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Vue de L'aparté pour l'exposition J'y laisserai ma vieille peau d'Anaïs Touchot
- Agenda -
Exposition Anaïs Touchot, J'y laisserai ma vieille peau
En résidence du 27 mai au 5 juillet 2019 Exposition du 5 juillet au 25 août 2019 Du mardi au dimanche de 14h à 18h (fermé les jours fériés) Vernissage le vendredi 5 juillet à 18h30 Performance RELAX en Peignoir le samedi 6 juillet à 14h30
Par Sophie MARREY pour L'aparté, lieu d'art contemporain le 3/07/19 13:59

« Adepte de la récupération et du recyclage, Anaïs Touchot puise dans l’ordinaire et l’existant la matière de ses réalisations. Ainsi les matériaux qu’elle emploie (le bois notamment) se plient-ils à la répétition du geste, pour faire, défaire puis refaire dans une dynamique de renouvellement continu, dans un acte de performance revendiqué […] »

La pratique artistique d’Anaïs Touchot est contextuelle, elle conçoit ses expositions en fonction des particularités des endroits où elle est invitée. Après la salle de musculation artistique, Universidad del Amor, et le centre de bien-être et de relaxation alternatif, Karma, Anaïs Touchot transforme L’aparté en centre de cure thermale. Le paysage de Trémelin, son étang, sa forêt, renvoie à ces endroits où l’on se rend pour se ressourcer.

L’exposition est construite autour d’un bar à eau, lieu de rassemblement collectif et de détente individuelle par excellence. Dans l’absurdité que l’eau du lac de Trémelin pourrait être gage d’une promesse de jeunesse éternelle ou de santé. Autour de ce bar rayonnent un ensemble de sculptures thermales qui reproduisent des appareils de soin aux formes parfois étranges, une sorte de machinerie surréaliste sortie d’un possible futur.

Les œuvres d’Anaïs Touchot accordent au corps une place singulière, celui de l’artiste dans l’action comme celui du spectateur convié à une forme de participation. L’artiste, en duo avec Vincent Malassis, invite le public à participer à une performance collective, RELAX en Peignoir. Une séance d’aquagym sans piscine, en plein air, le 6 juillet à 14h30.

L’exposition peut se lire comme révélatrice d’une société de plus en plus à recherche de bien-être, où elle contribue autant à en construire l’imaginaire qu’elle en est le produit.

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