La photographe Pauline Horellou s'est fait connaître sur les réseaux sociaux. Elle a plus de 28 000 amis sur Facebook avec lesquels elle partage généreusement ses photos de vagues et ses émotions car oui, les paysages sont des émotions et la gentillesse de Pauline Horellou une des clés de son succès.
A l'opposé des photographes de cartes postales, Pauline chausse ses bottes et enfile son ciré dès que le temps tourne à la tempête. Plus ça se déchaîne dans ce Penn ar Bed, plus elle est heureuse ! Elle fonce alors vers un de ses spots préférés du Pays Bigouden...
Devant des digues battues par des vagues monstrueuses qui entrent en résonance avec le ressac pour former des paquets de mer, bouquets d'écume et de transparences, elle saisit cet instant magique où tout est en suspend avant de retomber dans une pluie d'écume. Ces déferlantes qu'elle photographie sont des explosions qui nous communiquent un message sur la permanence patiente des forces naturelles à l'état pur et primitif. Jamais identiques, toujours uniques, elles sont le feu d'artifice permanent de la mer.
Pauline s'intéresse aussi à ces phares plantés sur les îlots rocheux de la Mer celtique ou de l'Iroise quand des vagues gigantesques semblent les engloutir. Mais tout ce meritoire qu'elle parcoure de long en plein large l'intéresse !
Depuis le 1er juin et jusqu'au 15 juillet, Pauline expose à Concarneau à la Thalasso rue des Sables Blancs. Le vernissage est demain vendredi 15 juin à 19 heures.