îles Falkland (Malouines) sous la conduite de Bougainville. Transportés à fond de cale dans des conditions horribles, ils périssent pour moitié.

« C'est vrai que depuis tout ce temps, la France ne nous a pas beaucoup aidés, excepté les festivals, comme l'Interceltique de Lorient » soupire Édith Butler, la grande prêtresse de la chanson acadienne.


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