Pour l'Union démocratique bretonne, la Bretagne doit devenir pilote en énergies renouvelables, ainsi qu'est en train de le démontrer l'île de la Réunion. Après Hiroshima, Nagasaki, Mururoa, Tchernobyl, Le Tricastin, La Hague, Brennilis, etc... la dangerosité du nucléaire civil ou militaire n'est plus à démontrer.
Mme Lauvergeon, la présidente de la multinationale AREVA porte la responsabilité des graves contaminations du Niger et des populations contaminées par l'uranium extrait là-bas pour alimenter ici les centrales nucléaires.
Le double flop des EPR de Flamanville avant même sa mise en service, et de Finlande qui accuse deux ans de retard et coûte déjà aux contribuables français plus de deux milliards de pertes financières, confirme le peu de fiabilité de la filière nucléaire.
L'Union démocratique bretonne dénonce le secret, le flou, la manipulation et les mensonges de la communication d'AREVA, méthodes encore utilisées au Tricastin avec l'information concernant les 350 kg d'uranium déversés accidentellement dans la nature et les nappes phréatiques.
Ici, en Bretagne, la décontamination des 42 sites producteurs d'uranium aurait été menée d'une façon exemplaire selon les déclarations d'AREVA.
Or, les mesures des taux de radioactivité montent jusqu'à 20 fois les seuils autorisés sur les anciens emplacements de ces mines, voire sur des sentiers de randonnées remblayés par des déchets radioactifs.
L'UDB dénonce les carences des autorités de contrôle et demande :
— que des mesures de la radioactivité du site de la centrale et de l'étang de Brennilis soient faites par un organisme indépendant.
— qu'un état des lieux contradictoire sur la décontamination réelle des anciennes mines d'uranium et de l'usage de leurs déchets soit mené à bien.
L'UDB appelle à la manifestation du 10 août à 10 heures, à Sainte-Marie du Menez Hom, face au sanctuaire nucléaire de l'Ile Longue, pour commémorer l'anniversaire du bombardement d'Hiroshima et demander l'abandon du nucléaire civil et militaire ; pour orienter la recherche et l'industrie vers les énergies renouvelables, et demander que la seule arme de dissuasion soit le co-développement.
Pour l'Union démocratique bretonne, la porte-parole Mona Bras